>> Evan

QUALITÉS: Gai + Actif + Franc + Décontracté + Observateur + Réaliste + Joueur + Dragueur  + Drôle + Ouvert + Bavard +  Extraverti +  Travailleur + Intellectuel + La famille compte beaucoup pour lui + A une petite graine d'artiste +  Ambitieux + Amusant + Audacieux + Beau Parleur + Charismatique + Communicatif + Sportif + Amical + Ne connais pas ses limites + Persévérant + Réfléchi + Taquin + Prudent + Vif.

DÉFAUTS: Raisonneur - Maladroit dans ses gestes  -  Moralisateur - Sarcastique - Provocateur - Têtu - Obstiné - Jaloux - Possessif - Agressif (cela lui arrive de plus en plus souvent) - Aime être remarqué - Ne fait pas facilement confiance -Ambigu - Arrogant - Fouineur - Autoritaire - Capricieux - Curieux - Dur envers lui - Fier - Fêtard- Trop protecteur - Viril.

Aime :

Se lever tôt + Déjeuner à l'anglaise + Courir tous les matins + Se balader dans l'hôtel + Jouer de la guitare + Chanter sous la douche + Rencontrer de nouvelles personnes + Aller au centre ville + Etre seul de temps en temps + Faire du sport en tout genre + Parler de tout et de rien + Faire le gamin + Prendre du temps sous la douche + Faire la fête + Danser + Boire + Les femmes + Se coucher tard + L'hiver + L'été + Le soleil + La neige + Faire du skate + Le cinéma + Les films d'actions + Écouter de la musique + Vivre dans un hôtel + Les personnes souriantes + La politesse + La drogue + Les alcools forts.

N'aime pas :

Se lever tard + Etre fatigué + La pluie + Le froid + Le vent + Ne rien faire + S'ennuyer + Les films à l'eau de rose + Ne pas manger + Manger mal + Avoir un train train quotidien + Les personnes trop timides + Les personnes trop hautaines + Les hypocrites + Les personnes qui jugent + La musique commerciale + La musique classique + Les personnes trop riches + Les enfants + Les femmes trop fleur bleue + Le romantisme + Les cachoteries + Ranger + Nettoyer + Les sodas + Le vin.

Raconte nous ton histoire!

Je fus adopté dès ma naissance par un riche couple new-yorkais. Rien d'extraordinaire en soi puisque je n'ai appris que bien plus tard que ce n'étaient pas mes parents biologiques. Étant fils unique j'accaparais toute l'attention de mes parents. Bizarrement mon père m'a toujours montré plus d'affection que ma mère, il était toujours là pour m'aider, quel que soit le problème. Il était affectueux et compréhensif pour mes soucis de petit garçon. Tout ça malgré son penchant pour l'alcoolisme, il rentrait presque tous les soirs avec son nez rouge de pauvre homme, son hoquet bruyant et son haleine acide. Il se traînait jusqu'au salon et allumait son écran géant et gueulait sur ma mère pour qu'elle lui apporte de quoi boire et manger. Pendant ce temps j'étais enfermé dans ma chambre à entendre sa voix rauque et les pas précipité de ma mère. Je l'entendais pleurer et lui ronfler. Mais tous les matins, le train train quotidien reprenait comme si rien de ne s'était passé la veille. Mon père me souriait quand je partais pour l'école et ma mère m'embrassait le front avant de m'aider à enfiler mon manteau. Je partais avec un faux sourire heureux peint sur le visage. Grâce à cela j'ai compris les ravages de l'argent, qui te promet tant de choses, tant de choses créés pour te détruire et détruire la vie que tu t'es démené à fonder.

A l'école et jusqu'au collège j'ai toujours été sérieux et attentif. Je me rappelle que j'étais toujours classé dans les élèves les plus studieux. Cela rendait fier mes parents, et donc moi aussi. Mais je ne m'en vantais pas dans la cours de récréation car tout le monde le savait déjà. Par contre, je n'étais pas considéré comme un «intello» car je ne passais pas ma vie le nez dans les livres ou à apprendre toutes les tables de multiplication. Je préférais largement me défouler en sport où j'excellais malgré ma carrure frêle, c'est d'ailleurs grâce à cela que je me suis endurci. Je ne pratiquais pas un sport particulier, j'aimais bien la boxe mais le skate-board a toujours été plus amusant. De plus je pouvais le pratiquer en dehors des salles de sports scolaires avec des amis. Cela inquiétait ma mère que j'apprécie les sports de combats mais au contraire cela ne dérangeait pas du tout mon père qui à partir de mes 14 ans me força à pratiquer régulièrement ce sport violent.

C'est à partir de ce moment que mes relations avec mes parents devinrent de plus en plus compliquées. Mon père était à tous mes entraînements à beugler comme un fou; «bas-toi!», «allez défends toi!». Et ce fut de pire en pire, il devînt fou si on peut dire, il voulait que je sois plus fort, plus musclé, plus violent. Il voulait que je fasse saigner mes adversaires mais aussi que je revienne à la maison les mains en sangs, blessées de mes combats à répétition. Il m'inscrivait à tous les combats organisés dans la ville, j'était devenu une bête pour cet homme que j'avais autrefois à apprécier. Il m'a rendu violent, agressif et impulsif. Je rentrais à la maison dans une colère noire que je n'arrivais à calmer qu'en criant, cassant tout ce qui se trouvait sur mon passage. Ma pauvre mère n'arrivait pas à me détendre, j'étais toujours à fleur de peau. Mes notes étaient de plus en plus basse et mon inscription à l'université s'éloignait de plus en plus. C'est à cet instant que je me suis mis à vraiment déconner, je sortais tous les soirs pour rentrer à pas d'heure ou la majorité du temps le lendemain midi. Je n'allais plus en cours et les seuls lieux que je fréquentais étaient des boîtes de nuits et des appartements sombres et glauques. Je me suis mis à l'alcool de façon régulière mais surtout à la drogue qui m'aidait à me détendre, plus que la violence pouvait m'offrir. Je restais des soirées entières allongé comme un cadavre entre deux amis eux aussi défoncés, je planais entre la réalité et un monde imaginaire où l'argent n'était pas synonyme de destruction. Je me sentais bien, libre et sans règles stupides à respecter.

Jusqu'au jour où je faillis rester dans ce monde utopique. Je suis passé à deux doigts de la mort, j'aurais quitté ce monde si ma mère n'avait décidé de s'inquiéter de mon état. Je me suis réveillé dans une chambre blanche à l'éclairage froid et morbide, dans un hôpital. Mes deux parents étaient assis de part et d'autres de mon lit. Ma mère était livide et tremblait comme une feuille tandis que mon père les joues encore rougies par son dernier verre me regardait avec colère. Il se gratta la nuque avec énergie avant de ma lâcher amèrement: « Tes vrais parents auraient eu honte d'un enfant comme toi! ». C'est ainsi que de statut de parents ils devinrent mes parents adoptifs et qu'ils s'éloignèrent de moi en m'abandonnant dans un centre pour toxico où ils espéraient que je retrouve la raison.

J'y suis resté de nombreux mois pendant lesquels j'ai pu suivre des cours par correspondance, j'ai appris à me détacher petit à petit de la drogue. Mais j'ai surtout eu le temps de faire des recherches sur ma vraie famille, mon ex-père m'avait annoncé de façon traumatisante mon adoption et les aveux de mon ex-mère avaient suivis. Elle m'avait donné le nom de ma famille biologique sans rien ajouter de plus qui aurait pu m'aider. A force de chercher frénétiquement Nothinway sur internet j'ai découvert à un article à propos d'un certain Nolan dont j'avais déjà vu le prénom au paravant. Il sortait de 7 ans de prison fermes et avait été accepté par un hôtel de Louisiane pour être réhabilité. Après des recherches plus précisés je me rendis compte que c'était mon frère, j'avais un putain de frère!

Dès ma sortie du centre je me suis mis à organiser mon départ. Je pourrai commencer une vie plus saine là-bas, une vie loin d'un "père" alcoolique, loin d'une famille qui m'avait délaissé, loin de toute cette drogue et ses malheurs. Mes parents adoptifs avaient tout de même accepter de me verser régulièrement de l'argent, je sentais bien que leur accord était dû au fait qu'ils voulaient s'éloigner de moi, leur "fils" drogué, leur honte. C'est ainsi que j'atterris au Golden Palace.


>As-tu souffert d'un manque d'argent ?

Je n'ai jamais vraiment souffert de manque à ce niveau là. L'argent coulait à flots et cela nous permettait de vivre dans un immense appartement en pleins cœur de New York, j'avais droit à une grande chambre avec tout ce dont je rêvais. Malgré cela je n'arrivais pas à me sentir chez moi dans cet intérieur ultra-moderne à la limite de la galerie d'art. C'est aussi à cause de cet argent que je me suis mis à boire et à consommer des substance illicites, je n'avais pas de freins. J'avais de quoi acheter tout ce que je voulais sans limites. Cet argent à causé ma perte mais elle me permet à présent de vivre au Golden Palace afin de découvrir ma famille biologique.

Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir est sûrement la premier fête à laquelle je suis allé et où je me suis amusé. C'était mon meilleur ami qui m'y avait traîné (de force). Étant un grand fêtard, il était invité à toutes les soirées que les gens du lycée organisaient mêmes celles des étudiants, disons qu'il avaient des connaissances un peu partout qui connaissaient sa réputation de metteur d'ambiance. Nous étions arrivés en retard comme à notre habitude. La maison était remplie d'adolescents en furie, je reconnaissais des gens de ma classe mais pour la grande majorité d'entre eux il m'était impossible de mettre un nom sur leurs visages, et cela ne me dérangeais absolument pas. Suivant une organisation précise nous primes quelques verres au buffet avant de nous lancer dans la masse en mouvement qui obstruait la pièce illuminée par des lasers . Je perdis Thybalt en quelques minutes à peine, sûrement avec sa proie de la soirée.
La soirée était passée à une vitesse hallucinante pendant laquelle j'ai pu rigoler, danser, parler et boire comme jamais. J'avais rencontré une quinzaine de personne qui m'avaient pris pour un grand fêtard alors que ce fut la première fois où j'ai vraiment eu l'impression d'avoir passé une bonne soirée à déconner avec de parfaits inconnus!
Je sortais donc la maison bruyante avec un grand sourire peint sur le visage, les yeux brillants et les joues légèrement rosées par l'alcool que j'avais ingurgité quelques heures auparavant. La foule se dispersa dans le jardin avant de partir par petits groupes. Certaines personnes me saluèrent d'un signe de mains tandis que certaines vinrent me donner une accolade amicale en me lançant des «À la prochaine mec!» prometteurs...