another one bites the dust (nastia)

Malgré le fait qu'elle n'ai pas réussi ses études, elle reste une grande amoureuse de la littérature, comme l'appuient la centaine de livres qui s'entassent dans sa bibliothèque personnelle. Elle adore lire, au chaud, sous sa couette, avec une tasse de chocolat chaud. La librairie reste une de ses destinations de shopping préférées. ▲ Cette grande enfant est depuis toujours, fascinée par les comics et tout l'univers qui tourne autour. Tous les héros de son enfance, les défenseurs de la justice, les super-pouvoirs, c'est quelque chose qu'elle apprécie énormément. ▲ Les fleurs, c'est pas un travail qu'elle a choisi au hasard, au final. Pas seulement à cause du Golden Palace (même si c'est un 60%, en tout cas, honte à elle) mais aussi parce qu'elle aime la nature. Les fleurs, les arbres, les plantes, c'est fascinant, c'est beau, ça vit, c'est incroyable. ▲ Gourmande dans l'âme, la cuisine et plus particulièrement la pâtisserie, c'est son dada. Elle ADORE préparer de petites viennoiseries, qu'elle ramène au magasin, des petites gourmandises qu'elle laisse pour ses parents le matin, ou simplement pour se goinfrer devant un petit Marvel après le travail. ▲ Les hommes, c'est quelque chose d'étrange. C'est quelque chose qui semble un peu inaccessible, un peu difficile à cerner. Ce n'est pas ce avec lequel elle est le plus à l'aise. Elle a essayé quelques trucs mais c'est plutôt le genre de fille mal à l'aise, timide, à tout détruire de maladresse et à rougir sur commande. ▲ Mademoiselle ne tient absolument pas l'alcool, ce qui peut occasionner des situations aussi bizarres que drôle, humiliantes de son point de vue. ▲ Nastia aime le foot, aussi étrange que cela puisse paraître : elle regarde des matchs depuis qu'elle est gamine, elle a pratiqué quelques années et c'est aussi grâce à ce sport qu'elle a découvert Danie, l'homme de sa vie. ▲ En parlant de lui, elle ne saurait expliquer cette fascination qu'il exerce sur elle. Il est beau, élégant, doué, il possède un sourire Colgate qui l'émoustille au plus haut point. Bref, elle l'idolâtre et personne ne PEUT PAS ne PAS en avoir entendu parlé de sa bouche. ▲ Elle apprécie également la photographie : elle se balade presque tout le temps avec son appareil dans son sac, histoire de ne pas manquer la photo du siècle. Elle s'amuse de tout et de rien, de moments badins, de paysages uniques, de sourires, de regards, de végétaux aux couleurs chatoyantes. Un petit plaisir, en somme. ▲ Depuis toujours, Anastasia c'est la vraie fille. Celle qui aime se coiffer, se maquiller, prendre soin d'elle, passer des heures dans les magasins à choisir diverses tenues déjà d'avance. C'est un contraste étrange avec sa passion pour le foot et les comics mais c'est un fait. Il est rare qu'on puisse la voir débraillée ou très peu apprêtée. ▲ Son genre musical ? Elle adore le rock, le hard rock parfois. Le rockabilly, où elle peut se déchaîner sur un twist. C'est une grande fan de musique et elle ne pourrait pas vivre sans, c'est son moyen d'exorciser, de décompresser.

▲ Nastia est née en Russie, dans la ville de Moscou. Elle ne sait rien de ses parents, ne connaît nullement la raison pour laquelle elle a été abandonné mais elle se dit simplement que ça a été une chance. Une famille perdue pour une autre retrouvée, encore meilleure : aimée, choyée, elle n'aurait pu rêver mieux. Elle laisse pourtant à penser parfois, à s'imaginer quelle aurait été sa vie si elle était restée là-bas, si le Destin en avait décidé autrement. Elle n'en a aucun souvenir, c'est certainement mieux comme cela, aucun regret, aucune tristesse. Sa vie est américaine mais elle n'oublie quand même pas d'où elle vient, cela coule dans ses veines, cela se rappelle dans son prénom. Elle aurait simplement aimé parler russe, c'est beau, c'est beau, c'est classe et c'est pratique avec ceux qui viennent résider au Golden Palace. ▲ La jeune fille est la quatrième de la famille, même si elle est la seule à avoir été adoptée. Personne n'a jamais fait de distinction entre les enfants Kennedy, Anastasia étant même protégée par un trio de garçons prêts à jouer de leurs poings si l'on osait embêter leur princesse. Malgré sa féminité évidente, vivre en si grande compagnie masculine n'a pas été aisé et il lui a fallu se faire sa place, jouer des coudes, apprendre les codes et s'intégrer parmi eux. ▲ Étant gamine, la demoiselle était la douceur, le calme, la gentillesse incarnée : la petite fille fragile qui se faisait parfois martyriser par les garçons. Elle se souvient cependant d'un petit garçon, un défenseur qui survenait toujours pour prendre sa défense et qui avait un sourire rayonnant. On ne lui avait rien demandé mais il venait, il prenait des coups mais il veillait à ce qu'elle ne soit pas en danger. Elle l'a perdu de vue quand elle est partie de Cleveland avec ses parents, direction Leesville. ▲ C'est à l'école primaire qu'elle a rencontré sa bande d'amis actuelle : cette petite blonde qui dealait des compotes afin de se faire des amis, l'autre brunette beaucoup plus brute de décoffrage. La petite russe qui se rajoute au duo, aussi facilement qu'un couteau dans une motte de beurre. Et Paul, l'âme virile qui s'invite comme la cerise sur le gâteau. Et depuis, ça ne s'est jamais arrêté, ça a grandi, ça s'est affiné, complexifié pour certains, approfondi pour d'autres. ▲ Mordue de lecture, de littérature, elle a tenté des études dans ce domaine, avant de se rendre compte que malgré son amour pour cet art, elle n'était pas faite pour rester à travailler derrière un bureau et rédiger des dissertations. Le choix a été amèrement accepté par ses parents sous condition qu'elle se trouve un travail et ce fut fait dans les temps : apprentie fleuriste. L'argument de base étant qu'elle allait pouvoir fouler le sol du Golden Palace et avoir la chance de rencontrer son idole. ▲ Finalement, elle apprécie vraiment ce qu'elle fait, ce mélange de verdure et de créativité, d'inventions éphémères et délicates, pour toutes les occasions. Elle se débrouille bien, elle aime le contact avec les clients, elle s'y plaît. Même si le salaire n'est pas le plus haut, c'est une passion en devenir, de plus en plus. Elle se joue des couleurs, des matières, des mouvements, elle crée et elle y met toute l'affection qu'elle possède dans ses arrangements, dans ses bouquets. Elle découvre ce monde difficile et complexe, elle apprend de plus en plus, elle débute dans un autre monde.