| | Camille » La machine infernale; | |
| Auteur | Message |
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Camille Potter Work to live, don't live to work.
» Ici depuis le : 22/09/2015 » Messages : 157
| Sujet: Camille » La machine infernale; Sam 24 Oct - 16:32 | |
| Camille Agathe Potter everything you touch turns to gold
▲ ID card Nom(s) et prénom(s) ›› Je me prénomme Camille Agathe Potter. Oui, comme Harry Potter mais si ça peut vous rassurer, la blague m'a déjà été faite ! Mes prénoms sont à consonances française puisque ma mère se revendique comme étant française. Autant vous dire que ma famille est très bien vue par ici ! De plus, Potter est mon nom de femme mariée. A l'origine, je suis une Ambrose !Date et lieu de naissance ›› Je suis née ici, à Leesville, un certain 31 Octobre. Mais à vrai dire, je n'ai pas toujours vécu ici. Je suis partie faire mes études à la Nouvelle-Orléans dès que j'ai pu, c'est à dire vers 14 ans ! Cependant, Leesville c'est le genre de ville qui ne vous lâche pas. Et vous savez ce qu'on dit, Home is where your mom is. Âge ›› Je vais bientôt fêter mes 26 ans ! Nationalité et origines ›› Ma mère est certaine que nous avons du sang français dans nos veines, et il est fort probable qu'elle ait raison. Mon père s'en fiche, lui. Et puis ce genre de discussion ne vient que tard le soir aux repas de famille où le vin a un peu trop coulé. Sinon, j'ai bien entendu la nationalité américaine étant née ici ! Statut civil ›› Techniquement, je suis mariée, mais rendez vous bien compte que le mariage a été la pire erreur de ma vie ! Je ne vis plus avec mon tendre époux, et ce depuis une année. Je suis une épouse volage, si vous le voulez, mais moi je me considère comme célibataire ! Occupation(s) ›› Je suis employée au Golden Palace où je suis chargée de l'animation de soirées. Entendez par là que mon binôme s'occupe de tout organiser, et que moi le soir venu j'enfile une jolie robe et mets du rouge à lèvre pour accueillir les clients avec grâce avant de jouer du piano pour les distraire. Je ne fais pas ça par passion, mais bien parce qu'il faut quelque chose pour payer mon loyer ! Non, moi, ce que je voudrais être et ce que je suis un peu, c'est artiste à part entière. Le piano n'est qu'une facette de mes multiples talents. Je sais chanter, aussi ! Mais ce que je voudrais surtout, c'est faire connaître mes sculptures au grand public. Situation financière ›› Moyenne. Je ne croule pas sous l'or, mon métier rapporte peu et je dépense tout dans la location de mon appartement qui me sert également d'atelier. Avant, je vivais décemment grâce à mes parents, puis à mon mari, mais ces temps sont révolus ! Traits de caractère ›› Drôle, aimante, amante, libertine, artiste, lunatique, procrastinatrice, chic, élégante, distinguée. Groupe ›› Golden Employees, mais plutôt admin en fait parce que je le vaux bien. | Avatar ›› Emilia Blbl Clarke ♥ Pseudo/prénom ›› Lilnash/Laura Âge ›› la majorité. D'où tu viens ? ›› du pays de la baguette et des moustaches ! Ce que tu fais dans la vie ? ›› je pleure... :') Fréquence de connexion ›› tous les jours ! Scénario ou personnage inventé ? ›› inventé de moi. DC/MC ›› pas encore ! Le mot de la fin ›› brocoli :3
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▲ Get to know you La première chose que je fais le matin, c'est éteindre le réveil. Après, je lutte pour ne pas me rendormir ou pour virer la personne qui se trouve dans mon lit, et après j'envoie un SMS à mon frère pour l'informer que je vais être en retard. Maintenant, c'est plus une question de principe qu'autre chose. ›› Je prends souvent le temps de petit-déjeuner, parce que c'est le seul vrai repas que je m'offre. Je ne mange que rarement le midi, et le soir je dîne seulement si on m'invite à manger ou bien si j'invite à manger. En revanche, je grignote entre à longueur de journée. ›› Du coup, pour compenser, je fais beaucoup de sport. Pas fan du muscle, je vais soit courir au parc de Leesville soit m'incruster à la salle de sport de l'hôtel. Je ne m'aventure plus dans la piscine après m'être fait durement engueulé par le Maître nageur. J'étais trop déçue, ce jour là, parce qu'il était mignon ! ›› Quand je ne suis pas obligée de travailler, je passe mon temps dans mon atelier qui est aussi mon appartement. Je suis sculptrice. D'où ça me vient ? Je pense être la réincarnation de Michel Ange. Mais sinon, du lycée et du cours d'arts plastiques. ›› Sinon, je ne reste pas toujours enfermée à respirer de la poussière. J'aime aussi beaucoup sortir, et rencontrer des gens. Que ce soit au musée, au supermarché du coin ou en boite de nuit. Je suis très diverse dans mon genre. ›› Ma troisième passion, c'est dormir. Ou faire l'amour. Il faut que je médite sur la question. ›› Je suis libertine, pas une catin. Et je suis une femme mariée célibataire depuis une petite année maintenant. C'est compliqué. Mais il est à la Nouvelle-Orléans et je suis à Leesville, et nous échangeons rarement alors... ›› J'ai deux frères, un grand et un petit, que j'aime énormément. Lorsque je suis pas très bien, c'est souvent vers eux que je me réfugie pour une après-midi très girly entre filles. ›› Je me ronge les ongles, ne me coiffe jamais sauf quand je dois travailler, souris comme une idiote pour un rien, n'hésite pas à utiliser de mes atouts féminins si besoin est... ›› Avec les années, j'ai appris à être positive de la personne que je suis et m'épanouis pleinement comme je suis. |
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| | | Camille Potter Work to live, don't live to work.
» Ici depuis le : 22/09/2015 » Messages : 157
| Sujet: Re: Camille » La machine infernale; Sam 24 Oct - 16:34 | |
| What we play is life.
Octobre 1989 ›› Les cris de douleur puis le cri de naissance. Nous sommes le 31 Octobre, c'est Halloween mais c'est surtout le jour de ma naissance. Je suis vivaaante ! Et en bonne santé, tout va bien. Il commence à faire nuit, Maman est fatiguée, Papa pleure, mon frère ne comprend pas tout. Juste qu'il a une petite soeur, et qu'elle s'appelle Camille. 1992 ›› Les cris de douleur puis le cri de naissance. Non, je ne suis pas l'enfant Jésus et je ne renais pas. Cette fois, c'est l'arrivée d'Etienne, le petit frère, dans la fille. Nous sommes à la maternité, Lyle me surveille dans la salle d'attente. Mais je n'ai pas besoin d'être surveillée, parce que je suis toujours sage. Ou surtout que là, je suis impatiente de voir à quoi va ressembler mon petit frère ! J'ai été très déçue. Je n'étais pas prête à voir un bébé sans dents sans sans cheveux qui ne sait pas parler. Alors j'ai pleuré toute la nuit. Maman a pleuré, et Papa a rit. Et Etienne, et bah il a pleuré aussi. Comme quoi. 2005 ›› C'est lors de ma deuxième année au lycée que ma vie a vraiment changé et pris un tournant décisif. Jusque là, j'étais la fille un peu casse-cou et garçon manqué qui a grandit avec ses frères envers et contre tous. Mais au lycée, Lyle il a décidé qu'on ne devrait plus traîner ensemble parce que je suis assez grande et qu'il a ses amis maintenant. Et Etienne avait encore une année à faire avant qu'on ne se retrouve. Alors parce que j'avais peur de ne pas savoir me faire des amis, je me suis inscrite à tous les clubs possibles : les échecs, que j'ai quitté suite à un échec de ma part d'apprendre comment jouer, la chorale que j'ai quitté parce que la moitié des personnes chantaient relativement mal, le club de musique où j'allais aléatoirement, juste pour répéter le spectacle de fin d'année parce que je prenais déjà des cours en dehors. Et le club d'arts plastiques. Où je me suis trouvé des amis mais surtout une passion. C'est décidé, plus tard, je serai artiste ! 2009 ›› Yay college ! C'est grâce au club d'art plastique que j'ai pû obtenir une bourse pour aller étudier à l'université de la Nouvelle-Orléans. Alors voilà, au revoir Leesville ! Je laisse derrière moi mon petit Etienne et mes parents. Je trouve devant moi mon futur, ma passion, ma liberté... Autrement dit, je n'ai pas eu beaucoup de mal à partir. Même si les débuts à la Nouvelle-Orléans furent difficiles et que j'ai pu rencontrer quelques déceptions (non, je ne suis pas en arts pour être au service des autres plus tard, je veux être une artiste !) je me suis vite accomodée à la grande ville. 2011 ›› J'ai rencontré Anthony lors de ma deuxième année d'étude, à une soirée étudiante un peu chic dans un bar qui se voulait bohème. Parce que j'ai compris que briller en société en présentant mes sculptures était un peu difficile, j'ai réussi à briller en société en temps que pianiste. Comme ça, les artistes et les musiciens m'aimaient bien. En fait, c'était devenu une habitude. Ce bar était devenu notre repère, à nous étudiants en arts. Mais ce soir là il y avait plus de monde que d'habitude. Mais je l'ai quand même aperçu et je me suis questionnée toute la soirée pour me rappeler d'où son visage était familier. L'une de mes trop nombreuses histoires d'un soir ? Non, je m'en souviendrais ! Et puis, mes amis ne le connaissaient pas non plus. Alors voilà, la soirée est passée et le mystère a duré. Sauf que j'ai continué à croiser Anthony par hasard depuis, qu'entre temps je me suis souvenue d'où je le connaissais - Leesville ! - et qu'un mois plus tard je me suis décidée à aller l'aborder. It's a story of a girl who meets a boy... And it's a love story. 2013 ›› Camille Agathe Ambrose épouse Anthony Potter pour le meilleur comme pour le pire. 2014 ›› Et on commence par le meilleur. Je suis devenue une Potter après deux ans de relation avec Anthony. Et oui, pendant une semaine environ j'ai fangirlé sur mon nouveau nom de famille. Et puis lorsque les autres se sont mis à faire la blague, c'était de suite moins drôle. Mais bref, donc. J'étais amoureuse, fraîchement mariée, je venais de finir mes études et l'un de mes professeurs organisait une exposition d'art pour ma promotion, aussi je fus immédiatement exposée. Les critiques sur mes sculptures loufoques étaient plutôt positives et tout allait bien dans ma vie. Sauf que le bonheur est parti aussi vite qu'il est arrivé. L'exposition s'est arrêtée au bout de trois mois et si d'autres exposants m'avaient commandé des oeuvres je n'arrivais plus à rien. A côté de ça, je n'arrivais pas non plus à tomber enceinte et nos désirs de fonder une famille étaient plus sources de frustrations que de joie. Et je n'avais pas d'emploi, aussi je passais mes journées à ne rien faire de joli et à attendre désespérement le retour de mon tendre époux à la maison. La vie de femme mariée, c'était pas si drôle que j'aurai pu l'imaginer. 2015 ›› Après une brillante proposition de Lyle, je suis rentrée à Leesville. Certes, à l'origine je devais y rester seulement un mois. Sauf que mes parents ont été assez mignon pour me mettre dehors la première semaine, Lyle la deuxième quand à Etienne... Non, la colocation ce n'était pas pour moi. J'avais loué une pièce habitable pour en faire mon atelier, et j'en ai finalement fait mon espace à vivre. Et là, l'inspiration est revenue ! Alors je suis restée à Leesville. Sauf qu'il me fallait de l'argent pour pouvoir payer mon appartement. Et mon grand frère m'a gentiment trouvé un emploi au sein de l'hôtel. M'habiller joliment et jouer du piano deux soirs par semaine ? Facile je peux faire ! Anthony est resté à la Nouvelle-Orléans, et il est possible que j'ai oublié au passage que je sois une femme mariée. Non mais comprenez vous, j'ai certains besoins... Enfin voilà. Aujourd'hui ça fait une petite année que je suis rentrée. Je vis une vie tumultueuse de femme mariée infidèle et artiste débauchée. Mais au moins, j'arrive de nouveau à créer. Et pour l'instant, c'est l'essentiel. - La vie de Camille aujourd'hui, aka. la première fiche YOLO et pas détaillée mais si vous voulez de la lecture faites vous plaisir ! :
Il est sept heures du matin, il faut se réveiller... Mais commencer par éteindre ce maudit réveil. Je pousse un soupir, grogne de façon très glamour sans doute en papillonnant des yeux un instant – le temps de m'habituer à la lumière encombrante du jour – avant d'enfin éteindre cette machine infernale. Quand c'est fait, c'est avec une grande satisfaction que je repose la tête sur mon oreiller, prête à me rendormir. Mais c'est sans compter sur un bras sauvage qui s'enroule autour de ma taille pour m'attirer contre un corps chaud, un peu dur parce que musclé mais surtout chaud. Un cri de surprise m'échappe et je lutte un peu, pas longtemps, pour retrouver ma liberté. Puis je sors du lit, entièrement nue et sous le regard plus amusé que perturbé de l'inconnu que j'ai rencontré la veille. Et c'est en toute pudicité mais surtout par sottise que je m'empare d'un oreiller pour cacher mon corps. Oui, nous avons passé la nuit à faire l'amour. Mais ça remonte à loin, c'est un peu flou dans mon esprit parce qu'il est probable que je n'ai pas bu seulement de l'eau à cet énième soirée. Cette fois, il se moque carrément de moi en riant. Puis il se redresse dans le lit, laissant le drap glisser sur son corps d'Apollon avec nonchalance et non, je sais, je ne devrais pas regarder mais pourtant je le fais et... « Bonjour ! » Il me salue avec un sourire lorsqu'il remarque mon air plus qu'équivoque. Je hausse les sourcils, avale un peu difficilement ma salive avant de répondre : « Bonjour... ? » J'ai presque honte de d'avouer que j'ai oublié son prénom. Comment ais-je fait pour oublier son prénom, alors que jusqu'ici il est l'un des plus beaux spécimens qui m'a été donné de recevoir dans mon lit ? Je ne sais pas. Des fois, je suis vraiment à l'ouest. « Anthony. » Cette fois, je grimace. Et encore une fois – décidément cet homme est très observateur – il semble le remarquer. « Tu n'aimes pas mon prénom ? » Je pousse un soupir avant de m'emparer d'un pull de j'enfile. « Plutôt à qui il s'apparente... » Je dis en me redressant. Penser à mon époux de si bon matin ne me plaît guère, et c'est peut-être pour ça que je n'ai pas retenu son prénom... « Je, eurm... Bonjour ! Je ne veux pas paraître impolie, hein, mais... Tu es vraiment très beau ! » Et il le sait, et il en joue un peu. Voilà qu'il s'est levé, donc nu comme au premier jour, et qu'il s'approche de moi. Instinctivement, je me recule. « Mais non ? J'veux dire, on n'ira pas plus loin que le petit déjeuner ? » Il hoche la tête de côté, comme peiné. « Tu es sûre ? » Cette fois, je lui fais mon regard blasé. « Oh, pour l'amour de Dieu ! » Je marmonne en français. Oui, j'ai tendance à jurer en français. Pour l'élitisme de la chose. « Anthony. Je n'ai guère envie de me battre. Tu es beau comme un Dieu, cette nuit était merveilleuse, ce n'est pas toi c'est moi. Je suis une femme mariée, d'accord ? Il faut vraiment que tu partes ! » Oh, de suite, lorsque je lance la carte de la femme mariée... C'est en me faisant une scène qu'il s'habille et quitte mon appartement, et c'est encore plus fatiguée qu'au réveil que je me dirige vers ma salle de bain pour me préparer. Malgré ça, le devoir m'appelle, et mon frère va encore râler de mon arrivée tardive.
« Lyyyle ! » Mon grand frère n'a vraiment pas l'air heureux de me voir, malgré mon air convivial et ma présente bonne humeur. Même mon câlin ne le rend pas jouasse. Alors je pousse un soupir, me campe bien droite sur mes deux pieds et croise les bras sur ma poitrine. « T'as pas le droit d'être fâché. J'ai fait mon travail hier soir, et je suis en retard tous les jours. » Alors parce que je suis en retard tous les jours, ça ne compte plus ! Lui aussi, il croise les bras sur sa poitrine. Et il prend la même expression faciale que Papa lorsqu'il nous fâche. Très bien très bien. « Partir avec un client c'est pas travailler, Cam ! Un jour, tu vas avoir des problèmes et je pourrais rien pour toi. » Je secoue négativement la tête. « Et ce jour là, je trouverai quelque chose d'autre à faire ! » Lyle, il est vachement terre à terre. Ce boulot d'animatrice à l'hôtel, je ne le dois qu'à lui. Et puis d'après lui, je devrais aussi retrouver Anthony à la Nouvelles-Orléans et arrêter mes aventures d'un soir avant que ça ne se termine mal. Lyle, je l'aime. Mais des fois, il est quand même un peu énervant à se prendre pour notre père. Mais. Je l'aime ! « Je suis fatigué de vous baby-sitter, toi et Etienne. Vous, les artistes, vous êtes vraiment a pain in the ass ! » J'éclate de rire en haussant les épaules. « Que veux-tu, on le vaut bien ! » Ceci est un argument d'autorité. Mais parce qu'on n'a pas que ça à faire, la leçon de morale est terminée et la prochaine soirée est à préparer. Mais parce que parcourir la liste des prochains arrivants à Leesville en voyage initiatique ou je ne sais quoi n'est pas très passionnant, mes pieds se retrouvent vite sur la table et mon esprit divague. « Est-ce que tu as des nouvelles de Etienne... Genre, des vraies nouvelles ? » Etienne, il est artiste lui aussi. Mais lui, il écrit. Il a déjà publié plusieurs recueils de poèmes, et un roman. Mais ça lui est monté à la tête, et maintenant il ne travaille plus. Mais n'écrit plus. L'impasse de dingue. Lyle pousse ses papiers en même temps qu'un soupir. « Non, c'est l'habituel discours. Il cherche son Arthur Rimbaud féminine. » Si je me crois être la réincarnation de Michel Ange, Etienne est convaincu d'être celle de Paul Verlaine. Et franchement, c'est pas très glorieux. « Je vais lui envoyer Anthony. » Regard dubitatif. « Tu as des nouvelles d'Anthony ? » Lyle, il a toujours aimé son beau-frère. Presque autant de moi, c'est fou ! « Non. » Enfin si, parce qu'il m'envoie toujours un mail par semaine pour prendre de mes nouvelles. Mais je réponds jamais. Alors non. « Vous êtes irrécupérables. » Conclusion. La prochaine fois que je sculpte Lyle, il sera moche.
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