Martin Thompson - de Quart-arrière à PDG d'une équipe!

Après une bonne douche, je prends un café bien noir sans sucre et sans lait. - Je vais voir mon barbier pour mes cheveux aux trois semaines - Je mange souvent des biftecks, des côtelettes, des pâtes, etc. - Je ne suis pas un fervent amateur d'alcool mais quand j'ai envie de boire quelque chose de fort, je commande un bourbon sec. - J'aime jouer des tours quand j'étais joueur pour détendre l'atmosphère mais j'ai modéré avec l'âge. - J'ai été à tous les villes américaines et ceux que j'apprécie le plus sont New York, Chicago et Miami. - Mon péché mignon est le chocolat, j'en mange de toutes les façons - Côté musique, je joue de la guitare et j'écoute du rock, du pop, du jazz et du blues - J'avais eu un chien quand j'étais petit, un labrador nommé Chacky et je l'ai perdu quand j'ai commencé mon secondaire. Aujourd'hui, j'ai des animaux de ferme et deux chiens. - Pour me reposer, je fais de l'ébénisterie, je lis des livres, je fais de l'exercice physique et comme étant un sportif, je m'adonne à la pêche et je fais de la natation! Je fais aussi de la voile et je possède un yacht personnel- J'avais eu une femme dans ma vie mais malheureusement, le football ne faisait pas partie de ses intérêts - Si je n'étais pas un professionnel, j'aurais eu mon diplôme en médecine ou devenu dentiste. Avoir ma propre entreprise était envisagé dans mes plans d'avenir. - Quand je prends ma douche, il m'arrive que je mette à chanter et je possède une voix très douce. - Je suis régulièrement les séries policiers, les téléromans et, bien entendu, je surveille attentivement les actualités sportives. - Je parle couramment quatre langues: anglais, français, espagnol et allemand. J'entreprends des cours de langue asiatique pour me faire connaître en Asie et du russe. - Malgré que je suis un enfant de Leesville, ma résidence principale est à San Francisco mais mon père est un cultivateur bien aimé de sa communauté. - La pâtisserie est un art auquel je maîtrise le plus, je prépare mes gâteaux, mes muffins et mes cupcakes pour les enfants des joueurs de mon équipe à l'occasion de leur anniversaire, de Noël et d'un occasion spécial! Côté cuisine, je suis maître de faire des salades et j'aime faire mon propre petit-déjeuner! - Dans mon domicile de Californie, j'ai deux voitures et je possède mon propre jet privé! L'une de ces voitures est une Volkswagen Jetta. - Je ne peux pas me priver du sport fétiche des Canadiens: le hockey et j'avais pratiqué quand j'allais voir mes amis en hiver. Par ailleurs, je suis abonné au réseau de la LNH pour suivre les matchs.

Leesville, 1951.

Harold Thompson est un fermier reconnu pour ses récoltes abondantes d'avoine, de sarrasin et de maïs. Il a remporté trois fois le prix du meilleur producteur agricole du sud de la Louisiane et a épousé une fille de l'Oklahoma en 1944 pour échapper à la guerre. Je vis le jour à la maison familiale pendant une grosse averse et j'ai grandi dans un environnement où mon père exigeait que j'accepte mes responsabilités! Allant à l'école primaire, j'ai pu entrer à temps pour aider à faire la traite des vaches laitières pendant que ma mère préparait les repas! J'avais deux frères aînés nés en 1945 et 1947 et un soeur née en 1948 avant que trois autres membres s'ajoutent en 1954, 1958 et 1960. En novembre 1963, je commençais mon lycée lorsque nous apprenons la triste nouvelle de l'assassinat du président Kennedy, un homme que mon père aime pour ses idées!

1963-1969

Puisqu'il y a aucune école secondaire à Leesville, mon père m'a parlé de faire ma vie ailleurs. Il m'a envoyé chez mon oncle George, qui a un salon de barbier dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans. J'habitais chez lui à la condition que je me fasse couper les cheveux à tous les trois semaines à son salon. Je me suis mis à travailler sur mes études mais je fus subitement piqué par le football américain. J'aimais suivre les activités de la NFL mais je ne voyais pas du tout à quel point j'ai un talent inné pour être quart-arrière. Dès ma première année, je m'améliorais et l'équipe devient plus compétitive à chaque saison. La guerre du Vietnam fait rage et l'armée ainsi que les Marines font appel aux jeunes américains pour leur patriotisme et leur engagement. Cependant, il y a des recruteurs pour des universités privées qui viennent assister aux parties de l'école et plusieurs ont remarqué ma finesse d'exécution sur le terrain. J'étais flatté que Harvard, Columbia et Yale m'aient proposé une offre pour jouer ainsi qu'une bourse préparatoire. Quelques semaines plus tard, ce fut autour de Dartmouth dans le New Hampshire d'envoyer leur éclaireur. À la fin de mon stage de lycée, j'ai parlé à mon oncle ainsi qu'à mes parents et pour mon bonheur personnel, j'ai accepté de jouer pour les Bruins de l'Université de la Californie à Los Angeles. Malheureusement, ce fut l'époque de la contestation massive contre le recrutement militaire et plusieurs de mes compatriotes de la Louisiane sont massivement mobilisés par le service sélective dès qu'ils ont eu l'âge de 21 ans... sauf s'ils sont aux études! Dès l'obtention de mes 18 ans, j'ai été au bureau de recrutement de l'armée de terre pour m'enregistrer pour le service sélective. La seule option de résister au service, c'est de faire mes études à temps pleine et j'ai l'intention de suivre jusqu'au bout.

1969-1973

Après avoir fait mes valises et pris le train pour m'installer à Los Angeles, je suis admis dans le département d'histoire mais mon rêve est de jouer au football professionnel. Malgré une première saison assez nébuleuse pour ma part, nous avons terminée avec 8 victoires mais pas assez suffisant pour remporter le championnat! J'ai travaillé très fort pour garder ma place dans l'équipe et ça vaut le coup car en 1971, je suis devenu le quart-arrière partant. Cependant, avant le début de la saison 1970, le coach Proteroe m'a convoqué dans son bureau pour me dire que l'armée veut que je me présente aux examens médicaux pour le service et, probablement, être envoyé au Vietnam. Conscient des risques si je refuse, je retourne à la Nouvelle-Orléans pour passer ces examens et le recruteur a été informé que je suis présentement aux études. C'est en septembre 1971 que j'ai reçu ma demande d'exemption pour le service et l'armée ne m'a plus rappelé par la suite en raison de mes succès comme sportif. C'est en 1973 que j'ai connu ma saison exceptionnelle, ce qui m'a permis d'être vu par plusieurs recruteurs professionnels. On m'a souvent raconté divers rumeurs comme quoi Pittsburgh me repêchait en première ronde. D'autres équipes comme San Francisco, Miami, Chicago et la Nouvelle-Orléans me désirent dans leurs rangs. Pourquoi Chicago? Puisque mon grand-père paternel a un cousin qui est maire dans les années 20, William Hale Thompson. Finalement, je reviens dans ma Louisiane natal puisque les Saints me repêchent et je fais partie de l'édition 1974 sous la direction de John North.

1974-1981

J'ai été Quart-arrière suppléant pendant trois ans avant d'avoir ma chance en 1977. Malheureusement, les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas: en 1979, j'ai passé une bonne partie de la saison en train de soigner un étirement musculaire et en 1980, à la suite d'une saison désastreuse, la direction a pris la décision d'engager Bum Philips, un Texan, pour diriger la formation. Je vous dis qu'il porte bien son nom car il ne me porte pas dans son coeur. Il m'a laissé sur le banc durant une bonne partie de la saison 1981 et avant même la fin de la saison en cours, j'ai fait intrusion dans le bureau du directeur général pour exiger une transaction, prétextant que je suis fatigué de me faire promettre ma place comme partant. Mon souhait fut exaucé car les 49'ers de San Francisco me font signer un contrat alléchant de 10 ans.

1981-1996

Ce que je vis en ce moment devient un rêve de jeunesse car je joins une formation qui est dans la ligue depuis plus de 30 ans. Ils ont remportés trois championnats de conférence d'affilée dans les années 70 et cette année, ils ont mis carte sur table pour faire la meilleur saison de leur histoire! Tous les morceaux sont mis en place pour se rendre jusqu'au Super Bowl et comme promis, nous sommes rendu au domicile des Lions de Détroit après avoir battu les Giants de New York et Miami pour affronter les Bengals de Cincinnati à la seizième édition. Du jeu enlevant et inspiré ont perdu aux 49ers de remporter leur premier championnat de la finale. Ce fut le début d'une longue carrière de 15 ans et je ne suis pas mécontent de ma décision de joindre une équipe de l'Ouest américain. Quatre autres championnats du Superbowl s'en suit, ajoutant une dizaine de championnats de divisions. J'ai adoré le public de San Francisco, quoique que je fus adulé dans la côte Est et le Mid-West. Cependant, j'ai un peu plus de misère avec le Texas surtout avec ma petite escarmouche avec Bum Philips avant mon départ pour l'Ouest.