Sujet: There’s beauty in suffering φ (Adam) Mer 11 Nov - 22:12
« There's beauty in suffering »
Charles φ Adam
Une nouvelle fois, Charles, c’était retrouvé devant cet hôtel, encore une fois, il devait faire son boulot. Enfin, faire, reste encore un grand mot… Plus le temps passait, plus Charles songeait grandement à tout plaquer, quitter cette ville, partir loin d’ici. Ouais, ça s’était une bonne idée. Mais actuellement, il devait d’abord rentrer dans l’hôtel et faire son soit disant job. De toute façon, il avait pris une résolution pour cette nuit : il ne ficherait absolument rien. Il resterait dans la salle des employés, sans rien faire. Oui, c’était gâcher du temps. Mais c’était soit le gâcher chez lui, soit ici. Il n’aurait pas su dire le pourquoi du comment tout d’un coup, il avait envie de tout envoyer balader, ni pourquoi il jouait au rebelle adolescent. Et pourtant, c’était bien l’attitude qu’il avait en entrant dans l’hôtel à huit heures du soir. Et s’il avait pu, oui, il aurait réellement tout plaqué à cet instant. Mais sa raison tenta tant bien que mal de le remettre sur le droit chemin, comme quoi il ferait mieux de réfléchir à ceci, et qu’il risquerait de faire une grosse bêtise. Charles entendait presque parler sa mère à l’intérieur de sa tête. Mais pourtant, lorsqu’il entra dans la salle commune, tout ceci s’évapora de son esprit. Créant comme un vide dans sa tête. Oui, il était paumé, et il ne savait plus où il devait aller. C’était comme s’il était à un carrefour, et qu’il ne savait pas dans quelle direction s’engager. Et malheureusement pour lui, il n’y avait pas de plan ou de guide pour ceci. Du sommeil. C’était ce qui lui fallait. Et ça allait peut-être l’aider à y voir plus clair. Du moins, Charles l’espérait. Charles attendit que la quasi-totalité des employés soit partis, mais surtout que la salle qui leur était réservée soit vide pour y rentrer, et s’installer sur le vieux canapé. Il devait mettre au clair ses idées avant de dormir. Du moins, c’est ce qu’il s’était dit. Car le sommeil le gagne quelques minutes plus tard. Il n’espérait maintenant plus que le sommeil soit le seul remède efficace contre ces maux de tête qui le rendait totalement fou.
Les premiers rayons de soleil avaient pointé leur nez depuis quelques heures maintenant, ce qui signifiait que Charles aurait dû rentrer chez lui depuis quelques heures. Mais irréfléchi comme il l’était la veille, il était venu jusqu’ici à pied, et il avait actuellement la flemme de rentrer chez lui en marchant. Si on devait actuellement le questionner sur ce qu’il avait fait cette nuit, ceci se résumerait en un seul mot : rien. Rien, il n’avait rien fait à part dormir. Il le savait, car c’était les mouvements des premiers employés et des clients qui se levaient à l’aube qui l’avait réveillé. Et il avait tellement dormi qu’il n’avait même pas un instant songé à ce qu’il devait faire de lui-même. Titus l’aiderait… Puis en fin de compte, c’était peut-être même cet animal le problème, c’était un peu comme parler à un mur : Titus ne répondait jamais. Et Charles n’était jamais plus avancé après. En fait, il était toujours aussi paumé. Finalement, il se leva, et se dirigea vers son casier, prendre ses affaires. Il devait sortir. Certes, l’hôtel était un peu comme une seconde maison pour lui. En fin de compte, c’était vraiment son travail qu’il n’aimait pas ? Ou bien est-ce tout autre chose ? Ou bien reposait-il toute la haine qu’il portait en lui, dans son travail qui menait donc à lui faire détester ce dernier ? C’était… Inexplicable. Au moment de partir, il croisa Adam, son cousin. C’était un peu grâce à lui qu’il c’était retrouvé dans cette ville. Adam était la seule personne que Charles connaissait, et c’était donc pourquoi il avait choisi de s’installer ici. Il vint à lui pour le saluer, tâchant de garder un sourire – chose qui devenait pour lui assez compliqué. Rare était les fois où ils se croisaient à l’hôtel, tout simplement parce que leurs horaires étaient totalement différents. « Tient donc, Adam ! Depuis le temps ! Comment vas-tu ? » Car ça faisait un bout de temps maintenant qu’ils ne s’étaient pas revus, et Charles aurait été totalement incapable de dire à quand remontait leur dernière rencontre.
EMI BURTON
Adam Williams Work to live, don't live to work.
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Sujet: Re: There’s beauty in suffering φ (Adam) Sam 14 Nov - 20:56
There's beauty in suffering
Peut être qu'il n'aurait pas du sortir hier soir, peut être qu'il n'aurait pas du boire surtout. Adam n'était pas le genre de grand fêtard ni de grand buveur mais pourtant la barre qui lui barrait le front lui rappelait bien qu'il n'avait plus 20 ans et qu'il avait peut être fait un peu trop fort hier soir. Boire de la bière c'était sympa – après tout ce n'était que de l'eau – mais boire en quantité industrielle ce n'était absolument pas conseillé. Adam n'avait plus beaucoup de souvenir de la soirée, il se souvenait juste être sorti boire un verre avec Ben. Puis après le premier verre ils en avaient pris un deuxième, puis un troisième et ainsi de suite. A en croire ses tickets de cartes bleus et les reçus du bar, avec Ben ils ne s'étaient pas limité à 3 verres et surtout ils avaient du faire connaissance avec la faune locale du bar parce que les tournées étaient bien trop élevée pour seulement deux personnes. En soi ce n'était pas bien grave, ça lui était arrivé plus d'une fois de payer des verres à des inconnus. Le plus problématique était que maintenant il devait assurer une journée de 8h au boulot en ayant dormi que 2h. D'accord réceptionniste n'était pas le travail le plus compliqué du monde, mais aujourd'hui Shea n'était pas là – jour de repos oblige – et donc Adam devrait tout assurer tout seul. Pour l'instant il était encore chez lui, tout allait bien et il n'était pas en retard. La douche froide lui avait fait le plus grand bien et surtout même s'il il était très tôt – ou très tard, en fonction du point de vue c'était discutable – il avait bu du coca. Pour son estomac un peu trop fragilisé par l'alcool c'était absolument ce qu'il lui fallait. Enfin il était prêt à aller au boulot et même qu'il n'était pas en retard !! D'accord Adam avait beaucoup de doute sur sa productivité du jour, mais sur un malentendu, ça pouvait très bien se passer et il n'aurait pas le fameux coup de barre. En arrivant à l'hôtel, il eu le plaisir de croiser Charlie. Charlie c'était son cousin et il était toujours ravi de le voir. Entre expatrié australiens ils pouvaient se serrer les coudes et s'aider quand ça n'allait pas trop. Surtout qu'Adam avait été tellement content quand son cousin lui avait annoncé que lui aussi venait s'installer à Leesville. Pas qu'Adam y manquait de connaissance ou quoi, mais avoir de la famille proche c'était quand même autre chose et puis les appels vidéos étaient sympa, mais ce n'était absolument pas la même chose que de pouvoir partager une bière ou un repas tranquillement. Bon d'accord Charlie et Adam n'avaient pas fait ça depuis un moment mais ce n'était qu'un détail.
« Oh Charlie !!! Ca va plutôt bien et toi ? T'as l'air fatigué !! »
Adam se doutait que sa tête ne devait pas être vraiment mieux que celle de son cousin. La différence était que Charlie avait travaillait toute la nuit alors que lui n'avait fait que boire et s'amuser. Même tête, pas même ambiance. Mais malgré le boulot, il trouvait vraiment que Charlie semblait fatigué, complètement las. Après peut être qu'Adam se faisait des idées, mais bon. Dans tous les cas Charlie savait qu'il pouvait comptait sur lui.
« On bosse dans le même hôtel et pourtant on ne se voit pas très souvent. Qu'est ce que tu racontes vieux ? »
A cause de leurs horaires en décalé, c'était devenu pour les cousins de se voir. Charlie travaillait de nuit et s'assurer que tout se passait bien aux alentours de l'hôtel et Adam lui travaillait la journée. Cela lui arrivait quelque fois d'être de service de nuit mais c'était très rare. Surtout que le soir il n'y avait pas beaucoup de client qui venait réclamer une chambre et Adam préférait voir du monde. Ne pas parler à des gens lui semblerait bien trop bizarre. Donc oui ça expliquait que la dernière fois qu'il avait vu Charlie remontait à un certain temps.
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