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 Nolan + T'aimes l'eau ? Cool, t'aimes déjà 70 % de mon corps.

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Nolan Nothinway

Nolan Nothinway
Work to live, don't live to work.


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» Ici depuis le : 23/09/2015
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MessageSujet: Nolan + T'aimes l'eau ? Cool, t'aimes déjà 70 % de mon corps.   Nolan + T'aimes l'eau ? Cool, t'aimes déjà 70 % de mon corps. EmptyVen 25 Sep - 17:26





Nolan Christopher Nothinway
Là on est au sommet du gouffre.

▲ ID card
Nom(s) et prénom(s)  ›› Dans la vie, il y a le célèbre réalisateur des films batman, Christopher Nolan ; et puis il y a moi, Nolan Christopher (Nothinway). Coïncidence ? Je ne crois pas. J'aime penser que mon nom inspire le respect et l'admiration. Mais je pense qu'il y a une grande différence entre mon imagination et la réalité. Date et lieu de naissance ›› Je suis né le 15 mai 1984, à Los Angeles même. L'une des plus belles villes de la Californie. Âge ›› 31 ans. Je suis comme le vin, je me bonifie avec l'âge. Nationalité et origines ›› J'ai la nationalité américaine et mes origines sont naturellement californiennes. Statut civil ›› Célibataire. Occupation(s) ›› Quand j'étais petit, je voulais devenir aviateur. En grandissant, je me suis tourné vers le vol à l'étalage, ce qui m'a valu un petit séjour en prison et maintenant, j'ai plus ou moins une vie stage. Je suis animateur sportif au Golden Palace. Situation financière ›› Je ne suis peut-être pas pauvre, mais je ne connais pas non plus la richesse. Comme beaucoup, je fais avec ce que j'ai. Traits de caractère ›› Blagueur, fêtard, impulsif, têtu, sportif, réservé, mystérieux, sarcastique, rancunier, loyal, gourmand. Groupe ›› Golden employees.

Avatar ›› Jesse Lee Soffer le magnifique, blblbl ! *-* Pseudo/prénom ›› Sur l'internet du web, je suis celle qui se cache sous le pseudo endlessly epic ; mais dans la vraie vie je m'appelle Anaïs -même si les gens m'appellent un peu comme ils veulent... Âge ›› 20 ans tout rond ! D'où tu viens ? ›› De vendée, rpz 85 ! Arrow Ce que tu fais dans la vie ? ›› Je parle anglais, allemand et des fois russe. Et j'aime aussi beaucoup respirer pour ne pas mourir. Fréquence de connexion ›› Tous les jours, jusqu'à ma mort ! Cutie pie Scénario ou personnage inventé ? ›› Personnage inventé, bitch please ! DC/MC ›› Gilly Greengrass. Le mot de la fin ›› Papillons sur vos p'tits nez !

▲ Get to know you
Comme tout homme qui se respecte, le football est une religieux pour moi. Et comme je suis un californien de la tête aux pieds, je soutiens vaillamment l'équipe des 49ers de San Francisco. + Je ne suis pas du matin. Je fais partie de ces gens un peu grognon et franchement pas sympathique du tout. Il me faut plus d'un café avant de pouvoir devenir chaleureux et agréable. Le mieux, c'est de ne pas me parler. + Je pourrais passer ma vie devant les dessins-animés. C'est idiot mais dès qu'il y a de la couleur, je suis captivé. En revanche, je déteste la voix de Bob l'éponge et si j'entends encore une fois Elsa dire qu'elle se sent libérée, délivrée, je vais possiblement casser ma télévision. + Je ne sais pas cuisiner. J'ai déjà tenté de faire cuire des pâtes et du riz sans eau. Si personne n'est là pour me préparer à manger, je me nourris exclusivement de chips, de bonbons, de chocolat, de gâteaux et de tout ce qui peut traîner dans une cuisine. + J'ai une cicatrice sur la fesse droite, et elle n'est pas en forme d'éclair. J'ai voulu sauter par-dessus du grillage, je n'avais pas vu les barbelés et je me suis ouvert la fesse. Mais tout va bien, j'ai survécu en vrai héros. + Mon répertoire de blagues est immense et impressionnant. Cela dit, ces blagues sont toutes très nulles. Je les sors lorsque je me sens très gêné ou que je ne sais pas quoi dire. + Je m'endors très facilement. A partir du moment où je ne suis plus en mouvement, je suis susceptible de tomber dans un sommeil très profond dans les secondes qui suivent. Me réveiller est aussi une mission bien difficile. + Je souris tout le temps. Dans certaines situations, certaines pensent que mon sourire n'est que pure provocation alors qu'en réalité, mon sourire apparaît automatiquement dès que je me trouve dans l'embarras. Même si dans certains cas, il peut aussi être provocateur. Rarement, cependant. + J'ai peur des coccinelles et des poulets. Je ne sais pas d'où viennent ces phobies, je ne sais pas pourquoi les coccinelles et les poulets en particulier. Ce sont simplement deux choses qui m'effraient au plus haut point. + Mon enfer à moi, c'est la prison. Les années passées entre ces murs constituent mon pire cauchemar. C'est dans ces moment-là que l'on se rend compte à quel point la liberté est une chose précieuse. + Je raffole des tartes aux pommes et des frites. Voilà, c'est dit. Si vous voulez m'acheter avec de la nourriture, vous savez quoi faire. + Je ne suis pas un grand sentimental, j'exprime difficilement ce que je ressens. Le seul moyen de savoir ce qui se passe dans ma tête, c'est de me regarder droit dans les yeux. Voilà pourquoi je déteste ça, j'ai l'impression d'être vulnérable. + Aussi étonnant que cela puisse paraître, j'aurais aimé pouvoir avoir une vraie vie de famille. Je parle aussi bien de mes parents, que d'avoir une petite-amie. + Je râle beaucoup, et souvent pour rien. J'ai tendance à croire que le monde est contre moi, je me fais passer pour le pauvre petit Caliméro que je ne suis pas. + Je n'ai jamais eu la varicelle. Dès qu'un enfant boutonneux s'approche de moi, je m'échappe. Parfois, c'est juste des adolescents en pleine puberté. + Je sais jouer de la flûte. C'est un de mes nombreux talents cachés que je ne pense pas dévoiler de sitôt. Oh et je sais jouer au golf, aussi ! C'est très relaxant. + Quand je suis tendu ou énervé, le meilleur moyen de me calmer est de me masser la nuque. Aileen sait très bien le faire.

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Nolan Nothinway

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MessageSujet: Re: Nolan + T'aimes l'eau ? Cool, t'aimes déjà 70 % de mon corps.   Nolan + T'aimes l'eau ? Cool, t'aimes déjà 70 % de mon corps. EmptyVen 25 Sep - 18:25





What we play
is life.

« Nolan ? Réveille-toi, mon grand. » Je grogne en m’étirant, et sans ouvrir les yeux, je me tourne sur le côté, les yeux clos. « Nolan ! Mamie sera là d’une minute à l’autre. Dépêche-toi ! » Je sens mon père me secouer et moi, je trouve ça très violent. Un peu trop, même. Je grogne de nouveau, bien loin d’être coopératif. Mon absence de réaction agace mon père, le voilà qui s'agite dans ma chambre ; je ne sais pas ce qu’il fait. J'entends la porte de mon armoire grincer. Qu’est-ce qu’il cherche là-dedans ? « NOLAN CHRISTOPHER NOTHINWAY ! SORS DE CE LIT IMMÉDIATEMENT ! » Oulaaa… L’heure est grave. J’aimerais bien faire ma tête de mule, mais le ton de mon père est inquiétant. On dirait qu’il y a une urgence. Finalement, j’obéis. Je m’extirpe de mon lit avec difficultés, les yeux encore à moitié fermés. « Qu’est-ce qu’il y a ? Qu'est-ce que j'ai fait ? » demandé-je d’une voix endormie. Papa me tire par le bras sans ménagement. « Dépêche-toi, enfile ça. » Il me tend des vêtements un peu au hasard. En temps normal, j’aurais catégoriquement refusé de porter cette chemise toute moche avec un pantalon vert tout aussi moche. Or là, je suis bien trop dans les vapes pour protester. Je troque mon pyjama contre ces habits. « Tu vas aller chez mamie quelques temps. » Je tente de boutonner ma chemise comme il faut, bien que cela s’avère être un exercice très difficile. « Pourquoi ? » Papa soupire. Mes questions l’énervent, je le sens bien. « C’est comme ça, c’est tout ! » « Du calme, Stewart. Nolan n’y est pour rien. » Ca, c’est mamie. Elle fait irruption dans la chambre et avance vers moi. Elle m’aide à boutonner correctement ma chemise. « Tu peux y aller, je m’occupe de Nolan. » Mon père n’attend pas plus longtemps avant de quitter ma chambre. Je le regarde partir, plus qu’intrigué. « Tes parents ont des soucis à régler. Tu vas passer une semaine avec papy et moi. D’accord mon chéri ? » D’accord ou pas, ai-je le choix ? Je ne crois pas. Je ne réponds rien, laissant ma grand-mère terminer de faire ma valise. Maintenant, je me demande de quels soucis il s’agit… Je ne sais même pas si je le saurais un jour, je peux juste deviner que c'est plutôt grave.

J’avais 7 ans, cette nuit-là. Je n’ai absolument rien compris. Il devait être trois ou quatre heures du matin quand mon père est venu me réveiller. C’était le 11 septembre, je crois. Ou autour de cette date-là. Mes parents ont brusquement quitté la maison sans me donner d’explications. Ma grand-mère était au courant de l’histoire, mais elle a aidé mes parents à me garder dans le flou le plus total. Je devais normalement passer une semaine avec mes grands-parents. J’y suis resté six mois. Six putain de mois, à m'ennuyer comme un rat mort. Je n’ai eu aucune nouvelle de mes parents pendant toutes ces longues semaines. Ça m’était bien égal. Je n’ai jamais été très proche de mes parents. Mon père n’avait jamais le temps de s’occuper de moi et ma mère passait son temps à me crier après, soit parce que ma chambre n’était pas rangée, ou bien parce que j’avais des notes catastrophiques. Jusqu’à l'âge de 5 ans, environ, je voulais que mes parents soient fiers de leur fils. A l’école, tous mes camarades parlaient de leur père comme d’un héros. J’aurais voulu utiliser ce terme pour qualifier mon père. Puis ils avaient tous la chance d’avoir une mère présente pour le goûter. Moi, j’avais une gouvernante. Quand j’ai compris qu’ils n’en avaient rien à faire de moi, j’ai arrêté de vouloir leur plaire. Le petit garçon qui regardait par-dessus la porte des toilettes des filles ? C’était moi. Celui qui était vulgaire, violent, bagarreur en classe et dans la cour de récréation ? C’était moi aussi. En grandissant, j’ai développé un fort caractère. Quand il s'agissait de chercher les embrouilles, je répondais toujours présent ; toujours prêt à donner des coups même quand il n’y avait aucune raison apparente. Provoquer les gens, c’était mon truc. J’ai bien failli me faire renvoyer à plusieurs reprises. A chaque fois, l’argent de papa et maman était là pour me sauver. D’ailleurs, ces deux-là pouvaient bien me disputer et me punir autant qu’ils le voulaient, ça n’avait aucun effet sur moi. A l’âge de 17 ans, j’ai commencé à traîner avec une bande de types louches. Pour la plupart, leurs parents étaient absents, bien souvent à cause de l’alcool, la drogue et compagnie. Ils étaient presque indépendants, livrés à eux-mêmes. C’est à partir de là que j’ai commencé à sérieusement déconné.

Jared écrase sa cigarette sur le bitume humide avant de relever le visage vers nous. « Bon… On s’est déjà attaqué à pire que ça. Y’a que trois caméras et une seule alarme. Chace se charge de tout désactiver. Quand ça sera fait, on entre sans bruit. Les flics rôdent souvent dans le coin. Nolan et moi, on se charge du fric. Cameron, Tyler, Liam, vous faites des provisions. » Je fixe Jared, les bras croisés sur mon torse. Ce n’est pas notre premier cambriolage. Et jusqu’ici, on ne s’est pas fait chopper une seule fois. Personne ne nous peut nous soupçonner. On frappe la nuit et le jour, nous nous tenons à carreaux. Notre repère se trouve à deux pâtés de maison de chez moi, dans un vieil entrepôt abandonné. L’argent que l’on récolte, on le partage en six parts égales. Ça paie bien mieux que la drogue, à condition ne pas se faire prendre. Voler, c’est tout un art. Avant de s’introduire dans un quelconque bâtiment, on passe notre semaine à élaborer un plan. Dans un premier temps, on fait les repérages. On va directement sur le terrain pour analyser les avantages et les inconvénients. Ensuite, on se rassemble et on décide ensemble d’un plan d’attaque. Et enfin, la phase finale : le passage à l’acte. Au début, on s'attaquait aux garages des quartiers voisins, puis l’épicerie, la boulangerie… Et un jour, on pourra s’attaquer aux supermarchés environnants. « Vous êtes prêts les mecs ? » Jared se place en tête de file. Il attend le signal de Chace. Une fois qu’il l’a, il fait signe à Tyler de forcer les portes de l’épicerie. On attend quelques secondes pour s’assurer que l’alarme est bien désactivée et on s’introduit dans le petit magasin. Je suis Jared jusqu’aux caisses. Il les ouvre, je récupère l’argent dans un sac. Il ne nous fait pas plus de vingt minutes pour faire notre affaire. On ressort aussi vite que nous sommes entrés, sereins, sûrs de nous et surtout, bourrés de fric. On quitte bien vite le coin, en nous efforçant d’agir naturellement. A force, le vol fait partie de nos vies. On a ça dans la peau, dans notre personnalité. On sait comment faire, comment s’y prendre. Ça n’a plus aucun secret pour nous.

Voilà comment ma « carrière » a débuté. Mes parents étaient tellement peu présents pour moi qu’ils n’ont jamais relevé une seule de mes absences nocturnes. Je m’éclipsais de la maison une fois les lumières éteintes, et regagnait mon lit bien avant que leur réveil ne sonne. C’était de l’argent facile. Pendant plus de deux ans, nous nous sommes concentrés sur des lieux qui n’étaient pas trop importants. Il était hors de question de s’aventurer à l’intérieur d’une banque ou d’un quelconque autre endroit où nous étions susceptibles de nous faire pincer. Sauf qu’un jour, Jared a eu un coup de folie. Ce mec était un grand passionné d’art. Dans l’un des musées de Los Angeles était exposée une toile qu’il admirait beaucoup. Ce qu’il voulait ? Cambrioler ce musée et s’emparer de l’œuvre. Ca nous paraissait un peu risqué… Mais personne n'a refusé. Nous voyions ce cambriolage comme une sorte de défi et nous partions du principe que rien n’était impossible. Un mois avant le cambriolage, on a commencé à réfléchir sur notre façon d’agir. Moi qui n’avais jamais mis les pieds dans un musée… En l’espace d’un mois, j’y suis allé au moins une fois par jour. Tout devait être parfait. On n'avait pas le droit à l’erreur. Le jour-J est arrivé et pour la première fois depuis le début de notre folle aventure, nous étions tous un peu stressés. Ce musée n’avait rien à voir avec la petite épicerie près de chez moi, ni même la boulangerie. C’était bien plus gros, cela représentait bien plus d’enjeux qu’une pauvre boutique. Mais nous étions parfaitement bien organisés. Tout était maîtrisé, même en cas d’imprévu, nous avions un plan B. Voire même un plan C. Impossible de se faire attraper. Finalement, tout s’est déroulé à merveilles. La toile était en notre possession et à partir de ce jour, Jared a décidé que nous ne cambriolerions que des musées.

Planté face à l’une des œuvres les plus prestigieuses du musées, je fais mine d’être captivé par autant de… splendeur. Enfin, tout est relatif. Parce que moi, je ne lui trouve rien de spécial. Et pourtant, c’est celle qui a le plus de valeur. L’art est quelque chose de bien trop compliqué pour moi. « J’aime beaucoup cette toile. » Je tourne la tête vers la jeune femme qui vient de me parler. Une brunette à forte poitrine. Et de très beaux yeux mais je ne les remarque pas tout de suite. Je suis un homme, je suis faible. Pour ma défense, cette jeune femme porte un sacré décolleté. « Moi aussi. » Je souffle avec un sourire en coin, avant de reporter mon attention sur l’œuvre. « J’aime beaucoup l’atmosphère qui s’en dégage, c’est… Puissant. » Tu parles d’un puissance ! La brunette incline la tête en hochant. « Je suis tout à fait d’accord. » Elle relève ensuite le regard vers moi, je m’efforce de resté concentré sur la toile. « Je ne vous ai jamais vu ici. » « Ah oui ? Je viens tous les jours, pourtant. Juste pour admirer cette peinture. » La jeune femme semble sceptique, mais ne pose pas plus de questions. « Je m’appelle Rachel. » « Nolan. » J'échange un simple sourire avec Rachel avant de reporter mon attention sur l'oeuvre d'art.

Vous connaissez Bonnie & Clyde ? Evidemment que vous les connaissez. Le duo de criminels le plus connu des Etats-Unis ! Eh bah dans mon monde à moi, c’était plutôt Rachel & Nolan. D’une certaine manière. Je n’aurais jamais cru que ce bout de femme allait me suivre dans une aventure aussi dangereuse. Et pourtant… Rachel a très vite compris que ma principale occupation était de voler des œuvres d’une très grande valeur à des musées de Los Angeles. Quelques temps après notre rencontre, elle a retrouvé ma trace dans un autre musée et cette dingue m’a imposé un ultimatum : soit je lui permettais de suivre notre bande pour au moins un cambriolage, soit elle nous dénonçait. Forcément, je n’ai pris aucun risque. Jared m’en a voulu de l’avoir ramené. Quand je lui ai expliqué le dilemme, il s’est écrasé et a autorisé Rachel à nous suivre. Aucun de nous ne s’attendait à ce qu’elle soit aussi impressionnante… Elle nous a littéralement bluffé. Intelligente, maligne, discrète et incroyablement cultivée, nous avons tous compris qu'elle pouvait être notre plus gros atout. A partir de là, Rachel faisait partie de notre équipe. Ce qui était loin de me déplaire, autant être honnête…

« Attends, Nolan… J’ai la poignée de la porte qui me rentre dans le dos. » Mes mains caressent son corps avec envie, tandis que j’embrasse son cou avec ardeur. « Dans quelques secondes, t’y penseras plus. » lâché-je avec un petit sourire. Mes mains s’infiltrent sous son haut, jusqu’à sa poitrine. Rachel émet un léger sourire, mêlé à un soupir de plaisir. « Bon sang… » Amusé, j’embrasse sa peau, la suçotant légèrement ici et là. Je masse ses seins tout en pressant mon bassin contre le sien. « C’est ta bite qui vibre ou… ? » Je relève le visage en fronçant les sourcils. « Euh… Non. Ma bite n’est pas un vibromasseur. » « Alors c’est ton portable. » J’arque un sourcil. Exact. Mon portable. Restant collé à la jeune femme, je glisse ma main dans ma poche pour saisir mon portable. Jared… Je décroche en me raclant la gorge. Il me demande où j'en suis, quels sont les repérages, si j'ai aperçu les alarmes. Je bafouille, sans trop savoir quoi répondre. La vérité, c'est que j'ai passé mon temps à convaincre Rachel de s'éclipser dans ses toilettes, juste deux minutes. Notre mission m'est totalement sorti de la tête. C'est souvent ce qui arrive lorsque je suis avec la jeune femme. « Quand t’auras fini de baiser dans les chiottes avec Rachel, fais ton boulot. » Et sur ces tendres paroles, il raccroche. Je sais que je devrais me remettre au boulot mais franchement… Rachel m'en empêche. Je ne peux pas résister, je suis trop faible. « On a dix minutes. » Je lâche en déboutonnant rapidement mon jean.

Avec Rachel, j’ai réalisé mes fantasmes les plus fous. Les gars étaient jaloux, d’ailleurs. Parce que faire l’amour en plein milieu d’un musée… Ils ne l’avaient jamais fait. Moi si. C’était plutôt excitant, soit dit en passant. La plupart du temps, Rachel et moi faisions équipe ensemble. On s’entendait bien, on savait comment fonctionnait l’autre, on était quasiment complémentaires. Le travail était fait avec minutie et précision. Pendant environ quatre ans, tout était parfait. On prenait du bon temps, on se faisait du fric, on voyageait partout aux Etats-Unis. Dallas, Denver, Chicago, Miami, Cambridge… Et la Nouvelle-Orléans. La destination finale. Jared avait repéré un musée avec une protection en béton. C’était bien au-delà de ce que nous avions l’habitude de faire. Mais Jared voulait nous ouvrir de nouveaux horizons, qu’il disait. Si on était capable d’entrer par effraction dans ce musée, alors on serait capable de braquer n’importe quel musée, n'importe quelle banque. Pendant trois mois entiers, on a bossé là-dessus. On a véritablement dépassé nos limites. Mais ça n’a pas suffi… Puisque le jour du braquage, une alarme s’est enclenchée. La seule que nous avions oubliée, la seule petite erreur… Jared, Cameron, Tyler, Liam et Chace ont pu s’enfuir à temps. Moi, je suis resté coincé à l’intérieur, avec Rachel. Les flics sont arrivés et fin de l’histoire. Alors qu’ils nous passaient les menottes au poignet, Rachel m’a lancé un regard qui voulait tout dire : chacun pour sa gueule. J’ai dû contacter un avocat, et malgré tout, je me suis retrouvé avec une dizaine d’année de prison à faire. Pourquoi ? Parce que Noah a retourné sa veste. Elle a témoigné contre moi et s’en est sortie indemne. Quant à moi, je me suis retrouvé derrière les barreaux, en Louisiane. Autant vous dire que ce genre d’expérience endurci. La rage s’était répandue dans chaque partie de mon corps. J’en voulais aux gars, j’en voulais à Rachel, j’en voulais au monde entier. Lorsque j’étais en prison, à la Nouvelle-Orléans, j’ai eu le droit à une seule et unique visite, celle de mon père. Juste pour me dire qu’il avait honte de moi. Merci papa ! Pour la première fois de ma vie, je me sentais au fond du gouffre.

Ma valise en main, je frappe à la porte avec nervosité. « Salut… Aileen Dawson ? » « Dawkins. » La jeune femme me reprend, en fronçant les sourcils. « Dawkins, désolé. Nolan. Nolan Nothinway. J’ai répondu à ton annonce pour… » Aileen me tire par le bras pour me faire entrer. « Bienvenue chez toi ! Je te fais visiter ? » D’accord… Elle, elle ne perd pas de temps avec les détails. Je souris faiblement, lâche ma valise dans l’entrée, puis hoche la tête. « Okay. » La jeune femme me fait visiter l’appartement. La cuisine, le salon, la salle de bain, ma chambre, la sienne… Tout est parfait. « T’as trouvé du travail dans le coin ? » Me demande-t-elle en me tendant une bière. J'hoche la tête avant de boire une gorgée. « Oui, animateur sportif au Golden Palace. » Dans l'immédiat, je réponds simplement à ses questions sans plus de précisions. Je ne suis pas très bavard et elle a l’air de le comprendre. « Bon… Moi je vais devoir y aller. Je te laisse t’installer tranquillement et puis à plus tard. »

Leesville, 5 ans plus tard. J’ai eu le droit à la libération conditionnelle et interdiction de quitter la Louisiane. Ils se sont donc chargés de ma réhabilitation, me trouver du travail était devenu primordial. Le Golden Palace est le seul hôtel qui ait bien voulu d'un criminel dans leurs rangs. Après une courte formation, je suis vite devenu animateur sportif. Ce n'est pas très difficile, je dois simplement donner des cours à ceux qui le souhaitent et les encadrer le mieux possible. Je suis parfois chanceux et entre deux cours, il n'est pas rare que j'entraîne les jolies femmes à un tout autre sport. En ce qui concerne Rachel, je n'ai plus aucune nouvelle. Ni même Jared. Ils m'ont tous abandonné et c'est le genre de chose que personne ne peut pardonner. Jared était le premier à dit que nous formions une famille, nous devions donc nous faire confiance et pouvoir compter l'un sur l'autre. Il était aussi le premier à avoir déserté le musée de la Nouvelle-Orléans. L'envie de les traquer et les tuer un par un est bien présente. Mais refaire de la prison pour ces bouffons ? Jamais. Je me contente de faire profil bas et satisfaire tout le monde.

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