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 She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]

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Elsa Osbourne

Elsa Osbourne
There's no place like home.


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MessageSujet: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptySam 31 Oct - 17:43



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


« Il faut manger aussi, hein ! » Avec un sourire, je relève les yeux vers Maria et hausse doucement des épaules. Je n'ai pas faim, pourquoi devrais-je me forcer à prendre un petit déjeuner ? « Je me nourris exclusivement de cigarettes, Maria. » Elle lève les yeux au ciel et retourne à la cuisine, me laissant à mes pensées. Assise à la table de la salle à manger, je contemple le jardin d'un air absent. Je pense à Nolan, mais également à ma vie ici en général. Si les choses ne s'arrangent pas avec lui, je n'aurais aucune raison réelle pour rester dans cette ville et en même temps, je devais admettre que je ne m'y déplaisais pas. C'était plus calme que New-York, certes. Mais j'aimais mon travail, et j'aimais le fait de pouvoir garder un œil sur Nolan malgré tout. Avec un soupir, je tirai une bouffée sur ma cigarette, la fumée s'échappant lentement de mes narines. Pour être honnête, je n'avais aucune idée de ce que j'allais pouvoir faire aujourd'hui : Peut-être un peu de shopping ? Puisque je ne travaillais pas, autant utiliser mon temps à bon escient. Shopping, donc... Il fallait absolument que je me rachète des sacs à main, ça tombait bien. Et quelques paires de chaussures. Aucune femme ne devrait être obligée de vivre sans posséder au minimum une cinquantaine de paires de chaussures. Je soupirai de nouveau, prenant une gorgée de l'eau citronnée que je m'étais préparée quelques instants plus tôt. Ah, la Louisiane... Son calme déroutant. J'étais tellement peu habituée à ce calme qu'il m'en avait réveillée à une heure pas possible mais en même temps, je n'ai jamais été une grosse dormeuse à New York non plus. Sauf qu'à New York, j'avais tous les jours une centaine de choses à faire... Mais sous surveillance, bien sûr.

J'écrase ma cigarette, Maria déboulant dans la pièce comme une tornade pour aller ouvrir en grand la porte vitrée donnant sur le jardin. L'odeur de cigarette la gêne, je le sais bien. Mais en même temps, je suis chez moi, n'est ce pas ? Maria est en réalité la femme de ménage qui vient tous les deux jours s'occuper de ranger et nettoyer un peu la villa, et ce bien qu'il n'y ait pas grand chose à ranger ou laver. En vivant seule, on ne peut pas dire que je mettais une tonne de bazard dans la villa. Et puis, je n'étais pas du genre à tout laisser en plan derrière moi et attendre que la femme de ménage nettoie, bien au contraire. Je n'avais pas besoin d'une femme de ménage, pour être honnête. Mais je crois que je me sentais un peu seule, et que cette présence régulière me faisait du bien. Mère de trois garçons, Maria faisait partie de ces femmes que j'admirais et auxquelles je n'aurais pourtant jamais voulu ressembler. Elle trimait nuit et jour pour faire bouillir la marmite alors que son mari passait ses journées sur le canapé, prétextant ne pas avoir trouvé de travail ce jour là non plus. Pauvre Maria... J'éprouvais une réelle sympathie pour elle. Elle était gentille, j'aimais l'avoir près de moi. « Si vous étiez ma fille, ça ferait longtemps que je vous aurais remonté les bretelles ! » Elle jette un regard mauvais à mon paquet de cigarettes tandis que je ris, ne pouvant m'empêcher de trouver son expression amusante. Elle me gronde comme si j'avais 12 ans, ce qui est à vrai dire plus hilarant qu'autre chose. « Je sais bien, Maria. Je sais. » Je souris encore quelques instants avant de laisser échapper un nouveau petit soupir et me redresser. Bon. Il devait bien être 9h passées, à présent. Et vu que je ne comptais pas prendre de petit déjeuner plus copieux que celui-ci... Peut-être était-il temps d'aller t'habiller, Elsa ?

Je pris quelques secondes pour m'étirer, puis renouai correctement la ceinture du long peignoir de velours que j'avais passé par dessus ma nuisette avant de descendre. Je me relevai, prenant sur mon passage mon verre ainsi que mon cendrier que j'allai vider à la cuisine lorsque quelqu'un sonna à la porte. Étrange. Je fronçai doucement les sourcils, ressortant de la cuisine pour aller ouvrir alors que Maria se pressait déjà. « Laissez, laissez. » Bon. Très bien. Mais qui pouvait me rendre visite si tôt un samedi matin ? Je n'étais pas du genre paranoïaque mais malgré tout, une mauvaise impression me taraudait soudain. Pour autant, je m'efforçai de rester calme et pris une profonde inspiration tout en allant au salon, attendant que Maria ne revienne me dire ce qu'il en était. D'un air absent, je jetai un bref regard aux quelques sculptures et tableaux qui se trouvaient dans la pièce. Certains de ces tableaux portaient des noms très prestigieux... D'autres, moins. L'important pour moi, c'était surtout de me sentir bien chez moi et sincèrement, je devais bien avouer que j'appréciais cette villa : J'appréciais sa taille, sa décoration épurée, ses sols chauffants et le raffinement de ses plafonds moulés. Et j'appréciais aussi le fait de n'avoir pas dépensé un seul centime de ma poche pour avoir tout cela, c'était évident.

C'est alors que j'entendis Maria revenir et me retournai, me figeant intérieurement sur place. Finn. Finn qui semble très, très en colère. Alors là... Je devais bien avouer que je ne m'y étais absolument pas attendue. D'accord, j'étais partie du jour au lendemain sans laisser d'adresse et en dépensant allègrement son argent et pourtant, je n'aurais jamais pensé qu'il vienne jusqu'à Leesville. Pour être honnête, je pensais plutôt recevoir une demande de divorce que j'aurais signé sans mal, puisque nous n'avions de toute manière jamais signé de contrat de mariage. J'aurais emporté la moitié de sa fortune avec moi, et... Et quoi, Elsa ? Visiblement, tu t'es trompée. « Chéri. » dis-je d'une voix posée tout en me forçant à sourire, et ce bien que mon sang se soit littéralement glacé dans mes veines. Que Finn ait quitté New-York pour venir me retrouver n'annonçait rien de bon, j'en étais persuadée. « Quelle bonne surprise. » continuai-je de la même voix, comme si tout était parfaitement normal, alors qu'au fond j'étais très clairement paniquée. Je ne savais pas quoi faire, et j'avais justement besoin de temps pour trouver quoi faire. « Tu m'accordes une seconde ? » demandai-je tout en me détournant de lui sans même attendre de réponse. « Maria, je pense que ce sera tout pour aujourd'hui, merci.  » J'adressai un sourire faussement détendu à une Maria qui me regardait avec de grands yeux ronds. Elle n'avait jamais entendu parler de mon « mari », et elle ne comprenait sans doute absolument pas ce qui était entrain de se passer ni ce que ce grand brun visiblement remonté pouvait bien me vouloir. Cependant, elle hocha rapidement la tête, s'essuyant les mains sur son tablier tout en lançant un regard légèrement inquiet vers Finn. « Ca vous ennuierait de revenir demain matin ? Pour terminer votre travail... » Et t'assurer que je suis toujours vivante, aussi. Elle accepta avec une légère hésitation et je la remerciai d'un sourire, l'observant quitter la maison avant de tourner de nouveau vers Finn et de prendre une grande inspiration. Et maintenant ? Maintenant, on se prépare à la colère d'un mari abandonné par sa femme intéressée, Elsa.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyDim 1 Nov - 17:05





She's a maneater
She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love



J'attends, je ne sais pas trop quoi en fait, mais j'attends. Peut-être le bon moment. Peut-être d'être prêt. Peut-être que je repousse l'échéance parce que je crains atteindre alors un point de non retour. Je suis un peu paumé et cela ne me ressemble absolument pas, mais vraiment pas du tout. D'ordinaire, tout est carré et précis dans ma tête, je sais où je vais, je connais mes plans et ce contrôle me convient très bien puisqu'il m'évite de mauvaises surprises. J'ai cependant appris à mes dépends qu'un total contrôle n'était parfois pas suffisant et ce, grâce à Elsa, ou plutôt à cause d'Elsa. Mieux vaut choisir les bons mots la concernant. Ce n'est pas grâce à elle si je suis dans cette foutue chambre d'hôtel en train de faire les cents pas mais à cause d'elle, nuance. Traîtresse qui a pris la fuite sans rien me dire du tout mais qui a continué à se servire goulûment des mes cartes de crédits. Quand le détective m'a demandé pourquoi je ne bloquais pas les dites cartes de crédit, je lui ai répondu que je ne savais pas alors qu'en vérité, je savais très bien pourquoi je n'ai pas bloqué les cartes : je ne voulais pas qu'elle se doute que j'étais dans une colère noire. Je voulais qu'elle pense être tranquille, à l'abri, sans avoir rien à craindre de moi alors qu'en réalité, elle avait tout à craindre. Je voulais la surprendre, la prendre sur le fait, la mettre face à ses actes, face à ses responsabilités : face à sa perfide trahison. Alors, qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi ne l'ai-je pas encore fait ? Pourquoi ne suis-je pas encore allé la trouver ? Je l'ai vue, je l'ai observée, je l'ai vu traîner autour de ce type qui travaille à l'hôtel mais pour l'instant, je n'ai pas trop cherché de renseignements sur le dit type : je dois d'abord m'occuper de notre relation à Elsa et moi avant de m'attaquer à celle qu'elle a avec ce mec. J'aurais pu penser qu'elle est partie pour lui mais vu les regards qu'il a pu lui lancer lorsque j'étais judicieusement caché... Non, il n'est pas ravie de la voir, peu importe ce qu'elle lui veut. Et j'imagine d'ailleurs qu'elle ne va pas être ravie, elle, de me voir non plus. Et moi alors ? Vais-je l'être ? Ravi ? C'est absolument pathétique à dire mais c'est probable. Bien sûr je suis très en colère et jamais je ne lui pardonnerai complètement ce qu'elle a fait mais je l'aime comme un fou et elle me manque alors, dans le fond, la voir va me faire plaisir.

Pathétique je vous ai dit.

Les jours passent et je finis par me décider tout simplement parce que j'ai l'impression de devenir fou enfermé dans cette chambre d'hôtel. Il faut que j'aille la voir, il faut que je parvienne à passer cet étape et la suite... Eh bien nous verrons bien mais j'ai bien l'intention de la faire rentrer avec moi à New-York. J'enfile un jean, une chemise mauve, mes chaussures noires et ma veste en lyn. La veste restera finalement sur la banquette arrière de ma voiture de location car il fait chaud et humide : pas besoin de veste. J'ai du mal à m'habituer à ce climat qui change radicalement de New-York, à savoir si je peux finir par l'apprécier ou non, la question ne se pose pas puisque je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans le coin. Je règles mes comptes avec Elsa, je découvre qui est le type, et je la ramène à la maison, point. Lorsque je me gare devant chez elle, je jette un coup d'oeil à ma montre et soupire avant de couper le contact et de rester là à observer la maison : il est à peine 8 heures. Je me suis levé tôt, comme d'habitude, j'ai été courir comme d'habitude, et je n'ai même pas prêté attention au fait qu'il était si tôt. J'hésite puis me donne une heure : sonner à 8 heures ça ne se fait pas. Sonner à 9 heures, c'est déjà plus raisonnable alors je vais attendre une petite heure. Je pourrais en profiter pour passer un coup de fil à Thomas, mon assistant, mais je n'ai absolument pas la tête à penser aux affaires et il ne découlerait rien de bon de cette conversation alors mieux vaut ne rien faire. Cependant, ne rien faire donne tout le loisir de penser et je ne cesse de me repasser en boucle l'attitude d'Elsa durant les dernières semaines qui ont précédé son départ, je repense à son attitude même bien avant cela. J'ai été tellement naïf... Enfin, pas complètement, je savais bien que mon argent l'intéressait mais j'ai osé croire qu'elle allait finir par m'aimer au moins eu peu mais il faut croire que c'était trop demander.

Un coup d'oeil à ma montre : 8h43. Mon cœur s'emballe tandis que je jette à nouveau un regard en biais à la maison. Qu'est-ce qu'il va se passer là-dedans ? Comment vais-je réagir de me retrouver face à elle après ces semaines de séparation ? Et elle, que va-t-elle me dire ? Va-t-elle s'excuser ? Va-t-elle me claquer la porte au nez ? Non, elle n'oserait pas... Quoiqu'elle est déjà partie sans rien dire alors...

Autre coup d'oeil à ma montre : 8h56. Quatre minutes et je sors de cette voiture. Mes poings se crispent, mes phalanges me font mal. Elle est à la fois si près et si loin.

Montre : 8h59. Allez. Il est temps.

Je sors de la voiture, glisse les clefs dans la poche avant de mon jean et à mesure que je m'approche, l'appréhension monte dans les tours de façon assez brusque et violente : est-ce que ma réaction en la voyant va être également brusque et violente ? Je ne peux être certain de rien. Arrivé devant la porte, je prends une profonde inspiration et sonne : plus de retour en arrière possible. Lorsque la porte s'ouvre, je fronce les sourcils puisqu'il ne s'agit pas d'Elsa. Mon regard sur pose sur la femme qui, à en juger par sa tenue, est une femme de ménage. Ma colère monte alors soudain en flèche : Elsa a carrément tout le confort qu'il lui faut et grâce à qui ? Je prends sur moi pour ne pas pousser la femme de ménage et trouver Elsa : la pauvre femme n'y est pour rien si elle travaille pour une profiteuse. Je me présente donc avec politesse, avec les bonnes manières qui sont les miennes bien que je soit tout bonnement incapable d'esquisser le moindre sourire. Elle semble hésiter un moment puis me dit de l'accompagner. J'entre, attends qu'elle referme la porte derrière moi puis la suis à l'intérieur de la villa qui est, je ne peux manquer de le remarquer, divinement bien décorée : les goûts d'Elsa ont toujours su me faire plaisir mais, voir ces sculptures et peintures me met là encore en colère. Elle s'est installée. Véritablement installée. Elle, qui est là, plus très loin maintenant. J'aperçois sa chevelure et je crispe la mâchoire : je l'aime oui mais l'apercevoir, rien que là... J'ai des envies de meurtre. Lorsqu'elle se retourne et me voit, je m'arrête de marcher et me contente de la fixer en silence, brûlant intérieurement de rage. C'est pire encore lorsqu'elle ose m'appeler « chéri » en accrochant son sourire aussi faux qu'elle sur les lèvres. Elle poursuit en disant que c'est une bonne surprise et un bref rire amer s'échappe de mes lèvres : quelle bonne comédienne... Lorsqu'elle me demande si je peux lui accorder une seconde, pour toute réponse je croise les bras. Je la laisse s'approcher de sa femme de ménage tout en l'observant en coin. Je vois sa tenue, je vois ses bijoux et j'enrage. Quand je pense que j'ai, moi, payé pour tout ça.... Elle congédie, plus gentiment que je ne l'aurais cru, sa femme de ménage tout en lui demandant de bien vouloir revenir demain. La porte se referme et ce n'est qu'à ce moment-là que je décroise les bras et fait quelques pas au milieu du salon : l'endroit est somptueux et très grand. J'entends les pas d'Elsa derrière moi mais ne me retourne pas pour la regarder.

« Je comprends pourquoi je n'ai pas reçu de demande de divorce : c'est tellement grand ici que tu as dû les perdre après les avoir remplis. » je dis soudain d'une voix froide, amère et la gorge serrée. « Mais en fait, tu n'as jamais rempli aucun papier puisque tu t'es contentée de t'en aller sans me laisser le moindre mot. » Un silence. « Par contre, tu n'as as pas oublié de prendre tes affaires et mes cartes de crédit. On peut dire que tu ne perds pas le nord. »

« Ses » affaires et « mes » cartes oui : j'insiste bien sur les mots. Elle me connaît assez bien pour savoir qu'elle est en très mauvaise posture. Je continue à m'avancer glisse ma main sur une ravissante sculpture en fronçant les sourcils.

« Tu n'a pas perdu de temps pour prendre tes aises ici... » je souffle plus bas.

Et c'est là que je me retourne pour la regarder. Dieu qu'elle est belle. C'est terrible qu'une si belle femme soit capable de si terribles choses...

« Alors ?... Qu'est-ce que tu fais là ? » je termine par lui demander.

Je la regarde. Je la dévore du regard même et ça me frappe de plein fouet : je l'aime et je la déteste.

Je l'aime autant que je la déteste.
Et j'ai envie de tout briser dans cette foutue villa.



acidbrain

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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyDim 1 Nov - 18:23



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Encore une fois, le temps était venu pour moi d'assumer mes actes. Pourtant, je dois bien avouer que cela avait été beaucoup plus facile face à Nolan : Peut-être parce que je ne me sentais pas menacée comme je le sentais à présent. J'avais l'impression d'étouffer et pourtant, je m'efforçais de rester parfaitement calme, parfaitement détendue. Comme si tout était normal. Or, rien dans cette situation n'était normale : J'avais quitté mon mari obsessionnel sans un mot, et voilà qu'il déboulait chez moi pour me demander des comptes. Encore une fois, j'eus l'impression d'être allée trop loin avec lui : Trop loin en l'épousant, trop loin en le quittant... Mais en même temps, je ne regrettais pas une seconde ces choix. En l'épousant, j'avais fait de moi une femme riche. Sincèrement, ce n'aurait pas été un mauvais marché si Finn ne s'était pas montré à ce point... Je ne sais pas. Fou ? En tout cas, je le voyais comme ça personnellement. D'accord, il était extrêmement séduisant et d'accord, nous avions les mêmes goûts mais à côté de ça, il m'avait été totalement impossible d'accepter de devenir sa chose, sa poupée. Je n'étais pas une poupée. Je n'étais pas une femme qu'on enferme dans une cage. Le véritable problème, c'était ça. Le fait d'être suivie, épiée et écoutée en permanence. La vérité c'est que sans cela, je serais très probablement restée auprès de lui à New-York. Pourquoi serais-je partie ? J'avais tout ce que je voulais, j'adorais cette ville et pour être honnête, la compagnie de Finn ne m'était pas désagréable. Au contraire. Je l'appréciais énormément, au fond. D'accord, ce n'était pas de l'amour mais après tout, depuis quand l'amour maintenait-il les mariages debout ? Peut-être qu'au début, on se marie par amour, mais après quelques années... On reste à cause de l'argent, des enfants ou des prêts qu'on a encore sur le dos. On reste parce qu'on le doit. Je serais restée, si Finn n'avait pas eu si peur de me perdre. Mais c'était ainsi. Le marché ne fonctionnait pas entre nous, point final.


Comment le lui expliquer ? Pour être honnête, je ne savais pas si je me sentais réellement le courage de le lui expliquer. Comment dire à un homme qui vous aime – car oui, je pensais sincèrement que Finn m'aimait- que ce n'est pas réciproque et qu'il vous fait presque peur ? Enfin, « presque »... Pour le coup, il me faisait carrément peur, rien dans son attitude n'aurait pu me mettre à l'aise. Il fulminait, je le voyais bien, et le léger rire amer qu'il avait laissé échapper lorsque je l'avais appelé « chéri » m'avait très clairement donné des frissons. Il fallait que je réfléchisse à une manière de désamorcer cette situation, et vite. J'allai justement ouvrir la bouche lorsque finalement, Finn se détourna de moi, s'avançant dans le salon. J'en profitai pour faire quelques pas en arrière, une démarche totalement instinctive : Là tout de suite, j'aurais donné à peu près tout ce que j'avais pour ne pas me trouver dans cette pièce, face à cet homme. Mais en même temps, je l'avais bien cherché, n'est ce pas ? De même que j'avais bien cherché la remarque sarcastique que Finn fit sur la taille de la villa. Je m'abstins ceci dit de répondre, l'observant silencieusement tout en me disant qu'il était bien fou de croire que moi, j'aurais rempli des papiers de divorce. Quel intérêt aurais-je eu à divorcer ? Si je pouvais avoir sa fortune complète à disposition, pourquoi me serais-je volontairement condamnée à n'en avoir que la moitié ? Bon... Certes, même la moitié représentait une somme assez colossale. Mais après tout... Pourquoi, hein ? Ca ne me coûtait rien d'être sa femme. Je ne me présentais même pas sous son nom. Alors quoi ? Il ne me connaissait vraiment pas. Quoi que... Il apprenait sans doute doucement à me connaître puisque rapidement, il en vint au constat que je n'avais jamais eu l'intention de remplir le moindre papier. Encore une fois, je restai muette. Qu'est ce que vous voulez que je lui dise ? Qu'effectivement, je me fichais d'être sa femme ou non tant que je pouvais disposer de son argent ? C'aurait été la dernière chose à dire, à moins de vouloir mourir plus rapidement que prévu. J'allais devoir me montrer plus délicate et subtile que ça.

« Par contre, tu n'as pas oublié de prendre tes affaires et mes cartes de crédit. On peut dire que tu ne perds pas le nord. » Une légère moue se dessina sur mes lèvres alors que je baissai les yeux, faussement honteuse. De toute façon, je n'allais pas pouvoir m'en tirer sans avouer qu'effectivement, j'avais dépensé son argent avec allégresse. Tout dans cette villa m'aurait trahi, de toute façon. Et même si je n'étais pas amoureuse de Finn, je ne le prenais pas pour autant pour un idiot. Il était très intelligent, au contraire. Mais il m'aimait, et c'était bien sur cette corde là que je comptais jouer, une fois le moment venu. Pour l'instant, je demeurais silencieuse, les mains jointes dans mon dos. La parfaite femme ressentant de la culpabilité face à ses bêtises. Finn poursuivit alors en me disant que je n'avais pas perdu de temps pour m'installer, jetant un œil à l'une des sculptures que j'avais acheté à Camille. L'espace d'une seconde, j'eus peur qu'il ne la brise, et là, laissez moi vous dire que ça aurait plutôt été à lui d'avoir peur : Briser une œuvre d'art, c'était de loin une des choses qui pouvaient me mettre le plus en colère au monde. Mais finalement, cette peur s'estompa lorsqu'il se retourna vers moi, plantant son regard dans le mien avant de me demander ce que je faisais ici. Ce que je faisais ici ? Je refaisais ma vie, j'aurais pensé que c'était parfaitement clair. Mais du point de vue d'un homme amoureux de sa femme, ça ne l'était peut-être pas tant que ça. Alors, doucement, je haussai les épaules, un léger sourire triste aux lèvres. Puisqu'on jouait à ce jeu, autant le jouer jusqu'au bout.

« J'ai pensé qu'un peu de distance nous ferait du bien. » Bien sûr. Pourquoi pas. C'est ce que font tous les couples, non ? Ils quittent l'état et s'achètent une villa pour prendre un peu de recul dès que quelque chose ne va pas dans leur couple. Sérieusement, je sentais que cette réponse ne serait pas suffisante et finalement, je poursuivis : « On ne peut pas dire que les choses allaient parfaitement bien entre nous, Finn. » Et cette fois, j'étais honnête. Les choses n'allaient pas bien, c'était ça la vraie raison de mon départ. Je veux dire... Je n'étais pas partie pour retrouver Nolan, si c'est ce que vous pensez. Je suis partie parce que je ne supportais plus de vivre comme ça avec Finn, et après j'avais décidé de retrouver Nolan. Ce n'étaient pas les hommes qui dirigeaient ma vie, mais moi et moi seule. « Tu me faisais suivre, tu écoutais tous les appels que je passais... Ce n'est pas une vie, ce n'est... Pas normal. Même si j'étais heureuse avec toi, je ne pouvais plus supporter tout ça... » Encore une fois, la vérité. Avec le temps, j'avais appris à bien mentir ; Le secret, c'est de mélanger le vrai et le faux afin qu'il devienne totalement impossible de démêler l'un de l'autre. Doucement, je tentai un pas vers lui, ce même sourire triste aux lèvres, avant de fixer mon regard au sol comme si j'étais totalement incapable de lui faire face. « Alors... Oui, je suis partie sans te donner de nouvelles, et j'en suis désolée. J'avais besoin d'un peu d'air, c'est tout... Quant aux cartes de crédits... » Je relevai les yeux, haussant de nouveau les épaules, sentant les larmes me monter aux yeux. Ce n'était pas si difficile. «  Je pensais que tout ce qui était à toi m'appartenait aussi. Visiblement, je me suis trompée... Alors... Si tu veux signer une demande de divorce... Je la signerai.. Si c'est ce que tu veux vraiment... Je la signerai. »
Voilà, signons donc une demande de divorce. Je suis sûre qu'être une riche divorcée suffira à sécher mes larmes.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyDim 1 Nov - 19:00





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Des explications, est-ce-que c'est trop demander ? Je ne crois pas non. Quand on est une femme mariée et qu'on quitte son époux du jour au lendemain sans donner le moindre signe de vie, le minimum, quand le dit époux vous retrouve, c'est de lui donner des explications : elle me les doit, c'est clair et net. Je ne m'en fiche pas. Je pourrais... Je pourrais simplement être en colère et vouloir lui tordre le cou (ce qui est le cas) et ne pas chercher à comprendre mais je veux comprendre : je veux savoir où est le problème et le résoudre si c'est possible. Je sais qu'elle aime mon argent, c'est acquis, c'est compris, c'est bon, mais je pensais que même si elle ne m'aimait pas, nous étions quand même pas si mal que ça tous les deux ensemble. Nous allions à l'opéra, au théâtre, nous partagions beaucoup de choses alors quoi ? Est-ce que c'est ce type ? L'espace d'un instant son visage m'apparaît et j'ai tout à coup envie de quitter la villa pour aller emplafonner ce réceptionniste... Plus tard, plus tard. Pour l'instant, je dois m'occuper d'Elsa, de moi, de nous, de notre mariage. Je dois surtout rester calme, ne pas craquer, ne pas perdre mon sang-froid ce qui n'est véritablement pas simple. Vraiment pas non, pas quand Elsa se trouve face à moi et qu'elle minaude des explications à vouloir se fracasser la tête contre les murs. C'est d'abord le choc qui s'empare de mon être et j'en ouvre la bouche tant je suis estomaqué quand elle m'annonce qu'elle pensait qu'un peu de distance pouvait nous faire du bien. De la distance ? Et en quel honneur ? Pourquoi ? D'où ça sort ça ? Et puis quand bien même elle aurait voulu prendre de la distance, elle s'est carrément installée ici. A mon sens ce n'est pas prendre la distance, c'est se séparer de son mari sans le lui dire et oui, il y a une GRANDE nuance. Ce n'est cependant pas le pire. Le pire c'est quand elle me jette à la figure que les choses n'allaient pas parfaitement bien entre nous. Quelle est l'expression déjà ?.. Ah oui : être sur le cul. Clairement, c'est mon cas. Je ne comprends pas. Je ne comprends rien. Ma bouche forme un « quoi » inaudible tandis que je fronce les sourcils. En quoi les choses allaient-elles mal entre nous ? Rien dans notre vie n'a changé récemment, rien alors d'où elle sort ça ?

Elle invente. Elle invente parce que la vérité c'est qu'elle est venue retrouver ce type.
Je vais exploser... Je vais exploser...

Et en fait non, je n'explose pas mais me dégonfle comme un ballon de baudruche quand elle se met soudain à parler de mon attitude vis-à-vis d'elle. Pour le coup, ma bouche s'ouvre puis se referme alors que je détourne légèrement le regard. Je ne l'ai pas vu venir... Je ne m'y attendais pas... Et je me retrouve bloqué, véritablement bloqué sur place parce que ça, ce qu'elle dit, elle ne l'invente pas. Oui, je la faisais suivre. Oui, j'écoutais tous ses appels. Et non, ce n'est pas une vie pour une femme, en tout cas pas pour elle. Peut-être que certaines femmes supporteraient un mari à ce point-là envahissant mais pas Elsa. Pas Elsa... J'encaisse, que puis-je faire d'autre ? C'est une vérité qu'elle me balance à la figure, je ne peux rien nier, je ne peux pas me dérober : elle m'a fui moi en fait, c'est ça mon explication et on ne peut pas dire que ça fasse du bien de se rendre compte de ça, bien au contraire. J'aurais limite préféré qu'elle m'ait quitté pour ce réceptionniste à la noix et pas parce qu'elle... Pas parce qu'elle avait peur de moi. Cela me fait mal. Je relève finalement mon regard vers elle quand elle se met à parler des cartes de crédit et là, au-delà de ma douleur, la colère reprend le dessus parce que là, ce que je vois dans ses yeux... Autant je l'ai crue quand elle m'a dit qu'elle ne supportait plus mon attitude, autant je ne la crois pas... Les larmes ? Elles me semblent tellement fausses que j'en ai la nausée. Je penche la tête sur le côté en plissant les yeux. Tout sonne tellement faux dans sa bouche là tout de suite. Il y a du vrai, bien sûr que ce qui est à moi est à elle mais la façon dont elle a procédé, le fait qu'elle ait déjà cette villa... Non, tout ça, c'est bien un nouveau départ pour elle et pas une simple pause comme elle voudrait me le faire croire. Quand elle termine par me parler du divorce en retournant la situation, je prends une profonde inspiration et doit faire une nouvelle fois un effort monstrueux pour ne rien briser.

« Tais-toi. » je siffle entre mes dents avant de pointer un index tremblant sur elle. « Juste... Tais-toi. »

Puis je secoue la tête en soufflant pour essayer de me calmer. Je fais quelques pas, comme un lion en cage avant de nouveau me retourner vers elle et m'approcher doucement.

« Tu peux ravaler tes larmes, ça ne prend pas. » j'ajoute finalement d'une voix encore une fois particulièrement froid et sèche. Je m'arrête à quelques pas d'elle. Elle avait peur de moi à New-York ? Elle devrait avoir peur maintenant. « Tu veux me faire croire que tu as pris la fuite juste parce que j'étais trop envahissant ? » Un silence, je lève les mains. « Admettons. Je veux bien croire que c'est devenu trop difficile à supporter pour toi. Je veux bien l'admettre : j'ai été trop loin, d'accord. Mais tu es partie Elsa... » Un nouveau pas vers elle. Je tremble de colère. « Partie. Comme ça. Tu n'as même pas laissé un mot pour me prévenir. Et si ça n'allait pas, si vraiment tu te sentais si mal avec moi, tu n'avais qu'à m'en parler. Il y a un truc qui s'appelle la communication et ça fonctionne plutôt bien quand on s'en sert tu vois. Je suis peut-être envahissant mais je ne suis pas un monstre, je ne suis pas fermé au dialogue. » Je serre les poings. « Alors arrête de te foutre de moi. Arrête de me sortir des excuses qui auraient pu être valables si tu avais pris la peine de me parler. La vérité... » La tête de l'autre me revient en tête. « La vérité c'est que tu as trouvé mieux ici, pas vrai ? Tu t'es trouvé un amant, tu as mon argent, alors que demander de plus, hein ?... HEIN ?! » Et voilà le fameux hurlement que j'ai réussi à ne pas laisser sortir jusque là. « VAS-Y ! REGARDE-MOI EN FACE ET MENS-MOI ENCORE UNE FOIS ! VAS-Y ! »

Heureusement, les objets précieux sont relativement loin et c'est dans le fauteuil sur ma droite que mon pied vient taper.

On repassera pour le calme.



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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyDim 1 Nov - 20:09



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Si j'espère que les choses vont se terminer aussi facilement ? Un peu, je l'avoue. Certes, je n'étais pas d'une grande naïveté mais retourner la situation de cette manière était un coup a joué, et je l'avais bel et bien joué. On ne gagne cependant pas à tous les coups, je le compris rapidement en entendant Finn me demander de me taire d'une voix tremblante, pointant sur moi un index menaçant. Bon... Soit il était encore plus énervé, soit... Soit je ne sais pas, en fait. Il me répéta de me taire avant de se mettre soudainement à faire les cents pas dans le salon tandis que je restai là, silencieuse, ne sachant absolument pas quoi faire. Me taire comme il le voulait ? Parler et essayer d'arranger les choses ? Pour le coup, je préférai me plier à sa volonté et garder le silence. Je sentais qu'il était prêt à exploser d'une seconde à l'autre, continuer à le baratiner n'aurait pas été très malin. Sauf que je ne savais vraiment pas quoi faire. Partir ? Prendre la fuite tant qu'il en était encore temps ? C'était une solution à laquelle j'aurais voulu prendre plus de temps pour réfléchir sauf que là, le temps, je ne l'avais pas. Finn s'immobilisa soudain, se tournant vers moi avec un air encore plus menaçant qu'avant. Il m'intima de ravaler mes larmes et pourtant, je ne pus m'empêcher de les laisser couler. J'avais peur. Vraiment. Je pensais avoir réussi à l'adoucir et au lieu de cela, j'avais encore empiré les choses. Et la manière dont il s'adressait à moi ne me rassurait pas, bien au contraire... Il s'arrêta finalement, à une distance assez raisonnable bien qu'en l'occurrence, il me paraissait encore trop proche. Est-ce qu'il comptait vraiment s'en prendre à moi ? Lever la main sur moi ? Pour être honnête, je ne pensais absolument pas que cette possibilité soit exclue. J'étais tendue, extrêmement stressée. J'avais envie de reculer et pourtant, je n'osais pas faire un pas, de peur de le rendre encore plus en colère. Une nouvelle fois, je me sentais comme un animal pris au piège face à lui.

« Tu veux me faire croire que tu as pris la fuite juste parce que j'étais trop envahissant ? »
Oui. C'est exactement ça, même. Pourtant, je n'osai ouvrir la bouche pour lui répondre. Comment cette possibilité pouvait-elle lui paraître à ce point absurde ? C'était donc normal, pour lui. Faire suivre sa femme, épier le moindre de ses faits et gestes, écouter ses appels... C'était normal. Est-ce que la frapper serait également normal ? Cette question me tourmentait et pourtant, je n'avais pas hâte d'en connaître la réponse. « Admettons. Je veux bien croire que c'est devenu trop difficile à supporter pour toi. Je veux bien l'admettre : j'ai été trop loin, d'accord. Mais tu es partie Elsa... » Je fronçai les sourcils, essuyant nerveusement une autre larme. Donc, il comprenait que son attitude avait été insupportable mais pas que je sois partie à cause de ça ? Là, je ne le suivais plus. Il avança d'un nouveau pas et cette fois, je reculai bel et bien, me sentant beaucoup trop menacée pour rester là sans bouger. Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je bouge. Que je trouve une solution. Sauf que le reste de ses mots me fit l'effet d'une douche froide et me donna très clairement envie d'éclater de rire. Pardon ? La communication ? Là, c'était lui qui se moquait de moi. J'étais peut-être une menteuse et une manipulatrice, mais Finn quant à lui était d'une sacrée mauvaise foi. Il se comportait comme s'il ne s'agissait que d'un tout petit problème. Oh bah oui, faisons suivre notre femme, après tout ce n'est pas grave ! Pour moi, ça l'était. C'était extrêmement grave, même. Sincèrement, je ne savais plus qui se foutait de qui, là tout de suite. Mais ce qui était sûr, c'est que je n'allais plus verser la moindre larme pour aujourd'hui : Il venait de me pousser trop loin. Oui, j'étais partie. Oui, j'étais partie avec son argent. Mais je n'étais pas partie sans raison et je n'allais pas le laisser prétendre le contraire. Quant au beau concept de « communication » dont il venait de me parler, il allait falloir que je remettre les pendules à l'heure, et tant pis si je risquais de me prendre une gifle pour ça.

« La vérité c'est que tu as trouvé mieux ici, pas vrai ? Tu t'es trouvé un amant, tu as mon argent, alors que demander de plus, hein ?... HEIN ?! » J'ai de nouveau un mouvement de recul, sursautant alors qu'il se met à hurler. L'image de Nolan me vient à l'esprit et tout à coup, je me reproche d'avoir été aussi bête : Bien sûr que Finn est au courant. Enfin, au courant de certaines choses, du moins. Je savais que l'argent pouvait ouvrir de nombreuses portes, mais l'argent ne permet pas de lire dans les pensées : Il n'y avait aucun moyen pour qu'il sache que j'aimais Nolan. Qu'il nous ait vu ensemble, c'était possible. Mais le reste... Il ne pouvait que s'en douter, pas le savoir avec conviction. Finn continua alors à me hurler dessus, m'intimant d'oser continuer à lui mentir avant de balancer un copieux coup de pied dans le fauteuil le plus proche. Là encore, j'aurais dû avoir peur et pourtant, je m'étais totalement calmée. Il n'allait pas me frapper, il préférait plutôt détruire du mobilier qu'il avait pourtant payé lui-même. Ma foi... Ce n'était rien. Tant qu'il ne s'en prenait qu'aux fauteuils, tout allait bien. Enfin tout allait bien... Ca aurait pu aller mieux, bien sûr, mais la situation n'était pas aussi désespérée que je ne le pensais quelques instants plus tôt. Prenant une profonde inspiration, j'essuyai une bonne fois pour toute mon visage avant de planter mon regard dans le sien. « Très bien, tu veux la vérité ? Tu vas l'avoir. » C'était à mon tour d'être froide, et tant pis si ce ton ne lui plaisait pas. Je n'étais PAS sa poupée. Il était temps qu'il s'en rende compte. « Oui, tu étais insupportable à New-York. Et regarde toi aujourd'hui. Tu penses vraiment que j'aurais pu te le dire sans avoir peur une seule seconde de ta réaction ? » Je haussai un sourcil narquois, le défiant du regard d'oser me dire que j'avais tort. « Tu m'as fait suivre, tu m'as mis sur écoute, et tout ça en osant me dire que c'était pour ma sécurité. Et tu t'étonnes que je sois partie ?! ET TU OSES DÉBARQUER ICI ET ET ME HURLER DESSUS ?! » J'étais indignée, c'est le moins qu'on puisse dire. Peur ou pas, c'était le moment de lui rappeler qu'il n'avait pas été le mari modèle non plus.

« Maintenant, dis moi : J'étais censée te parler pour te dire quoi, au juste ? Que tu me faisais peur ? Que j'avais l'impression d'étouffer avec toi ? D'accord, très bien ! Je te l'accorde, je n'ai rien dit. J'ai préféré prendre mes affaires et m'enfuir avant que tu ne m'enfermes à triple tours, c'est ça la vérité ! J'ai préféré partir plutôt que de t'en parler et prendre le risque que ça ne s'aggrave, ça te va comme ça ?! » Je marquai un silence, l'affrontant toujours du regard. Pour le coup, on ne pouvait pas me reprocher de ne pas être honnête : C'était l'unique raison pour laquelle j'avais pris la fuite. Quant à Nolan... « Il n'y a pas d'amant. Je ne couche avec personne.» Encore une fois, c'était la vérité. Concrètement je ne couchais pas avec Nolan et il n'était donc pas mon amant. Mais je l'aimais, c'est vrai. Sauf que ça, j'estimais que Finn n'avait pas à le savoir. «  Il n'y a pas d'autre homme, je suis partie uniquement à cause de toi et de ton attitude de gamin pourri gâté. Tu n'as pas acheté une poupée Barbie en m'épousant, tu ne m'as pas acheté. Je ne suis pas ta propriété, il est peut-être temps que tu t'en rendes compte, Finn. » Au moins, les choses étaient claires à présent.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyLun 2 Nov - 20:18





She's a maneater
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J'ai eu peur de perdre mon calme, j'ai vraiment craint cela et voilà que ça arrive. Voilà que je mets à lui hurler dessus, voilà que je mets à cogner avec violence dans le premier meuble qui est à ma portée. Et si elle était à ma portée, est-ce que je la toucherais ? Est-ce que je lèverais la main sur elle ? Non. J'ose croire que non. J'ai beau être envahissant, obsessionnel, sanguin et nerveux, jamais je ne lèverai la main sur ma femme ou sur une autre femme d'ailleurs. Je ne deviendrai jamais cet homme-là. Alors quel homme suis-je ? Simplement celui qu'elle a décrit ? Suis-je plus ? Sur le moment, je suis incapable d'y réfléchir car tout ce que je vois c'est Elsa et ce type. Tout ce que je vois, c'est son départ sans prévenir et sans laisser la moindre trace si ce n'est les montants débités de mes comptes... J'explose parce que je sais qu'elle me ment, qu'elle se joue de moi, peut-être pas sur toute la ligne mais en partie et je refuse d'être cet homme-là. Je refuse d'être le cocu, le trompé, le trahi, le bafoué. Je ne veux être rien de tout ceci alors je crie. Je crie parce qu'elle a réussi à me pousser à bout et que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour laisser sortir toute ma colère et toute ma douleur. Je n'ai plus que ça : mes hurlements et rien d'autre. Elle les encaisse, essuie progressivement ses larmes et quand je termine par cesser de crier, le souffle court car ma nervosité est à son comble au point de m'empêcher de respirer correctement, elle essuie ses dernières larmes avant de planter son regard dans le mien. Ce que j'y vois c'est la détermination qui m'a toujours autant plu chez Elsa, ce fort caractère, cette assurance. Le problème est que là, en cet instant, cela ne me plaît pas du tout : j'estime qu'elle devrait se confondre en excuses et implorer mon pardon au lieu de me regarder avec autant d'assurance. Mais pas d'excuses pour moi, oh non. Des mots d'une froideur à laquelle je ne m'attendais franchement pas.

Comment aurais-je pu m'y attendre ?

Elle me répète ce qu'elle m'a dit quelques instants plus tôt mais la façon dont elle le fait à présent est encore plus blessante. Tellement plus blessante oui... Doucement ma respiration se calme et ma colère diminue à mesure que je suis accablé par les reproches qui fusent, encore et encore. J'entends tous les mots, j'en retiens certains plus que d'autres comme « insupportable », « peur ». Oui, surtout le dernier il me marque bien quand elle me dit que quand elle voit ma réaction en cet instant, elle a bien fait de ne pas chercher à me parler. Je fronce les sourcils, la compréhension se faisant doucement mais sûrement dans mon esprit. Peur de moi, de ce que j'aurais pu lui faire... Qu'elle se mette à hurler après ne change rien au fil de mes pensées : en fait, elle me voyait... Non, elle me voit comme un tortionnaire, c'est bien cela ? C'est bien cela. Elle répète encore une fois ce mot terrible, « peur », elle me dit que j'aurais pu l'enfermer à triple tours et que c'est pour ça qu'elle a préféré partir sans rien me dire. Elle continue à me toiser et je baisse doucement le visage tandis que mes épaules s'affaissent : que puis-je répondre à ça ? Je n'ai même plus ni l'envie ni le besoin de lui crier dessus. Je me sens complètement déstabilisé parce que je suis venu pour régler mes comptes et finalement, c'est moi qui ait droit à un procès rapport à mon attitude qui lui a fait prendre cette stupide décision car oui, cela reste, à mon sens, une décision stupide. Partir ne pouvait rien résoudre, la preuve... C'est pire maintenant, bien pire. Je relève cependant brièvement mon regard vers elle quand elle m'annonce qu'il n'y a pas d'amant et qu'elle ne couche avec personne. Je l'observe en silence, étant gêné par quelque chose dans ses mots même si je n'arrive pas à mettre la main dessus. Plus tard peut-être. J'abaisse de nouveau le visage et détourne le regard quand elle en remet une couche et qu'elle me répète ce qu'elle m'a déjà dit si ce n'est qu'elle ajoute en plus qu'elle n'est pas une poupée Barbie et ça aussi ça me fait mal. Je ne l'ai jamais considérée comme une chose, comme ma chose, c'est tellement loin de ça...

Tellement, tellement loin...

« Je sais... » je souffle tout bas en lui tournant le dos. « Je sais que tu ne m'appartiens pas, je n'ai jamais prétendu ou même pensé le contraire. »

Je m'approche du fauteuil que j'ai envoyé valser et le redresse pour finalement le remettre à sa place. La tempête est passée mais je me sens étrange : un terrible mélange de colère, douleur, tristesse, déception et peur.

« Je ne pensais pas... » Ma voix se noue. « Je ne pensais pas que tu en souffrais, je n'en avais pas la moindre idée. » Un silence. « Excuse-moi. Excuse-moi. » je répète plusieurs fois. « J'ai juste... Je ne sais pas comment faire autrement. » je lui avoue à mi-voix toujours sans la regarder. « Je n'ai jamais aimé une autre femme Elsa et toi tu es... Tu as... Tu m'as fait ça... Tu m'as rendu comme ça... »

Ce n'est pas vraiment une accusation mais plutôt un simple constat. Jamais de ma vie je ne me suis comporté de cette façon avec une femme, jamais, parce que je n'ai jamais aimé comme je l'aime alors, c'est elle qui m'a rendu comme ça.

« On doit pouvoir aimer autrement c'est juste que je ne sais pas faire mais je peux apprendre. »

Et là, je reporte enfin mon regard sur elle et je me surprends à être au bord des larmes.

« Je peux faire mieux, être un meilleur époux. Je ne suis pas venu ici pour demander le divorce Elsa, je veux que tu rentres avec moi. » Un nouveau silence, je m'approche d'elle doucement mais plus du tout de façon menaçante. J'ai beau être broyé par mes propres émotions je suis calme, j'ai les idées claires. « Je suis en colère c'est vrai et je crois que je vais l'être un moment parce que, ce que tu as fait... J'ai compris pourquoi, j'ai bien compris mais ça n'est pas pour ça que je l'accepte, ça n'est pas pour ça que ça rend ton départ moins grave mais je peux faire avec, je ferai avec. J'apprendrai tout comme j'apprendrai à faire des efforts même si je ne sais pas comment mais... » Je pousse un profond soupir. « Je veux vraiment que tu rentres avec moi. » Je la regarde. Non, je la fixe. « Tu n'es pas ma chose, tu es ma femme et je ne veux pas vivre sans ma femme. »

On croirait presque à une supplique. La vérité, c'est que dans le fond, c'en est une. J'ai beau la maudire pour la façon dont elle s'est comportée avec moi, je ne peux pas imaginer une seconde ma vie sans elle et si moi, je peux apprendre à l'aimer différemment, elle, elle peut peut-être apprendre à m'aimer tout court non ?

Enfin, vous savez ce qu'on dit : l'espoir fait vivre mais les désillusions tuent. Il serait de bon ton que je me souvienne de ce dicton.



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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyDim 8 Nov - 19:06



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A ce stade, j'attendais bel et bien la gifle même si bizarrement, je n'en avais plus tellement peur. J'avais été dure, très dure même, mais en même temps je n'étais pas du genre à me laisser piétiner sans rien dire. J'avais des torts avec Finn, j'en étais parfaitement consciente et je les assumais : Oui, je l'avais épousé pour son argent et oui, j'étais partie en continuant allègrement à dépenser son argent. Mais je ne l'avais pas fait sans raison. Je n'étais pas partie simplement parce que cette idée m'était passée par la tête un beau matin. J'étais partie parce que je me sentais enfermée, épiée, contrôlée et isolée. Je me sentais comme un oiseau en cage. Et même pour tout l'argent du monde, je n'aurais pas été capable de supporter cela plus longtemps. Alors... Oui, j'avais été directe et assez cinglante mais il était sans doute temps que Finn se rende compte qu'il avait sa part de torts également. Quant à la gifle qui risquait d'en résulter, ma foi... Je n'allais pas en mourir, de toute manière. Je me préparais donc à recevoir ce coup, les dents serrées, lorsque j'eus la surprise de constater que la colère de mon époux semblait être redescendue comme un soufflé mal cuit. Je fronçai alors les sourcils, l'observant attentivement tandis qu'il se détournait de moi en me disant... Qu'il savait ? Pardon ? Pour le coup, je dois bien avouer que j'étais assez déstabilisée. Je ne m'attendais pas à cette réponse. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise qu'effectivement, je ne lui appartenais pas. En réalité, j'avais bien souvent pensé depuis notre mariage que dans son esprit, il m'avait acheté. Il avait déboursé des sommes folles pour moi et à ce prix, j'étais censée pouvoir supporter chacun de ses caprices et chacune de ses extravagances. Et pourtant, il semblait que je me sois trompée. Finalement, Finn retourna près du fauteuil qu'il avait quelques secondes envoyé valser et le remit sur pieds, lâchant un soupir. Bon... Pour le coup, la colère semblait avoir réellement disparue. Mais pour laisser place à quoi ? Je n'allais pas tarder à le découvrir et bizarrement, je n'étais pas sûre de davantage l'apprécier.

De la tristesse et des remords, voilà face à quoi je me retrouvais maintenant. Je dois bien avouer que de voir Finn changer si subitement d'attitude me mit mal à l'aise, en grande partie parce que j'arrivais beaucoup moins bien à faire face à sa douleur qu'à sa colère. Je n'aimais pas l'entendre s'excuser, s'expliquer, tenter de se justifier, surtout pas avec cette voix qui ne lui ressemblait pas. Je veux dire... Je le connaissais, et en deux ans de mariage je ne l'avais jamais senti aussi peiné et déçu, peut-être de lui comme de moi. Je ne savais pas vraiment si je croyais qu'il ne s'en n'était pas rendu compte, mais en tout cas, je le croyais parfaitement lorsqu'il me disait qu'il ne savait pas comment s'y prendre autrement avec une femme. Après tout, je savais bien qu'avant moi, il avait enchaîné les relations d'un soir. Et puis il était tombé amoureux de moi, et malheureusement je lui avais donné toutes les raisons du monde de devenir paranoïaque et jaloux. Enfin... Pas toutes, quand même. Je ne l'avais jamais trompé, en tout cas. Et je n'en avais même jamais eu l'intention. Pourquoi l'aurais-je trompé ? Avec Finn, j'avais tout ce que je voulais : De l'argent, du confort, un homme séduisant auprès duquel me coucher chaque soir... Et le sexe était loin d'être désagréable. Donc, à moins de l'avoir fait pour un homme que j'aimais, je n'aurais jamais vu de l'intérêt à être infidèle à cet homme. Mais voilà, je ne l'aimais pas pour autant. Je n'éprouvais pas de sentiments réels pour lui, du moins pas amoureux. J'avais de la tendresse, de l'affection pour lui, certes, mais de l'amour... Non, définitivement pas. Et c'était sans doute cela qui l'avait rendu comme il était. Peut-être que si ses sentiments avaient été réciproques, les choses se seraient passées autrement. Malheureusement, je n'y pouvais rien, je ne pouvais pas me forcer. Et à présent, il était trop tard : Notre mariage était terminé, pour moi en tout cas.

Cela ne signifiait par pour autant que je me fichais de ce que Finn me disait, loin de là. Plus il parlait et plus je me sentais triste, comme si ma propre colère retombait pour me laisser face à la triste réalité : J'étais entrain de lui briser le cœur. J'en eus la confirmation lorsqu'il se tourna vers moi et m'annonça que non, il ne voulait pas divorcer : Il voulait au contraire tenter de devenir un meilleur époux, et que je rentre avec lui. Qu'est ce que j'aurais pu répondre à cela ? Que je m'en fichais, que pour moi tout était terminé et que j'avais déjà d'autres plans en tête ? C'était impossible. J'étais peut-être extrêmement égoïste, mais je n'étais pas sadique. Je ne prenais aucun plaisir à voir Finn souffrir de la sorte. J'aurais préféré que les choses se passent autrement, j'aurais préféré qu'il ne soit pas amoureux de moi et que notre divorce ne soit qu'une formalité. Pourtant, pour lui, il ne s'agissait pas d'une formalité. Il ne s'agissait même pas une option, en réalité. Il voulait vraiment que je rentre avec lui et que nous apprenions chacun de nos erreurs, pour au final réussir à nous améliorer et devenir de meilleurs époux. C'était tellement triste... Tellement que je ne fus pas capable de soutenir son regard et baissai les yeux alors qu'il me répétait que j'étais sa femme et qu'il ne pouvait pas vivre sans moi. Encore une fois, qu'est ce que j'aurais pu répondre ? C'est seulement en relevant les yeux vers lui, mal à l'aise et peinée, que je me rendis compte qu'il s'était approché de moi. Instinctivement, j'effectuai alors le dernier pas qui nous séparait pour le prendre dans mes bras, une de mes mains se perdant dans ses cheveux alors que je le serrai contre moi. Je sais, je sais. Ce n'était très clairement pas la meilleure chose à faire puisque de mon côté notre mariage était terminé, mais je ne me sentais réellement pas la force de le lui annoncer. Pas après ce qu'il venait de me dire ni la manière dont il m'avait regardé. J'avais mal de lui faire aussi mal et pour le coup, oui, je m'en voulais. Je m'en voulais de l'avoir séduit malgré moi, et peut-être même d'être partie comme je l'avais fait. Et si j'avais pris le temps de le quitter normalement au lieu de faire mes valises et de m'enfuir ? Malheureusement, on en revenait au fait que cette possibilité n'avait absolument pas été envisageable à l'époque, pas avec la possessivité maladive de Finn. Mais il n'empêche qu'en cet instant, oui, je souffrais réellement du mal que je causais autour de moi. Je m'en rendais compte : J'avais tendance à tout détruire autour de moi.

« Je suis désolée. » murmurai-je finalement, me reculant un peu pour pouvoir le regarder. Et même si je n'étais pas amoureuse de lui, je savais qu'en cet instant mon regard n'était que tendresse à son égard : J'aurais sincèrement voulu le réconforter. J'aurais sincèrement voulu atténuer sa douleur, mais au lieu de cela, je n'allais que l'aggraver. Pas aujourd'hui, ceci dit. Pas maintenant. Encore une fois, je ne m'en sentais pas le courage ni même la force. « Je ne voulais pas te faire souffrir, Finn... » Je cherchais mes mots. En réalité, je ne savais pas comment me sortir de cette situation sans lui causer encore plus de mal. Finalement, je lâchai un bref soupir, plongeant mon regard dans le sien. « Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment pour discuter de l'avenir de notre mariage. Je crois... Je crois qu'on est tout les deux à fleur de peau et qu'on a besoin, tout les deux, de prendre un peu de recul. » Pour le coup, je devais bien avouer que ce n'était qu'un demi mensonge : D'accord, je savais personnellement d'ores et déjà ce qu'il en était mais malgré tout, ce n'était pas le bon moment pour le lui annoncer. Notre discussion avait déjà été suffisamment houleuse et riche en émotions comme ça, je ne voulais pas en rajouter. « Tu devrais rentrer à New-York. » déclarai-je finalement tout en me reculant encore un peu, haussant doucement les épaules. « Tu n'as rien à faire ici, Finn... Et ça ne t'aidera pas à y voir plus clair si je suis encore dans les parages. Mais... Tu devrais rentrer à la maison, te reposer... Voir tes parents... Prendre du recul par rapport à ce dont nous avons parlé. Et alors, on en rediscutera. Je pense sincèrement que c'est le mieux pour nous. » Après tout, pourquoi pas ? Je savais que rentrer à New York ne pourrait lui faire que du bien : Au moins, il aurait été chez lui, près de ses proches, de son travail, de ses parents... Je savais à quel point il était proche de ses parents, les voir et leur demander conseil n'aurait pu être que bénéfique. « Est-ce que tu veux que j'appelle ta mère ?... Pour lui expliquer en douceur... Je suis sûre qu'elle saura nous aider. » Pour le coup, je ne savais pas si j'avais été très habile en parlant de sa mère, mais cela ne partait pas d'une mauvaise intention. J'adorais la mère de Finn, et il le savait très bien. C'était une femme tellement forte, à la fois si dévouée à sa famille et si indépendante... Elle m'avait toujours inspiré énormément de respect, et elle m'avait également toujours rendu mon affection. Pour le coup, j'étais persuadée que lui parler des difficultés que rencontrait notre mariage aurait fait du bien à Finn. Bien sûr, je ne savais pas s'il se sentait la force d'avouer à ses parents que j'étais partie, et c'était bien pour cela que j'avais proposé de l'appeler moi même. Les hommes sont souvent extrêmement lâches face à ce genre de choses, et les femmes se comprennent mieux. Mais quoi qu'il en soit, il ne fallait vraiment pas que Finn reste ici, à Leesville. Cela ne lui causerait que davantage de souffrances.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyLun 16 Nov - 21:42





She's a maneater
She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love



Est-ce qu'on peut dire de moi que je suis pathétique ? En cet instant, sans doute oui. J'ai été ferme, brutal, agressif envers Elsa et voilà que je me rabaisse, que je la supplie presque de revenir avec moi à New-York mais si j'agis comme ça, c'est par amour, c'est tout. Si l'amour m'a rendu excessif, obsessionnel voire effrayant, en cet instant, il me rend doux et prêt à tout pour faire rentrer ma femme avec moi. Ma femme... Je veux qu'elle le reste, je refuse de divorcer, je refuse de m'avouer vaincu et de la perdre. Je le refuse tout bonnement et simplement. Alors je me mets presque à genoux, je lui promets de faire des efforts, je lui promets de devenir un meilleur époux pourtant, je vais être longtemps rongé par la colère, par la rancœur car je lui en veux, c'est indéniable. Je lui en veux d'être partie sans rien me dire, je lui en veux véritablement de ne pas avoir fait assez confiance et d'avoir pris la fuite de cette façon. Même si je comprends, je lui en veux, c'est comme ça. Cela ne m'empêche pas de l'aimer de tout mon être et c'est pour cette raison que je suis prêt à mettre cette rancœur de côté pour que nous puissions nous retrouver et reconstruire notre couple. Qui sait ? Peut-être qu'avec du temps Elsa finira peut-être par éprouver de réels sentiments pour moi. C'est sans doute idiot d'espérer ainsi mais alors qu'elle est là, juste devant moi, je ne peux qu'espérer que tout finira par s'arranger et quand elle s'approche doucement de moi, cet espoir grandit davantage encore. Le fait qu'elle réduise la distance entre nous me fait beaucoup de bien car cela me montre qu'elle a moins peur de moi, et quand finalement elle esquisse ce geste pour me prendre dans ses bras, mon cœur se gonfle soudain de joie parce que ce geste signifie tellement pour moi. Ses bras viennent m'entourer et à l'instant où elle le fait, mes mains viennent se glisser d'abord sur sa taille puis autour d'elle. Je la serre avec force contre moi, ferme les yeux et parviens même à esquisser un petit sourire quand elle me caresse les cheveux. Je glisse mon visage dans ses cheveux, en renifle le parfum qui m'a tant manqué.

Elle, elle m'a tant manqué.

Elsa finit par relâcher son étreinte et je le fais également, à contre cœur, mais je le fais. Je la regarde, gardant cette ombre de sourire accroché à mes lèvres et quand elle me dit qu'elle est désolée dans un murmure, je perçois sa sincérité, sa tendresse même et cela me touche. Pour moi, cela veut vraiment dire que tout n'est pas perdu et quand elle poursuit en affirmant qu'elle ne voulait pas me faire souffrir, je sais mon regard plus tendre, plus doux.

« Moi non plus... » je murmure tout bas de façon presque inaudible.

Je ne voulais pas lui faire de mal mais je lui en ai fait. Elle ne voulait pas me faire de mal mais elle m'en a fait. Au final, nous nous sommes faits du mal mutuellement mais nous pouvons surmonter cela, j'en suis certain. Un bref silence suit nos mots et Elsa finit par soupirer avant de briser le silence non pas pour me dire ce que j'ai envie d'entendre mais tout l'inverse. Progressivement, mon sourire ou plus exactement mon début de sourire se fane pour disparaître complètement. Mon espoir s'évapore aussi vite qu'il est apparu quand elle me dit que nous avons besoin de prendre tous les deux du recul pour réfléchir à notre mariage. Je fronce les sourcils et secoue doucement la tête : non, elle a tort. Il faut qu'on parle, il faut qu'on en discute, rester chacun de notre côté n'est pas la solution. Ou si ? Est-ce que ça l'est ? Est-ce qu'elle doit réfléchir de son côté et moi de mon côté ? Ou peut-être dit-elle cela juste parce qu'elle estime qu'il faut que l'on se calme, que l'on remette de l'ordre dans nos idées avant d'essayer de sauver quoi que ce soit : se remettre en question chacun de notre côté avant d'essayer d'avancer à deux. Oui, d'accord, je vois où elle veut en venir et même si cela me fait mal de l'admettre, peut-être que ce n'est pas une mauvaise idée. Travailler sur moi-même, sur ma rancœur, sur mon attitude... Cela ne peut pas être une mauvaise chose. Et alors que ses mots commencent à faire leur chemin dans ma tête, alors que je commence à accepter ce qu'elle dit, alors que je commence à croire que c'est ce qu'il faut faire, elle me dit de rentrer à New-York. Aussitôt je me ferme et fais un pas en arrière en l'observant, les sourcils davantage froncés encore. Elle recule aussi, peut-être parce qu'elle a de nouveau peur, je n'en sais rien, je m'en fiche en fait je n'y pense pas, je ne pense qu'au fait que là, elle veut me voir partir. Ma bouche se ferme, mes lèvres se pincent, ma mâchoire se crispe tandis qu'elle prononce des mots qui font remonter la colère doucement mais sûrement.

Ce sont des excuses. Point. De simples excuses.

Elle ne veut pas de moi ici, elle veut que je rentre à New-York et je ne parviens pas à la croire quand elle me dit que ça nous permettra de mieux prendre du recul. Je n'y parviens tout simplement pas. La goutte d'eau est quand elle parle soudain de ma mère, quand elle propose de l'appeler pour « lui expliquer en douceur » ? Je secoue presque frénétiquement la tête.

« Non, non. Hors de question qu'on appelle ma mère. Hors de question. » je répète et mon regard est résolu, ferme. « Elle ne pourra pas nous aider, c'est à nous de nous débrouiller et je refuse de l'inquiéter parce qu'elle va s'inquiéter si elle apprend ce qui se passe. » Un silence, j'hésite puis vais finalement au bout de ma pensée. « Et puis si les choses ne s'arrangent pas, elle aura le cœur assez brisé comme ça, pas la peine d'anticiper. » j'ajoute donc d'une voix plus froide.

Ma mère était tellement heureuse de ce mariage... Si nous venons à divorcer, elle va être anéantie, je le sais donc non, je ne souhaite pas lui en parler avant. Je soupire, regarde autour de moi tout en repensant à ce qu'a dit Elsa.

« Je ne rentre pas à New-York. » je lui dis soudain en me retournant vers Elsa. « Je suis là, je ne bouge pas. Enfin, si je vais te laisser ton espace, ne t'en fais pas. Je ne vais pas te suivre partout, je ne vais pas te harceler mais je ne rentrerai pas tant qu'on n'aura pas régler tout ça Elsa. »

Je pourrais ajouter que je ne rentrerai pas sans elle mais je ne le fais pas. Rien n'est plus certain à présent.

« De toute façon, je suis incapable de travailler pour l'instant alors rentrer ne me servira vraiment à rien. Je préfère rester ici, que l'on puisse se voir et discuter face à face quand... » Je déglutis. « Quand tu te sentiras prête. Je vais prendre le recul dont tu parles mais je n'ai pas besoin de rentrer pour ça. Ma chambre d'hôtel suffira très bien. Je suis au Golden Palace, suite 42. »

Je lui donne l'information, au cas où. Je m'approche d'elle et arrivé à sa hauteur je la regarde. Je sais que mon regard est sans doute un étrange mélange de colère et d'amour, un mélange qui ne doit pas la mettre très à l'aise mais la vérité c'est qu'au fond je ne suis pas très à l'aise non plus. Elle a raison : je dois prendre du recul, je dois m'éloigner un peu d'elle. Cependant, avant de m'éloigner, je glisse ma main sur la sienne et la porte à mes lèvres pour l'embrasser brièvement avant de la relâcher. Je voudrais plus mais n'en demanderai pas plus.

« Tu sais où me trouver. » Un nouveau silence. « Pardon d'avoir débarqué comme ça sans prévenir. » je termine par ajouter.

Ma bouche reste ouverte quelques instants, les mots restent suspendus en l'air puis je finis par me détourner d'elle et prendre le chemin de la sortie.

C'est sans doute mieux comme ça pour le moment. Trop de choses à encaisser. Trop de choses auxquelles je dois réfléchir.

Trop de choses...




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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]    She's a maneater, make you work hard, make you spend hard, make you want all of her love [Finn O.]  EmptyVen 20 Nov - 15:10



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Si je pense vraiment que Finn accepterait que j'appelle sa mère ? Je l'espérais, en tout cas. Bien sûr, ce n'aurait pas été une partie de plaisir pour moi mais au moins, j'aurais été sûre que Finn aurait eu du soutien. Là... Le connaissant, j'étais à peu près sûre qu'il n'avait mis personne au courant de mon départ et qu'il y faisait face seul. Sauf que je n'aimais pas ça. Si encore j'avais pensé à revenir... Mais je savais d'ores et déjà que notre mariage était terminé, et je redoutais plus que tout le moment où il le comprendrait lui aussi. Alors... Oui, en parler à sa mère me paraissait être une bonne solution mais je compris rapidement que ça ne se ferait pas. Finn se mit à secouer frénétiquement, répétant que « non », il était hors de question d'en parler à ses parents et je restai silencieuse, poussant un petit soupir. C'aurait pourtant pu l'aider... Mais Finn refusait d'inquiéter sa mère et dans un sens, je pouvais également le comprendre. Sa réaction ne me surprenait pas, je savais à quel point il tenait à préserver ses parents. Cependant, je fus tout de même surprise de l'entendre ajouter d'une voix plus froide une remarque sur le fait que les choses ne s'arrangent pas entre nous. C'était une éventualité qu'il gardait à l'esprit ? J'étais étonnée parce que je connaissais mon époux, je savais qu'il n'était pas du genre à laisser tomber aussi facilement. Mais en même temps... C'était mieux comme ça. Je préférais mille fois qu'il se prépare à cette éventualité plutôt que ce qu'il ne s'entête en vain. « Comme tu voudras. » répondis-je doucement, à voix basse. Je ne pouvais le forcer à rien, de toute manière. Ceci dit, je fronçai les sourcils lorsqu'il reprit la parole, déclarant soudainement qu'il ne rentrerait pas à New-York non plus. D'accord, je ne pouvais pas le forcer à faire quoi que ce soit mais pour le coup, je ne comprenais tout simplement pas pourquoi il voulait absolument rester ici. A quoi bon ? Ce n'était pas comme si j'allais l'inviter à s'installer avec moi et continuer à vivre notre joyeuse petite vie, de toute façon. Je n'étais même pas sûre d'avoir envie de le voir du tout, en réalité. Même si j'avais mal de le faire souffrir de cette manière, une petite partie de moi se souvenait de la manière dont il m'avait traité avant que je ne parte et craignait qu'il ne recommence ici.

A croire que Finn pouvait lire dans mes pensées. Rapidement, il ajouta qu'il n'avait pas l'intention de me suivre ou de me harceler, qu'il comptait me laisser mon espace mais également « régler tout ça ». Le problème, c'est qu'il n'y avait absolument rien à régler. De nouveau, je laissai échapper un petit soupir tout en détournant le regard, irritée. Quelque part, je devais bien avouer que je ne lui faisais absolument pas confiance : J'étais à peu près sûre que malgré ce qu'il venait de me dire, il n'hésiterait quand même pas à me faire suivre. Surtout s'il était au courant pour Nolan. Mon mari était un requin, il ne lâchait pas sa proie avant de l'avoir dévorée et en l'occurrence, je me sentais bel et bien comme une proie. Encore. Il continua en m'énumérant les raisons pour lesquelles il ne se sentait pas de rentrer à New-York mais je l'écoutais à peine. Il ne se sentait pas la tête à travailler ? Admettons. Il voulait être dans les parages si jamais j'avais envie de le voir ? Pourquoi pas. Mais au fond, je savais très bien qu'il voulait surtout rester dans les parages pour savoir exactement ce que je faisais. L'idée de me laisser faire ma vie ici lui paraissait intolérable, pas seulement parce que nous étions mariés mais surtout parce qu'il s'attendait à ce que je voie un autre homme, n'est ce pas ? C'était ce que je pensais, en tout cas, et ces pensées furent confirmées lorsque Finn m'annonça qu'il résidait en ce moment au Golden Palace. Je sursautai légèrement, relevant les yeux vers lui. C'était une blague ? Apparemment pas. Alors, ça... Vraiment ?! J'avais presque envie de rire, tellement je trouvais que c'était exagéré. Il osait me dire qu'il ne me suivait pas alors qu'il se prenait une suite au Golden Palace, précisément là où Nolan travaillait ? Ca ne pouvait pas être une coïncidence. Ce n'était pas comme s'il n'y avait qu'un seul hôtel dans toute la ville. Il était au courant pour Nolan et visiblement, il avait déjà fait quelques recherches sur lui. Très bien. Au moins, j'étais au courant. Mais bizarrement, je n'étais pas du tout encline à lui rendre visite, me donner son numéro de chambre ne servait donc à rien.

Finalement, Finn s'approcha un peu de moi, m'observant alors que pour ma part j'observais le tapis. J'étais fâchée. Il avait beau dire qu'il comptait prendre du recul et se remettre en question, au final il avait seulement l'intention de continuer à faire ce qu'il faisait à New-York. Ce ne fut que lorsque je le sentis prendre ma main dans la sienne que je relevai les yeux vers son visage, le sentant déposer un bref baiser sur ma peau sans que je ne réagisse. Qu'est ce que vous auriez voulu que je fasse ? Tout ce dont j'avais envie, là tout de suite, c'était de mettre une nouvelle fois les voiles et m'assurer que cette fois il ne me retrouverait jamais. J'étais vraiment fâchée, oui. « Oui. » répondis-je simplement lorsqu'il déclara que je savais où le trouver. Tout près de Nolan. Comme par hasard. Je me retins cependant de faire la réflexion, ne voulant de toute façon pas aborder le sujet « Nolan » avec lui. Pas de mon plein grès en tout cas. Finalement, il termina par s'excuser d'avoir débarqué « comme ça » et j'esquissai un sourire de convenances, plus par politesse que quoi que ce soit d'autre. Je n'avais plus envie de parler. Ni à lui, ni à personne pour aujourd'hui. J'avais seulement envie de sortir de chez moi, aller en ville et dépenser à outrance son argent. Si j'allais éprouver des remords ? Aucun. C'était ma revanche pour la manière dont il osait me traiter, voilà tout.
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