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 YOLOOOOOO ! [Adam W.]

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Giulia Hartmann

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MessageSujet: YOLOOOOOO ! [Adam W.]   YOLOOOOOO ! [Adam W.] EmptyVen 13 Nov - 13:03



Let's have fun, K ?


« Bonjour, c'est la femme de chambre ! » Répétai-je pour la millième fois au moins aujourd'hui. Mais qu'est ce qu'il se passait en ce moment ? J'avais l'impression que l'hôtel était plein à craqué, ce qui m'obligeait à ne faire quasiment que des recouches. Je vous explique : Quand un client dort une nuit à l'hôtel puis le quitte, c'est un départ. Les femmes de chambre enlèvent tous les draps, les serviettes, les éventuels objets oubliés et envoient ça à la laverie ou à la poubelle. Ensuite, il suffit de tout récurer, de remettre draps et serviettes propres et le tour est joué. Mais quand un client passe plusieurs nuits à l'hôtel, on parle d'une « recouche », et là... Là, c'était chiant. Déjà, ça voulait dire que le client était potentiellement encore dans sa chambre au moment où nous, charmantes femmes de chambre, passions faire notre travail. Auquel cas il fallait le réveiller, le prier de bien vouloir quitter sa chambre pour une petite vingtaine de minutes, et ensuite se dépêcher de faire son job en évitant soigneusement de toucher à quoi que ce soit. Bah oui... Quand le client est là, ses affaires aussi le sont et ça, c'est vraiment la chose la plus relou au monde. Sérieusement. Essayez de faire le ménage dans une chambre sans toucher aux objets, vous verrez à quel point c'est compliqué. En tout cas, moi ça me saoulait. Du coup, on peut dire que ce n'était pas franchement une super bonne matinée mais je faisais avec, me disant qu'il ne me restait plus qu'une petite dizaine de chambres à faire avant d'être libre comme Dobby. En attendant... « Femme de chambre ! » répétai-je tout en frappant une deuxième fois, n'obtenant pas plus de réponse. Ca, ça m'énervait. Les gens SAVENT qu'ils doivent quitter leur chambre un petit moment le matin, POURQUOI restent-ils quand même ? En l'occurrence, je savais que cette chambre-ci était encore occupée car le charmant « ne pas déranger » était accroché à la poignée de la porte. Ok, mon pote, j'ai pas spécialement envie de te déranger mais là, j'ai du boulot. Avec un soupir, je jetai un coup d'oeil à ma montre : 9h12. J'avais faim. J'avais envie de faire une pause et ce mec me saoulait. Finalement, je m'apprêtai à frapper une nouvelle fois lorsque la porte s'ouvrit d'un coup sur un type qui paraissait franchement en colère. « C'EST VOUS QUI FRAPPEZ A MA PORTE DEPUIS UN QUART D'HEURE ? » Hmm oui, Einstein. C'est moi. Pour nettoyer ta chambre, tu sais. Sauf que je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre que déjà, il me claquait la porte au nez en me hurlant de « dégager ». D'accord. Reste calme, Giulia. Respiiiiiiiiiiiire.

« Du Huhrensohn. » marmonai-je dans ma barbe avant de retirer mes gants en plastiques et les jeter sur mon chariot de femme de chambre. En vrai, ce job n'était pas horrible. C'étaient les clients, qui étaient vraiment horribles. Avec un soupir, je me dirigeai vers le téléphone de l'étage et composai rapidement le numéro de la réception tout en collant le combiné à mon oreille d'un air blasé. Théoriquement, j'étais censée appeler les réceptionnistes, leur expliquer le problème, et leur demander de rappeler eux même le client pour lui expliquer qu'il devait quitter sa chambre un petit moment. Autrement dit, c'était une grosse perte de temps et j'allais terminer en retard. Cool. Super. Flex.« Oui, c'est Giulia, j'ai un... Ok. J'attends. » Là encore, c'était la galère. Soit je tombais sur un réceptionniste sympas qui allait s'occuper de mon problème rapidement, soit, comme dans le cas présent, je tombais sur une connasse qui me mettait en attente vingt minutes parce que « tu comprends Giulia, moi je bosse ! J'ai des clients potentiels sur d'autres lignes. Je te reprends dans cinq minutes. » Ohhhhhhhhh, monnnnnnnnnnnnnnnnn, DIEEEEEEEEEEEEEEEEEEU. Debout comme une quiche dans le couloir, avec le combiné collé à l'oreille, j'avais très clairement envie de me taper la tête contre le mur jusqu'à ce que mort s'en suive. Résignée, je me mis à observer ma manucure absolument catastrophique -bon sang, il faudrait vraiment que je la refasse- avant de terminer par raccrocher après dix bonnes minutes d'attente. Qu'est ce qu'on fait, Giulia ? On se casse ? Euh ben non en fait, parce que sinon on risque de se faire virer et que ça, ce n'est pas extrêmement flex en fait. Je soupirai de nouveau. J'avais envie d'un café. Et de pleurer. Ou de pleurer dans un café. Mais allez, courage ! C'est pas le moment de baisser les bras, Giulia. Du coup, je réitérai l'opération en composant le numéro de la réception et OH, MIRACLE, reconnu immédiatement la voix chantante qui me répondit. « ADAAAAAAAAAAAAM, SAUVE MOI. » criai-je dans le téléphone avant de me dire que je lui avais peut-être légèrement endommagé le tympan. « Je t'en supplie, dis moi qu'il n'y a personne en bas et que je peux venir boire un café. S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. » La règle tacite pour les femmes de chambre était la suivante : S'il y a des responsables dans le coin, on reste sagement dans les étages et on fait notre boulot. Mais ! S'il y a moyen de descendre faire une petite pause sans se faire pincer, alors on fonce en salle commune et déguste notre petit cawa au calme. Et là, très clairement, j'avais besoin d'une pause.« Franchement, je suis limite prête à descendre toute nue si tu me dis qu'il y a moyen pour le café. Et si en plus tu me le fais, je t'assure que tu vas kiffer.  » Je laisse échapper un petit rire, y croyant dur comme fer. Allez, saints Dieux du Golden Palace, faites que tous les managers de l'hôtel soient actuellement à leurs bureaux et me laissent aller boire un café tranquillement.
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Adam Williams

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MessageSujet: Re: YOLOOOOOO ! [Adam W.]   YOLOOOOOO ! [Adam W.] EmptyLun 16 Nov - 21:23

YOLOOOOOOOOOOOOOOO







« Non monsieur nos femmes de chambre ne font pas d'extra. Et non monsieur nous ne mentirons pas pour vous auprès de votre femme. Oui monsieur je suis un petit con si vous voulez, mais je respecte la politique de l'hôtel. Merci, bonne journée à vous aussi » . Adam avait reposé le combiné du téléphone complètement excédé. Non mais les gens pensaient qu'ils étaient où ici ? Dans un hôtel de passe ? Une maison close ? Non, non, non le Golden Palace n'était rien de tout, c'était un hôtel des plus respectables, avec des clients tout aussi respectables – enfin la plupart – et surtout des employés irréprochables – la plupart aussi. Si vraiment cet homme voulait s'offrir un petit plaisir hors mariage il n'avait qu'à aller dans un motel miteux aux abords de l'autoroute et arrêter de faire chier Adam avec ses demandes toutes aussi bizarres les unes que les autres. Cependant comme il n'était qu'un simple réceptionniste il ne pouvait pas envoyé chier les clients et essayer de répondre avec le plus de courtoisie possible et d'amabilité. C'était pas toujours facile, mais il y arrivait et tant qu'on ne se plaignait pas de lui tout allait bien. Heureusement tout les clients n'étaient pas comme cet homme et surtout c'était le seul appel qu'il avait reçu depuis ce matin.

C'était une matinée bien trop calme et c'était presque triste et il était presque tenter de regarder des vidéos de chat sur son téléphone, mais pas les chats mignons. Non Adam regardait les chats qui parlaient parce que c'était beaucoup plus drôle. Il était à deux doigts de cliquer sur le lien d'une vidéo quand sa collègue le regarda avec des gros yeux l'air de dire j'ai fait une grosse connerie. Parce qu'il était sympa, il avait rangé son téléphone, s'était levé et maintenant regardait par dessus l'épaule de truc -oui il avait quelque peu oublié son prénom – pour voir qu'elle était la catastrophe et ça va ce n'était pas si grave. Elle avait seulement effacer les fichiers clients de la base de donné. Techniquement ça pouvait être très grave, mais comme Adam était quelqu'un de très prévoyant, il faisait régulièrement des sauvegardes du système sur son propre ordinateur pour justement ce genre de situation. Le temps qu'il retourne à son poste et fasse toutes les manipulations, le téléphone avait sonné et truc muche avait tout simplement mis en attente. « C'était qui ? » la questionnât-il. Il se doutait que ce n'était pas un client, mais elle ne faisait rien alors elle aurait pu aider la personne. « Oh c'était juste Giulia, mais je suis en situation de crise je pouvais pas lui répondre maintenant. Et puis qu'elle se démerde un peu ». Clairement Adam avait envie de lui dire également qu'elle n'avait qu'à se démerder, elle s'était mise dans la merde toute seule alors elle pouvait s'en sortir aussi. Surtout que Giulia était adorable et elle téléphonait rarement à la réception pour un service contrairement à toutes les femmes de chambre. Maintenant c'était officiel, il n'aimait pas travailler avec bidule. Moins d'une demi-heure plus tard, tout fier de lui, Adam avait réussi à tout remettre en ordre, il allait avertir muche quand la sonnerie du téléphone se fit de nouveau attendre et cette fois c'était lui qui avait décroché  « Golden Palace, Adam à l'appareil que puis-je pour vous » C'était la phrase passe partout et il fallait la dire avec le sourire dans la voix, mais Adam l'avait à peine terminé que le cri de Giulia lui perça les tympas et il fut obligé l'espace de quelques secondes d'éloigné le combiné de son oreilles avant de le rapproché pour pouvoir répondre à son appel à l'aide. « Il faut que je te sauve d'un immeuble en feu ? » lui demanda Adam. Mais à bien y réfléchir ce n'était pas très possible parce qu'ils étaient dans le même hôtel et aucune alarme n'avait été déclenché, donc il y avait fort à parier qu'il n'y avait pas de feu. Pas que la fournaise d'un feu de maison lui manquait, mais être pompier c'était quand même plus exaltant que le métier de réceptionniste. Puis il avait écouté les supplications de Giulia et parce qu'il était un homme faible et surtout la perspective de la débarque nue ne le laissait pas indifférent, Adam était prêt à réaliser son rêve de café.   « Reste à côté du téléphone, je vais aller vérifier ça. Si dans 2 minutes le téléphone ne sonne pas, n’appelle pas le FBI, je serais juste en train de faire ton café. Mais si je téléphone c'est que la salle ne sera pas vie. Ça marche ? » sans vraiment lui laissé le temps de répondre il avait raccroché le téléphone, prévenu Shea qu'il allait prendre sa pause et avait rejoint la salle commune. Comme si il s'apprêtait à faire un grosse connerie, Adam avait ouvert tout doucement la porte et en essayant de ne faire aucun bruit. Passant la tête il regardait à droite à gauche et tendait l'oreille, mais aucun bruit ne lui parvenait Okay la voie était libre et ça c'était une excellente nouvelle. Regardant sa montre il affichait un large sourire. Les deux minutes s'étaient écoulé depuis l'appel de Giulia et en toute logique il ne devrait pas attendre longtemps avant qu'elle n'arrive.

Adam venait tout juste de lancer le café et en se retournant il tomba nez à nez avec Giulia. En voyant la jeune femme un sourire étira son visage. « Moi qui m'attendais à te voir nue, je suis presque déçu là ». En vrai il ne s'attendait pas vraiment à voir descendre complètement nue, parce que bon dans les couloirs de l'hôtel dans une telle tenue ça aurait pu être compliqué, surtout si elle avait croisé des clients, mais sur le principe il était obligé de lui faire remarqué, c'était une occasion à ne pas manquer. « Ton café sera prêt dans quelques instants, ça ira tu pourras survivre jusque là ? » Non Adam ne se moquait absolument pas, il était même très compatissant, mais il avait quand même des doutes et donc préférait poser la question.




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Giulia Hartmann

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MessageSujet: Re: YOLOOOOOO ! [Adam W.]   YOLOOOOOO ! [Adam W.] EmptySam 21 Nov - 15:14



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Vous vous calmez tout de suite, oké ? Non parce que je sens les critiques venir là, et je n'aime pas trop trop ça. Figurez vous que j'étais une très bonne femme de chambre, en temps normal. Si si ! C'est vrai. Je faisais mon boulot consciencieusement, d'accord ? Après mon passage, les chambres étaient mille fois plus propres que mon appartement, si vous voulez savoir ! Donc non, je n'étais pas juste une petite fainéante d'étrangère qui venait piquer le boulot de braves américains pour ensuite tirer au flan (big up Trumpy). C'est juste que là, je n'en pouvais plus. Supporter les clients, ça pouvait très vite vous rendre aussi agressif qu'un putain de psychopathe et pour calmer toute l'agressivité qui commençait à dangereusement monter en moi, j'avais besoin d'un café. Juste. D'un. Petit. Café. Ce n'était pas demander la lune, si ? En tout cas, et heureusement pour le reste de l'humanité, je venais de trouver une oreille compatissante auprès d'Adam. J'allais pouvoir me calmer sans ôter la vie de qui que ce soit dans mon entourage, c'était bien, non ? Du coup, j'écoutai attentivement le plan d'attaque qu'Adam me dicta rapidement avant de raccrocher sans même me laisser le temps de répondre. Attendre près du téléphone. S'il sonne, c'est que c'est mort. Si tout reste calme, la voie est libre. Très bien ! J'étais chaude patate, là. Et surtout, j'espérais très sincèrement que le téléphone n'allait plus jaaaaaamais sonner et que j'allais pouvoir descendre me détendre ne serait-ce que dix petites minutes. Déjà, j'imaginais le goût singulier d'un café bien chaud couler le long de ma gorge et fermai une seconde les yeux, un petit soupir s'échappant de mes lèvres. « Tout va bien ? » Je sursautai, rouvrant les yeux pour me trouver nez à nez avec Louisa, une autre femme de ménage. « Ja, ja. Alles ok . Alles gut ! Super toll, ganz geil. » baragouinai-je tout en faisant de grands gestes pour bien lui montrer que non, je ne parlais pas un mot d'anglais et qu'il ne fallait donc pas rester plantée là à attendre que je fasse la conversation avec elle. Oh, je sais. Ce n'était pas très sympas de prétendre ne pas parler anglais, mais c'était la meilleure excuse que j'avais lorsque je rencontrais quelqu'un avec qui je n'avais pas envie de discuter. D'ailleurs, Louisa n'insista pas et après avoir allègrement levé les yeux au ciel d'un air de dire « Seigneur, ces immigrés. Ils pourraient au moins se donner la peine d'apprendre notre langue. » , elle continua son chemin comme si de rien n'était. Très bien. Parfait. OH MAIS ATTENDEZ ! Les deux minutes étaient passées ! « Yééééééééééééééééééééééééé ! » criai-je à voix basse -oui, c'est possible- avant de retirer ma blouse et la jeter sur mon chariot que j'abandonnai dans le couloir, me dirigeant déjà vers l’ascenseur.

Adam, je t'aime. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. J'aurais pu lui faire des bisous et des bébés, tellement j'étais heureuse à ce moment là. J'avais presque envie de sauter de joie, mais tout le monde sait que sauter dans un ascenseur n'est pas une très bonne idée. Du coup, ce fut plutôt calmement que j'arrivai dans le hall d'entrée, passant devant la réception tout en regardant mes chaussures pour que cette garce qui travaillait avec Adam ne me voit pas. Quoi ? Je n'avais pas envie de lui parler, elle était méchante. Elle m'avait laissé poireauté comme une idiote tout à l'heure. Non, moi je voulais voir Adam et lui sauter dessus et l'embrasser fougueusement. Ouais, rien que ça. D'ailleurs, cette envie s'accentua encore un peu plus lorsque j'arrivai dans la salle commune, étant accueillie par une délicieuse odeur de café combinée au doux bruit de la machine. « Oh, nonnnnnnnnnnnnnn. Me dis pas que t'es déçu, moi je suis au top du flex là. On peut pas être en décalage comme ça ! » répondis-je à Adam, son sourire contrastant avec ma mine attristée. En vrai, je ne voulais pas qu'il soit déçu. Mais quelque part, je me doutais qu'il ne s'agissait que d'une blague parce que concrètement, et même si je le lui avais promis, il n'y aurait eu aucun moyen pour que j'arrive totalement nue dans la salle commune. Okay, les allemands sont connus pour être de grands nudistes, mais pas à ce point quand même. « Je reporte ma promesse à une autre fois. Mais je le ferais, okay ? Va pas penser que je suis une couille mouillée. » C'était ça, l'expression, en anglais ? Je n'en avais aucune idée. Mais j'espérais que le message était passé. En tout cas, le plus important pour moi là tout de suite était que mon café serait bientôt prêt. Dans quelques instants, selon Adam. Par contre, justement, je n'étais pas sûre de pouvoir survivre jusque là. « Franchement ? » demandai-je tout en posant mes mains sur mes hanches, un air résolu sur le visage. « Non, je ne pense pas, tu vois. NON MAIS SERIEUSEMENT ! » Oui oui, j'adorais crier d'un coup, sans raison et surtout sans qu'on s'y attende. C'était même une de mes grandes spécialités. « OKAY, TU VOIS LE TRUC ? J'arrive, normale, posée, OKLM, je frappe à la porte et là, le type n'ouvre pas ! Alors je frappe encore et encore, parce que Scheiße ! Ils savent qu'ils doivent libérer les chambres, pas vrai ?! ET TU SAIS CE QU'IL ME REPOND, LE GUS' ? Oui blablabla, c'est vous qui frappez à ma porte blablbla, allez vous faire voir blablabla. OH-WOW. BIST DU DOCH ERNST, DU SCHEIßE ? Alors j'appelle la réception, et l'autre tarte aux framboises me met en attente ! NON MAIS SERIEUSEMENT !  C'est triste. » terminai-je en haussant les épaules, ma voix étant redevenue tout à fait normale en à peu près 25 centièmes de seconde. D'accord, je n'étais pas franchement douée pour raconter les histoires et je ne savais pas si Adam avait réussi à y comprendre quoi que ce soit mais tant pis, j'avais dis ce que j'avais sur le cœur et ça faisait du bien. « Ca va toi sinon ? » demandai-je tout en esquissant un grand sourire, ayant toujours autant envie de lui sauter dessus et de lui faire des bébés.
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Adam Williams

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MessageSujet: Re: YOLOOOOOO ! [Adam W.]   YOLOOOOOO ! [Adam W.] EmptyMar 1 Déc - 14:04

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Si Giulia était pas en tel état de manque de café, Adam aurait fait l'agent secret pour vérifier qu'il n'y avait personne en salle de repos. Il aurait pu y aller en mode commando, en marchant avec un air suspicieux dans les couloirs – parce que les espions avaient toujours un air suspicieux – et puis il aurait pu faire des roulades à chaque coin pour se relever aussi sveltement qu'une gymnaste russe à qui on aurait promis le goulag si elle ne gagnait pas la médaille d'or ou si elle ne perdait pas les 300 grammes qui la rendait obèse aux yeux de ses entraîneurs. Puis si aurait pu avoir un ceinture avec plein de gadget pour pouvoir s'accrocher aux murs ou passer par les conduits d'aération pour arriver jusqu'à la salle de repos. Mais non Adam n'avait rien fait de tout ça, il avait marché simplement dans les couloirs en chantant doucement parce qu'il ne voulait pas créer une émeute dans l'hôtel parce qu'il avait une voix incroyablement magique. Bon d'accord ce n'était pas vrai, mais c'était pas grave, ça lui faisait plaisir de penser qu'il pourrait être une star de la chanson.
Avec l'absence d'aventure entre la réception et la salle de repos – même si supporter sa collègue pouvait être considéré comme une aventure – il était arrivé rapidement, vérifié que personne n'était là, lancé le café pour l'arrivée imminente de Giulia et surtout n'avait pas téléphoné à l'étage. Parce que comme le plan d’Adam l'indiquait, si pas d'appel alors tout allait bien et elle pouvait venir toute nue se jeter dans ses bras. Bon d'accord il avait des doutes sur le côté nu de la chose, mais pour la deuxième partie c'était fort probable.

C'était avec un grand sourire qu'il avait vu entrer Giulia et qu'il avait remarqué qu'elle n'était pas nue. Parce que oui Adam avait un sens de l'observation incroyable, digne des plus grands policiers de la planète. Même habillée elle était magnifique et il était content de la voir, c'était le rayon de soleil de sa journée voilà. « Ne fais pas cette tête là, tu sais bien que te voir me met toujours dans un état de flexitude au top niveau » et non il ne mentait pas en disant cela, parce que ce qu'il y avait de drôle avec Giulia c'était que déjà elle avait un accent adorable qu'Adam trouvait aussi très sexy et puis si il avait la promesse de la voir débarquer nue rapidement il disait oui tout de suite. « Si j'ai l'assurance que tu le feras, tout va bien alors. Je sais que tu n'es pas une ''poule  mouillée'' ». D'accord reprendre les gens ce n'était pas très sympa mais il faisait ça pour le bien de Giulia, pour pas qu'elle ne mélange pas et puis ils étaient flex tout les deux alors tout allait bien et puis elle venait de lui faire une promesse des plus alléchante alors oui tout allait bien. Sauf que pas totalement parce que le café n'était pas encore prêt et du coup voilà c'était la fin du monde.
En l'écoutant s'énerver, monter le ton pour montrer son indignation face à ce client – qui semblait être un sacré con quand même – Adam avait envie de rire quand même. Quand Giulia s'indignait c'était toujours très drôle, parce qu'en plus elle rajoutait des mots allemands. Adam ne comprenait pas tout, mais il était sûr que ce n'était pas des mots d'amour quand elle les employait. Il avait envie de rire, mais il ne le ferait pas parce que c'était triste quand même. Face à la tristesse, une seule arme possible. A la fin du discours enflammée de Giulia, il n'avait rien dit, c'était juste approché d'elle pour l'embrasser. Oui il était comme ça. Puis cela n'avait absolument pas l'air de la déranger non plus alors tout allait bien. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, au bout d'une moment Adam c'était quand même reculé et la regardait en souriant. « Voilà, comme ça tu seras plus triste». Embrasser les gens étaient une très bonne façon de le mettre encore plus de bonne humeur surtout si c'était inattendu et puis en écoutant parler Giulia, Adam avait eu une envie folle de l'embrasser et très logiquement il n'avait pas résister à cette envie pour ensuite continuer la conversation le plus naturellement possible. Mais avant chose primordiale à faire, c'était de récupérer le café pour en donnant une tasse pleine à Giulia avant qu'elle n'aille attaquer quelqu'un « J'espère qu'il sera bon ». Adam n'en doutait pas une seconde, mais des fois il le faisait un peu trop corsé et tout le monde n'appréciait pas toujours ça, mais maintenant au moins elle pouvait vraiment se détendre avec un excellent café et lui dire que tout allait bien « Oui ça va, sauf que je travaille avec une dinde à la réception aujourd'hui. Enfin t'as du t'en rendre compte ». Le contraire était même compliquée puisque bidule avait mis Giulia en attente un peu plus tôt dans la matinée tout ça parce qu'elle avait foutu la merde avec le logiciel informatique. Avec un peu de chance elle ne resterait pas très longtemps, mais si elle était là parce qu'elle connaissant le copain du cousin de la cousine du patron c'était mort. « tu sais ce qu'on devrait faire ? » un plan machiavélique venait de prendre forme dans son esprit « lui faire une méchante blague. Enfin pas méchante dans le sens où elle serait blessée ou tuée mais quelqu'un qui la remettra à sa place » Adam n'avait pas précisé qu'il parlait de l'autre réceptionniste mais pour lui ça coulait de source. Bon concrètement il voulait avoir un plan machiavélique, mais en fait il n'avait aucune idée là, maintenant,  tout de suite. Il avait envie de faire plein de truc sans vraiment savoir si c'était réalisable. Genre afficher son numéro de téléphone partout dans la ville en disant que c'est un numéro rose et comme ça tout les vieux pervers lui téléphoneront. Ou alors lui faire croire qu'elle avait gagné au loto, attendre de voir jusqu'où elle ira et puis en fait dire que c'était une blague – okay celle là c'était peut être un peu méchant – ou envoyer une fausse lettre de menace en disant qu'ils savaient des choses sur elle ? Okay peut être pas non plus celle là, mais plus il y réfléchissait et plus Adam se disait que les possibilités de vengeance était infinie.




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MessageSujet: Re: YOLOOOOOO ! [Adam W.]   YOLOOOOOO ! [Adam W.] EmptyDim 13 Déc - 20:18



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D'accord, il fallait très clairement que je me calme. C'était plus fort que moi : A chaque fois que je racontais une histoire, j'avais besoin de faire plein de gestes, et d'imiter les voix, et je me laissais aller à parler en allemand parce que ça venait plus vite, comme un automatisme. C'était comme ça, mais ce n'était pas forcément agréable pour mon interlocuteur et j'en avais parfaitement conscience. Heureusement, Adam ne sembla pas trop s'en formaliser et, dés que j'eus fini de péter un câble toute seule, je le sentis m'attirer à lui pour m'embrasser. Ma foi, pourquoi pas ! Je n'allais pas m'en plaindre, bien au contraire. Du coup, je glissai une main dans son cou et lui rendis son baiser, esquissant un sourire lorsqu'il se recula. « Non, plus triste du tout, même ! » En même temps, j'étais assez rarement triste plus de trente secondes, mais j'appréciais l'effort. Un baiser, venant d'Adam qui plus est, ça valait largement que je sourie de toutes mes dents. Ce sourire s'accentua d'ailleurs encore un peu lorsqu'Adam me tendit une tasse de café brûlant dont je humai l'odeur avec délectation. Hmm, CAFÉ ! Enfinnnnnnn. J'avais l'impression que ça faisait des années que je n'en avais pas bu tant j'en avais envie ! D'ailleurs, je ne perdis pas une seconde de plus et en bus une gorgée, savourant. « C'est le meilleur café de ma vie, franchement. » Bon d'accord, peut-être pas. Sans doute que si on répertoriait absolument tous les cafés que j'avais bu dans ma vie, on aurait pu en trouver au moins un meilleur que celui de la machine réservée aux employés de l'hôtel. Mais malgré tout, ce café me remontait follement le moral et c'était l'essentiel. Bon, voilà. Tout allait bien. J'avais eu mon café, plus un baiser. Que demander de plus ? Et puisque de mon côté tout était ok, j'en vins rapidement à demander à Adam comment lui allait. Je laissai échapper un rire lorsqu'il me répondit, secouant doucement la tête. « C'est clair que c'est une dinde, celle là. Je la déteste ! » Lâchai-je avec un mélange de dédain et de rires. En réalité, il ne fallait pas trop se fier à ce que je disais : Pour moi, « je la déteste », ça voulait simplement dire qu'elle m'avait saoulé. Mais sans doute que dans trois jours, j'aurais déjà oublié toute cette histoire et je serais passée à autre chose. Ma haine n'était que temporaire, je n'étais absolument pas rancunière de nature.

Est-ce qu'Adam était rancunier ? Je n'en savais trop rien. Peut-être, puisqu'il me proposa finalement de mettre au point un plan machiavélique pour nous venger de cette dinde de réceptionniste. Je restai là à l'écouter, bouche bée, avant d'éclater de nouveau de rire. Oh, wow ! Heureusement qu'il avait précisé qu'il ne fallait pas la tuer parce que sinon, c'est vrai que j'aurais pu partir trop loin. Non mais sérieusement, ce type était drôle. Et mignon. Ca faisait une bonne combinaison. « Hmhm, okay, laisse moi réfléchir ! » répondis-je finalement avant de boire une nouvelle gorgée de café, espérant y trouver de l'inspiration. En vérité, je n'étais pas le genre de personnes méchantes qui aiment jouer de mauvais tours aux autres, mais cette fille avait bien mérité qu'on lui fasse une petite farce. Rien de bien méchant, mais juste assez pour l'embêter un peu tout comme elle m'avait embêtée plus tôt. « Et si... » commençai-je avant de m'arrêter.  « Non, mauvaise idée. » Mouais, pour le coup j'avais pensé à quelque chose d'un peu trop méchant. Je continuai à réfléchir encore quelques instants avant de reprendre. « Et si... Hm, je ne sais pas. » Ma réflexion intérieure n'avait absolument rien d'intérieure puisque clairement, je réfléchissais à voix haute et donnais de faux espoirs à Adam à chaque fois que j'ouvrais la bouche. Mais finalement, l'idée de génie me vint et mon visage s'illumina. « Et si on lui faisait croire que le vieux bonhomme méchant qui m'a jeté tout à l'heure voulait absolument la voir ? Comme ça, elle ira frapper à sa porte, et ce sera elle qui se fera envoyer sur les jonquilles ! » Rappelez moi d'arrêter d'essayer d'utiliser des expressions, sivouplé. En attendant, je trouvais que mon idée n'était pas si mal que ça : Ca lui ferait un peu les pieds de devoir vivre ce que moi je vivais tous les matins, et puis ce n'était quand même pas trop méchant. Elle subirait simplement une petite engueulade avant de retourner à son bureau, et voilà.
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