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 Awkward moment >> Juliet

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Evan Davis

Evan Davis
There's never any great risk
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MessageSujet: Awkward moment >> Juliet   Awkward moment >> Juliet EmptySam 14 Nov - 22:21



Awkward Moment
>> Juliet & Evan <<



Une fine lumière perce à travers les rideaux de ma chambre en ce lundi matin. Lentement j'ouvre un œil puis l'autre, clignant plusieurs fois des yeux afin de m'habituer à la luminosité environnante. Je me tourne ensuite vers mon réveil qui affiche 9 am, je pousse un râle tout en savourant quelques instants de plus la chaleur de mon lit douillet avant de me redresser vivement. Peut être un peu trop vite puisque la tête me tourne pendant plusieurs secondes avant que je puisse enfin me lever. Comme tous les matins depuis quelques jours, je pars courir pendant quelques heures afin de bien me réveiller. J'enfile donc ma tenue de sport et mes baskets avant de vérifier rapidement ma coiffure à l'entrée de la chambre. Je la quitte rapidement, et descend les 3 étages au pas de course, comme un échauffement. Alors que je passe devant l'accueil, je lance un « Bonjour ! » tonique accompagné d'un grand sourire. Le personnel de cet hôtel est vraiment super, toujours souriant et courtois même avec des clients à temps pleins comme moi. En effet, je suis venue dans le but de retrouver ma famille biologique et les recherches que j'ai menées m'ont amenées dans cette petite ville de Louisiane. Pour le moment je n'ai pas prévu de louer un appartement en ville, l'hôtel est bien plus confortable et pratique, sachant que ce sont mes parents adoptifs qui payent, tout va bien.

Je pars dans un rythme tranquille dans les rues de Leesville, je vois peu à peu les habitants se réveiller d'une nuit plutôt fraîche. Le soleil n'est qu'au début de son ascension et le ciel est d'un bleu pastel presque transparent, zèbré par-ci par-là de couleur plus chaude venant de l'astre flamboyant. Mon souffle produit des nuages blancs qui se dissipent en quelques secondes à peine. Mes jambes sont cadencées, et me bras se baladent en rythme. Je croise quelques habitants à peine réveillés qui me regardent avec ébahissement. Je cours sur la route puisque la circulation est très calme à cette heure-ci. Mes pas résonnent sur le bitume humide, dans un silence brisé uniquement par quelques jappements de chiens. Petit à petit j'accélère l'allure jusqu'à ce que mon souffle devienne rauque et irrégulier, que mes jambes fassent d'immenses foulées et que mes muscles me tirent. Je tiens comme cela une bonne demie-heure, jusqu'à ce que mes muscles soient ankylosés. C'est donc à une vitesse assez élevée que je rentre à l'hôtel. J'y arrive le souffle court, essoufflé et rougis par l'effort matinale. Je passe par le parc afin de m'étirer longuement, ce qui me rappèle mon adolescence et les douleurs subies par la boxe. Avant de tomber dans la mélancolie d'une époque lointaine, je retourne dans le hall de l'hôtel où je croise les mêmes réceptionnistes qu'il y a deux heures à peine. Je me dirige ensuite vers le restaurant qui sert encore le petit déjeuner à cette heure tardive, je prend un pomme et retourne dans ma chambre. Sur le chemin je croque dans ma pomme pour soulager mon ventre qui crie famine depuis que quelques minutes maintenant. Enfin mon estomac calmé, je rentre dans ma chambre et file sous la douche.

J'enlève rapidement mes habits pleins de transpiration et rentre dans la douche. Celle-ci est située au milieu de la salle de bain comme à l'italienne séparé simplement du reste par une vitre transparente. Je me lave lentement à avant d'allumer l'eau très chaude. Bientôt l'eau brûlante qui me coule long du corps apaise mes muscles endoloris et me détend. La pièce se réchauffe rapidement puis les miroirs se couvrent d'une épaisse buée. Je reste ainsi de longue minutes sans rien faire, les bras ballants le long de mon buste. Après tout ce temps, j'éteins enfin l'eau et sort de la douche. Je me dirige vers le lavabo en attrapant simplement une petite serviette pour enlever de mon visage toutes les gouttelettes qui dégoulinent. Je m'appuis ensuite sur le lavabo, les bras tendus de part et d'autre. J'essaye vainement de distinguer mon visage au travers du miroir flouté par l'humidité en face de moi. Alors que je sors mon rasoir un hoquet sonore raisonne dans la pièce, le bruit venant de derrière moi je me retourne afin d'en découvrir l'origine en omettant un léger détails technique....

[correction à venir]

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Juliet Matthews

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MessageSujet: Re: Awkward moment >> Juliet   Awkward moment >> Juliet EmptyMar 17 Nov - 0:10


Awkward moment on the golden palace ...
Evan Davis & Juliet Matthews
Le réveil avait été plus que difficile. La bouteille de vodka d'hier soir n'était finalement pas une bonne idée, vu le mal de tête qu'elle avait engendrée. Et pourtant, après avoir réussit tant bien que mal d'ouvrir ses deux yeux, la brune s'extirpa de son lit, direction la salle de bain. L'eau tiède coulant sur son corps eut le don de la faire s'éveiller d'avantage. Un coup vers l'eau froide, elle poussa certes un cri aigu mais c'était pour son bien et il parait que cela raffermit même la peau. Quoi de mieux ? Si cela est bénéfique pour la santé, Juliet adopte ! Une fois sa serviette autour de la taille, elle enfile rapidement une tenue adéquate pour aller courir. Il n'est même pas six heures du matin que la jeune brune fait son jogging quotidien le long du quartier sud de Leesville, continuant comme à son habitude sa course en plein cœur du parc d'Allendale. De la verdure que demander de mieux pour s'oxygéner les poumons de bon matin ? Sur le chemin du retour, elle s'arrête prendre un café noir pour son colocataire ainsi qu'un chocolat chaud également mais pour elle cette fois-ci. Sans surprise, Jay est toujours aux pays des rêves, de quoi laisser Juliet déjeuner tranquillement. Une fois son petit-déjeuner engloutit dans son estomac, la brunette repasse par la case douche histoire d'enlever toute cette sueur, cette transpiration qu'elle a accumuler durant sa course quotidienne. Une douche qui s'avère être légèrement plus longue que la précédente, suivit d'une préparation des plus minutieuse. Son uniforme l'habillant, ses cheveux attachés en arrière, une pointe de maquillage, sa veste sur le dos : elle était prête à rejoindre son lieu de travail, le Golden Palace.

Être femme de chambre n'était pas le boulot le plus gratifiant au monde, mais selon Juliet il permettait amplement de finir les fins de mois et ça, c'est le plus important dans l'histoire. Certes c'était un boulot chiant par moment, mais cela lui avait permit de faire des rencontres agréables que ça soit du côté du personnel de l'hôtel comme les clients de ce dernier. Prenons l'exemple de cette jolie Hope avec laquelle Juliet pourrait passer des heures à discuter devant un bon thé vert plutôt qu'à vaquer à ses tâches obligatoires. Non, elle n'est pas du genre à faire les choses à moitié. Au contraire c'est une femme qui aime que les choses soient faites à sa façon, d'une manière nette et précise. C'est ainsi qu'à l'aide de ses équipières, elles se partagèrent les chambres à nettoyer pour la matinée. Pas de temps à perdre, il était presque 9 heures et il faut que dans 4 heures tout soit parfait. Pas le temps de discuter, il est temps de se mettre au travail. Son équipement à porter de main, Juliet s’exécute menant à bien ses missions habituelles. Astiquer, nettoyer : elle pourrait même en faire une chanson et celle-ci pourrait même avoir du succès. En regardant sa montre, la jeune femme constate que la matinée est passée à une vitesse folle. Il ne lui reste plus qu'une chambre du troisième étage et elle aura finit son boulot. Plutôt satisfaite de savoir cette nouvelle, annonçant qu'elle pourrait rentrer plus tôt chez elle et profiter pleinement de son colocataire, elle toque à la porte de cette dernière. « Femme de chambre. » Elle répète l'action deux fois, toujours pas de réponse. Très bien, elle pénètre dans la chambre commençant à installer son matériel, du moins son chariot roulant à porter de main. Paire de gant en main, javel et détartrant, elle est parée à s'occuper en premier lieu de la salle de bain. Seulement une fois en ayant pousser la porte de celle-ci, Juliet constante qu'elle est loin d'être seule. Un jeune homme se tient devant ses yeux totalement nu comme vers. Situation très gênante. « OH MY GOD ! » Ce sont les premiers mots qui lui vient à l'esprit. Au lieu de se retourner et de quitter les lieux, non Juliet reste là à admirer le spectacle qui s'offre à ses yeux. Un très charmant plus que charmant client qu'elle n'avait encore jamais eut la chance de croiser. « Je crois que vous avez oublier une partie de votre tenue ... » Comme s'il était pas assez grand pour l'avoir remarquer tout seul. Ayant dans ses bras deux serviettes pour changer, celles usagées, elle lui tend tout naturellement celles présentes dans ses bras. « Ça vous sera bien utile, je crois. » Juliet est d'une perspicacité à toute épreuve. « Euh ... Vous voulez peut-être que je me retourne ? Même si je pense avoir vu tout ce qu'il y avait à voir ...  » Assez gênée par la situation se prêtant devant ses yeux, elle était pourtant incapable de faire un pas de plus que ça soit en arrière comme en avant. « Je vais peut-être aller dans la chambre, vous attendre ça serait plus prudent. Faites moi savoir quand vous avez finit. » Hors contexte ses paroles pourraient porter à confusion, ayant même une connotation sexuelle ... Elle n'arrivait pas d'autant plus à décoller ses yeux des siens, oui si elle avait le malheur de les descendre plus bas c'était foutu. « Non ce n'est absolument pas une invitation ... Bon je vais me taire avant de dire encore une bêtise ... » Dit-elle en collant ses mains sur ses yeux et en faisant machine arrière. Un pas puis deux jusque là tout va bien, sauf qu'elle oubliait un détail, la porte qui se fermait toujours automatique, ainsi sans surprise elle se la prit dans la tête ce qui la fit malencontreusement trébuchée à terre. « Aie ! » Dit-elle en se touchant l'arrière de la tête. « Je suis certainement la pire femme de chambre que vous ayez vu de toute votre vie, je suis désolé vraiment. » Pire peut-être pas. Maladroite il n'y avait aucun doute. En espérant tout de même que ce charmant client n'aille pas se plaindre auprès de la direction, Juliet y jouait sa place de toute façon ...

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