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 And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}

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Finn O'Reilly

Finn O'Reilly
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MessageSujet: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptySam 21 Nov - 17:37





My fault
And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes.



Nerveux ? Moi ? Comme si c'était mon genre. En fait non, ce n'est clairement pas mon genre d'être nerveux. Pas du tout. Je suis du genre sûr de moi, en particulier avec les femmes et même avec Elsa, au début, lorsque je l'ai rencontrée, je ne ressentais aucune nervosité, sans doute parce qu'à l'époque il n'y avait pas autant d'enjeux à un simple rendez-vous qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, ce soir, c'est notre premier rendez-vous depuis qu'elle a pris la fuite, depuis qu'elle a souhaité plus que tout s'éloigner de moi et de ma possessivité qui lui faisait peur. On peut dire que c'est déjà une grande victoire qu'elle m'ait parlé de l'opéra et qu'elle ait même accepté que je l'emmène dîner après. Une belle et grande victoire oui comparé à la façon dont les choses ont débuté lorsque je suis arrivé ici et que j'ai débarqué chez elle. Des cris, des reproches puis la compréhension de pourquoi la situation était ce qu'elle. Tout ceci a été rude, difficile, douloureux mais je m'accroche parce que je l'aime, tout simplement, même si elle ne m'aime pas comme je l'aime. Même si elle ne m'aime pas du tout en fait. J'ai véritablement compris que si elle ressent de la tendresse pour moi, bien cachée en-dessous de la crainte que je lui inspire, elle n'est pas amoureuse. Ceci dit, la façon dont les choses semblent évoluer tout doucement me fait croire qu'il n'est pas impossible qu'avec le temps, elle développe de réels sentiments à mon égard. Après tout, n'a-t-elle pas accepté de me voir ce soir ? N'a-t-elle pas accepté que nous tentions de laisser nos problèmes de côté pour se focaliser sur ce que les choses pourraient être s'il n'y avait pas ce passif entre nous ? Si, elle a bel et bien accepté alors oui, j'ose croire que l'issue pourra être belle. J'ose croire qu'elle acceptera, avec le temps, de rentrer avec moi à New-York, de donner une seconde chance à notre mariage qui sera un tout nouveau mariage avec un nouvel époux car même si je reste moi-même, je suis conscient des efforts que je dois fournir et même si c'est loin d'être simple et que j'ai toujours la haine qu'elle ait osé me planter un couteau dans le dos, je l'aime trop pour me laisser bouffer par tout ça : je l'aime trop pour ne pas tenter le tout pour le tout.

Nerveux donc.

Très nerveux même tandis que je dompte tant bien que mal mes boucles devant le miroir de la magnifique salle de bain de la suite. Lorsque j'estime que ma tête est assez présentable, je retourne dans la suite et enfile mon costume trois pièces noir, un costume qui je m'en souviens plaît beaucoup à Elsa. J'espère qu'elle saura voir que j'ai voulu lui faire ce plaisir. J'hésite un instant à mettre une cravate ou un nœud papillon et opte finalement pour le nœud papillon. Un retour dans la salle de bain, j'observe le résultat plutôt satisfait, repasse une nouvelle fois la main dans mes cheveux puis soupire avant de sortir de la salle de bain. J'attrape mon petit porte-feuille en cuir que je glisse dans la poche intérieure de ma veste puis récupère les clefs de la voiture de location et la carte de ma suite avant de quitter cette dernière. Je ne peux m'empêcher, comme d'habitude, de jeter un coup d’œil autour de moi une fois que je suis dans le hall et, comme souvent, je l'aperçois. J'ai son nom et son prénom maintenant mais je ne suis pas allé le voir pour lui parler. L'idée est que je fasse des efforts alors aller parler à ce type qu'Elsa connaît ne serait vraiment pas une bonne chose, ce serait même la pire chose à faire car si Elsa l'apprenait, elle refuserait de me donner la moindre chance. J'ai bien l'envie d'enquêter sur lui ou plus exactement de demander à Thomas d'enquêter sur lui mais je me retiens. C'est difficile, je l'admets, mais je me retiens parce que je tiens à jouer franc jeu avec ma femme. C'est sur cette pensée que je me retrouve au volant de la voiture et finalement, plus les minutes passent et me rapprochent de la maison d'Elsa, plus j'oublie l'autre type et plus ma nervosité monte, encore, et encore, et encore. Du coup, lorsque je me gare finalement devant chez elle, j'ai le cœur battant. Je reste d'ailleurs assis dans la voiture quelques minutes histoire de me calmer un peu et ce n'est que lorsque je m'estime assez calme et serein (autant que possible) que je sors et m'approche de la maison avant de sonner. Lorsque la porte s'ouvre sur la femme de ménage, je lui adresse un sourire avant de la saluer avec plus de politesse et de gentillesse que l'autre jour.

En même temps, l'autre jour... Bref.

J'entre donc après qu'elle m'ait invité à le faire puis, elle me propose de patienter dans le salon tout en m'annonçant qu'Elsa termine de se préparer. Je vais donc m'asseoir dans un fauteuil et observe autour de moi après que la femme de ménage ait quitté le salon. Si j'ai remarqué les œuvres d'art en venant l'autre jour, là, j'ai tout le loisir de porter plus d'attention à toute la décoration en elle-même et on peut dire qu'Elsa a fait quelque chose de très bien de cette maison. Je ne peux nier éprouver un certain bien être en étant assis là, dans ce grand espace. Même si notre appartement de New York est immense, une maison, c'est différent. Mon regard se pose soudain sur une ravissante sculpture et j'esquisse un petit sourire, à la fois parce que j'apprécie la beauté de l’œuvre d'art et à la fois parce que je ne peux nier être fier de la façon dont ma femme dépense mon argent : au moins, elle n'achète pas n'importe quoi. J'entends soudain des pas derrière moi et aussitôt, ma nervosité remonte en flèche, c'est tellement rapide que j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Je prends silencieusement une profonde inspiration avant de me redresser et de me retourner pour être face à la plus belle femme qu'il m'ait été donné de voir. Ma femme. Une somptueuse beauté. Ma nervosité était particulièrement bien masquée, j'esquisse un sourire.

« Bonsoir. Je ne suis pas trop en avance j'espère. »

Ou comment s'excuser de façon détournée d'être arrivé avant qu'elle ne soit prête.

« Tu es ravissante. » j'ajoute, mon sourire s'élargissant doucement.

J'ose espérer que ce compliment ne la gênera pas. Elle reste ma femme même si nous sommes... En fait, j'ignore où nous en sommes exactement mais oui, elle reste ma femme et j'ose espérer pouvoir lui faire des compliments sincères sans qu'elle ne le prenne de manière étrange ou désagréable.



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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyDim 22 Nov - 21:34



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Elsa, tu es légèrement en retard. Mais juste légèrement, hein. Assise au beau milieu de mon dressing, je tirai lentement sur ma cigarette, réfléchissant depuis au moins une bonne demi heure à la tenue que j'allais porter ce soir. J'avais passé tout mon après midi à faire du shopping et pourtant, je ne savais toujours pas quoi porter. En même temps, je ne savais pas trop à quoi je voulais ressembler ce soir. D'un côté je ne voulais pas me mettre totalement sur mon 31 pour ne pas aggraver encore plus les choses avec Finn et d'un autre, nous allions quand même à l'opéra, alors... Je ne savais pas. Bon, d'accord. A la base, si j'avais voulu éviter d'empirer les choses pour Finn, j'aurais très bien pu ne pas lui proposer de se voir ce soir. Le problème, c'est que je me sentais vraiment mal de le laisser m'attendre comme ça. Je veux dire... Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs mais en même temps, le savoir si proche, occupé à simplement attendre un signe de ma part... Je ne sais pas. Ca me faisait mal au cœur, voilà tout. Alors, certes, ce n'était peut-être pas l'idée du siècle de l'inviter à venir à l'opéra avec moi mais au moins, ça lui ferait peut-être un peu plaisir. Oh et puis au pire, je n'avais pas à me justifier. Après tout, je faisais bien ce que je voulais, non ? Si j'avais envie d'aller à l'opéra avec mon époux, j'y allais. Même si je comptais bientôt divorcer. Même si je n'étais pas amoureuse de lui. Ok... J'avais peut-être fait une bêtise, tout compte fait. Avec un soupir, j'écrasai ma cigarette avant de me relever, laissant tomber la serviette que j'avais nouée autour de mon corps au sortir de la douche. J'allais opter pour quelque chose de joli sans être trop sexy, d'accord ? Du coup, j'attrapai une des robes que j'avais acheté le jour même et l'enfilai avant de m'observer dans le miroir. Ca, c'était bien. J'avais choisi une longue robe Chanel, bleu roi, sage sur le devant mais décolleté en V dans le dos. C'était bien, non ? Classe, mais pas trop sexy. Bon. D'accord. Maintenant, maquillage ! Rapidement, je m’assis face à ma coiffeuse et entrepris de me faire un joli chignon, laissant simplement quelques mèches légèrement ondulées retomber pour ne pas faire trop sévère. Pour le maquillage, j'optai pour un joli smoky eye et... Voilà ! Le tour était joué. Ou presque. Alors que je terminai mon maquillage, j'entendis sonner à la porte et me figeai. Outch. Déjà ?! Je jetai un petit coup d'oeil à mon portable. Ah oui... Effectivement. J'étais un peu en retard. Mince.

Finalement, je tendis un peu l'oreille et entendis Maria qui installait Finn dans le salon tout en lui expliquant que je finissais de me préparer. Cette femme était vraiment un amour. Mais en attendant, il fallait quand même que je me dépêche. Du coup, ce fut un peu dans la précipitation que je choisi une paire de boucles d'oreilles, un joli bracelet, et... Oh. Mon alliance. Elle était là,  attendant dans ma boîte à bijoux depuis que je l'avais retirée en arrivant ici. Est-ce que je devais la porter ce soir ? J'hésitai quelques instants puis décidai de la mettre, plus par correction que par réelle envie de la porter. J'imaginais que si Finn remarquait que j'avais retiré mon alliance, il risquait de très mal le prendre, alors... Mieux valait-il éviter de lui faire de la peine ce soir, ce n'était pas le but de notre rendez vous après tout. Je terminai par enfiler une paire de talons vertigineux de chez Jimmy, attraper une minaudière Versace et y fourrai ce dont j'aurai besoin ce soir : Mon portable, les clefs de la maison, mon rouge à lèvres, les places pour l'opéra. Oh, et peut-être un moyen de paiement Elsa, non ? Là encore, j'hésitai une seconde. Est-ce que j'avais vraiment besoin de prendre une de mes cartes bleues alors que je sortais avec Finn ? Surtout que même si j'avais payé quelque chose, je l'aurais fait avec son argent, donc... Non, ça ne me paraissait pas spécialement utile. Finalement, je jetai un dernier regard dans le miroir et esquissai un sourire : J'étais prête. Le seul problème, c'était que maintenant j'allais devoir rejoindre Finn et ça... Je ne savais pas. Je ne savais pas encore ce que ça me faisait et finalement, j'arrêtai assez rapidement de me poser la question : Dépêche toi, Elsa ! Vous allez être en retard, sinon. Ce fut donc assez rapidement que je descendis les escaliers, me cramponnant à la rampe pour ne pas tomber. J'avais l'habitude des talons de cette hauteur mais malgré tout, les escaliers et moi nous n'étions pas forcément de très bons amis. Et puis, il faut être honnête : Le stress à l'idée de voir Finn ne m'aidait absolument pas à rester stable sur mes talons. Mais finalement, j'arrivai seine et sauve dans le salon où je trouvai Finn. Lorsqu'il m'entendit, il se releva et se tourna pour me faire face, un sourire éclairant son visage. « Oh, non. C'est moi qui suis en retard, plutôt. » répondis-je en souriant à mon tour, un peu gênée. Je ne savais pas trop quoi faire. Est-ce que j'étais censée m'avancer vers lui, l'embrasser, ou quelque chose dans ce genre ? Je ne savais pas, et finalement j'arrêtai de me poser la question lorsque Finn me complimenta, m'assurant que j'étais ravissante.

C'est idiot, mais je me sentis rougir et esquissai un sourire un peu plus large tout en détournant brièvement les yeux, encore une fois gênée. Oui, pour le coup, j'avais vraiment l'air bête. Rougir alors que le compliment vient de son propre époux... C'était stupide mais quelque part, j'avais presque l'impression de me trouver face à un autre homme que mon époux, ce soir. « Merci. » terminai-je par répondre, essayant de ne pas me ridiculiser plus que de nécessaire. « Tu es très élégant aussi. » ajoutai-je avec un nouveau sourire dont la gêne disparaissait peu à peu. J'adorais ce costume, et il le savait. C'était vraiment étrange, sincèrement. Se retrouver là, tout les deux, comme deux amoureux prêts pour leur premier rendez vous alors que nous étions un couple marié au bord du divorce. Mais bizarrement, j'avais plutôt envie de croire que nous étions deux amoureux ce soir plutôt que deux personnes mariées. Même si je ne l'aimais pas, Finn était extrêmement séduisant, et encore plus dans ce costume. Et puis, je ne sais pas... L'opéra, le restaurant... C'étaient des choses que nous adorions tout les deux, c'était même ce que j'avais le plus aimé dans notre mariage aussi : Le fait d'avoir autant de points en communs. Pour être honnête, j'étais certaine que je partageais même bien plus avec lui qu'avec Nolan. Mais malgré tout... Bref. Arrêtons de penser à ça. « On y va ? » demandai-je finalement avant de vérifier rapidement que je n'avais rien oublié. J'adressai un dernier sourire à Finn avant de me retourner et enfiler un joli petit cache-épaules en fourrure, me disant qu'avec ce dos nu, je risquais d'avoir froid dehors. Et si vous vous demandez, non : Je n'en avais absolument rien à faire des animaux que l'on tue pour leurs fourrures. Je n'aimais pas vraiment les animaux. Par contre, j'adorais avoir bien chaud. Donc... Oui, j'étais définitivement une Cruella en puissance mais tant pis, je l'assumais. Rapidement, j'allais trouver Maria pour lui dire qu'elle pouvait rentrer chez elle et après l'avoir remercié, retrouvai Finn et quittai la maison. Ok, il faisait un peu froid, quand même. Je resserrai mon cache-épaules sur mes épaules et m'installai rapidement dans la voiture de Finn. « Hmm... Tu veux que je mettes un GPS ? » demandai-je tout en accrochant ma ceinture. « Par contre, je te préviens : Je ne sais pas ce que la mise en scène vaudra. Je suppose que ce ne sera jamais aussi magique que la Carmen de Boussard, mais... » Tais toi, tais toi, tais toi. Combien de fois étions nous allés voir Carmen ensemble, à New York ? Je n'en savais rien, des dizaines peut-être. Et je me souvenais comme nous avions aimé cet opéra mis en scène par Boussard, mais... C'était un autre monde. Une autre époque. Celle où notre mariage tenait encore la route et où nous sortions simplement pour nous divertir, et non pas pour essayer de sauver notre relation. Un autre monde, oui, dont il ne fallait peut-être plus parler. « J'espère que ça ira quand même. » terminai-je à voix un peu plus basse, mon regard se posant sur mes genoux. De quoi est-ce que je parlais, exactement ? De la pièce d'opéra, ou de nous deux ? Je n'en savais rien, mais j'espérais que Finn ne me poserait pas la question
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyVen 27 Nov - 21:56





My fault
And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes.



Magnifique. Splendide. Elle l'est véritablement. Et quand elle sourit, elle est bien plus belle encore et, même si je perçois une certaine tension en elle, qui fait en réalité écho à ma propre tension, son sourire est empreint d'une réelle tendresse et d'une réelle sincérité, ce qui ne peut que me faire plaisir. La différence entre cet instant est les instants que nous avons pu échanger lorsque j'ai débarqué chez elle sont tellement différents est c'est tant mieux. Lorsqu'elle s'approche de moi, je fais de même, mais rapidement nous nous arrêtons l'un comme l'autre. Au final, ni elle ni moi ne savons véritablement comment agir avec l'autre et pour cause, la situation est quand même étrange, déstabilisante voire gênante. Oui, nous sommes encore mari et femme mais nous ne nous sommes pas embrassés ni touchés depuis plusieurs semaines à présent et puis, elle m'a quitté alors... Je ne peux mentir, je ne peux nier avoir envie de m'approcher d'elle et de l'embrasser mais je ne briserai pas cet espace, je ne franchirai pas cette limite, pas sans qu'elle m'ait auparavant envoyé au moins un petit signe qui m'invitera à le faire. Sans signe il n'y aura pas d'avances de ma part, je la respecte trop pour ça et, de plus, c'est le moment ou jamais de lui montrer que je suis justement capable d'être patiente et de ne rien lui imposer du tout. En réalité, je dois faire mes preuves et cela commence par la respecter, c'est donc ce que je fais même si cela créé une gêne entre nous. Tant pis, cela passera. Elle me répond finalement que c'est plutôt elle qui est en retard et, quand finalement elle me dit avec un sourire bien moins gêné qu'elle me trouve très élégant aussi, mon cœur se gonfle et de joie, et de fierté : elle me trouve élégant, elle me trouve toujours à son goût.

« Merci. »

C'est là une première victoire pour moi, une petite certes mais une victoire malgré tout. Je ne peux donc que lui répondre à mon tour par un plus large sourire puisque je gagne soudain en assurance, en confiance. Je gagne en espoir : cette soirée donnera peut-être plus que ce que j'espère. C'est peut-être idiot de trop y croire mais là, son sourire, sa façon de me parler avec calme me fait véritablement espérer oui.

Tant pis si je tombe de haut.

Il est temps pour nous de partir et, bien malgré moi, lorsqu'Elsa se retourne pour aller récupérer son cache épaules, je ne peux empêcher mes yeux de glisser sur ses magnifiques courbes : elle a choisi une robe particulièrement élégante mais également particulièrement sensuelle. Lorsqu'elle est descendue, je n'avais pas vu son dos mais maintenant que je le vois... Je prends une profonde inspiration pour me calmer car le désir me frappe soudain de plein fouet. J'ai soudainement envie de m'approcher d'elle, de glisser mes lèvres dans son cou, des glisser mes mains sur sa taille et non, non. Pas sans signe de sa part. Je dois m'y tenir mais c'est loin d'être simple car ma femme est ce soir particulièrement désirable et elle me manque et... Stop. Stop Finn. Je secoue légèrement la tête comme pour me remettre les idées en place et à défaut de faire s'évanouir complètement mon désir, je parviens à me maîtriser et à rester calme et surtout, je parviens à garder mes mains là où elles doivent être c'est à dire loin du corps d'Elsa. Nous quittons la maison et allons nous installer dans la voiture dans laquelle je m'empresse de mettre un peu de chauffage puisque j'ai vu Elsa frisonner un peu en sortant de la maison. Je mets le contact et quand Elsa me propose le GPS, je secoue doucement la tête en esquissant un sourire.

« Non, ça va aller, j'ai repéré les lieux. »

Et je réalise soudain que ce que je viens de dire peut lui sembler effrayant. Enfin, en rapport aux circonstances, aux raisons qui lui ont fait quitter la maison à l'origine.

« Enfin, j'ai regardé où ça se trouvait. »

J'essaye de me rattraper : j'ai repéré les lieux oui mais je ne veux pas qu'elle pense que je traîne, que j'observe, l'idée étant de faire disparaître cette peur qu'elle a de moi. Je détourne finalement le regard et nous nous mettons en route. Les yeux rivés sur la route (et c'est très bien comme ça parce que la robe délicatement posée sur les jambes d'Elsa dont je devine les courbes risquerait bien de me faire perdre la tête avant l'heure), je me crispe un peu sur le volant tant parce que la proximité d'Elsa me met dans un état dans lequel je ne pensais pas me retrouver si vite, tant parce que j'ai l'impression qu'il subsiste vraiment ce petit malaise entre nous. Enfin, petit, grand malaise même. Oh elle finit par reprendre la parole mais quand elle mentionne le Carmen de Boussard, je me crispe davantage sur le volant, mon cœur se serrant à ce souvenir. Nous avons été voir cet opéra un nombre incalculable de fois et nous avons à chaque fois pleinement savouré chaque instant tant c'était merveilleusement bien mis en scène. Ce sont là des souvenirs heureux, des souvenirs merveilleux, des souvenirs de l'époque où j'étais persuadé que tout allait bien entre nous, des souvenirs de l'époque où je ne pouvais pas imaginer qu'Elsa me quitterait un jour. Elle termine par ajouter qu'elle espère que l'opéra que nous allons voir sera quand même bien et je cligne plusieurs fois des yeux pour chasser les nombreuses images qui me sont apparues à la mention de l'opéra Carmen et hoche la tête.

« Il n'y a pas de raison pour que cela ne nous plaise pas. » je termine par lui répondre, d'une voix un peu trop éteinte à mon goût mais l'éveil de tous ces souvenirs a été assez douloureux.

Je me tais et laisse, à regret, un silence pesant s'installer. Je repense à Carmen, je repense à ce que nous avons vécu, je repense à l'opéra que nous allons voir ce soir, je repense où nous en sommes et je termine par laisser échapper un petit soupir, mes mains se détendant enfin autour du volant.

« Nous verrons bien mais de toutes les façons, ça ne sert à rien de comparer. » j'ajoute finalement en esquissant un petit sourire tout en adressant un regard à Elsa avant de reporter mon attention sur la route : je suis prudent, je le suis toujours quand je conduis. « Je pense qu'il vaut mieux se contenter du moment présent, de le vivre pleinement sans trop penser à ce qu'on a pu apprécier dans le passé ni même appréhender ce qu'on risque de ne pas aimer. »

Et là, je parle de l'opéra ou de nous ? Des deux sans aucun doute et peut-être qu'Elsa s'en rendra compte. Si c'est le cas, peut-être acceptera-t-elle mes mots, peut-être les accueillera-t-elle avec une sorte de soulagement. Mieux vaut qu'on ne pose aucune question ce soir, ni elle, ni moi, sinon, nous allons gâcher notre soirée. Je ne peux pas me plonger dans mes souvenirs et je ne veux pas me projeter dans l'avenir. Pas là. Pas maintenant. Pas ce soir. Je veux juste profiter des moments que je passe et vais passer avec elle. D'ailleurs, mon sourire s'élargit, s'adoucit.

« Merci Elsa, de m'avoir invité ce soir. Je suis vraiment heureux de pouvoir passer la soirée avec toi. »

Peut-être va-t-elle penser que j'en fait trop mais je suis simplement sincère. Le théâtre n'étant pas si loin, voilà que je me gare déjà devant. Je coupe le moteur et me dépêche de sortir pour aller ouvrir la portière d'Elsa : une vieille habitude qui semble vouloir s'accrocher à moi mais c'est comme ça, je ne me vois pas agir autrement. Lorsqu'elle est dehors, je referme la portière et j'hésite un instant avant de lui tendre mon bras. Je sais, je sais, je m'étais dit que j'allais attendre un signe mais ce geste là est tout aussi instinctif que l'ouverture de la portière.




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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptySam 28 Nov - 19:11



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Un petit sourire s'esquissa sur mes lèvres lorsque je montai en voiture, remarquant que Finn s'était empressé de mettre un peu de chauffage. Disons que c'était Finn, tout simplement. Il avait beau avoir des défauts, je ne pouvais pourtant pas prétendre qu'il se soit jamais montré négligeant vis à vis de moi, bien au contraire. Malheureusement, mon sourire s'effaça un peu lorsqu'après lui avoir demandé s'il avait besoin d'un GPS, il me répondit le plus naturellement du monde qu'il avait déjà repéré les lieux. D'accord... Qu'est ce que ça signifiait, exactement ? Il s'empressa d'expliciter sa pensée et je réprimai un léger soupir. Sincèrement, j'étais vraiment triste de voir que nous en étions arrivés à ce point où chaque mot pouvait être mal interprété, mais en même temps... Il avait des qualités, certes, mais il avait également des défauts et c'étaient ces défauts qui nous avaient menés là. Mais bref. Inutile de remuer le couteau dans la plaie, n'est ce pas ? Le but était de passer une bonne soirée. Dans ce cas, pourquoi évoquer les autres représentations de Carmen que nous avions pu voir ensemble ? Aucune idée. C'était juste... Oui, chaque mot pouvait devenir dangereux entre nous, pouvait raviver des souvenirs qui faisaient mal. J'avais bien remarqué que Finn s'était raidi et sincèrement, je ne savais absolument pas quoi faire pour arranger ma maladresse. J'étais moi-même mal à l'aise et tendue, alors... Finalement, il me répondit d'une voix éteinte qu'il n'y avait aucune raison pour que cette Carmen là ne nous plaise pas et je préférai garder le silence, fixant la route tout en me mordant légèrement la lèvre. Je ne savais pas si cette soirée était une très bonne idée, au final. J'avais voulu distraire un peu Finn et essayer de lui redonner, même brièvement, l'ombre d'un sourire, mais là... Très clairement, les choses prenaient une tournure plus désagréable que divertissante. Je réprimai un léger soupir, me traitant intérieurement d'idiote : Comment est-ce que j'avais pu croire que les choses se passeraient bien ? Il suffisait que l'un de nous ouvre la bouche pour que l'atmosphère devienne encore plus pesante qu'elle ne l'était déjà à la base. L'espace d'un instant, j'hésitai presque à dire à Finn que finalement j'avais envie de rentrer, que je ne me sentais pas bien, que l'opéra ne me disait plus rien qui vaille et qu'il vaudrait mieux reporter cette soirée catastrophique mais alors que je prenais mon courage à deux mains, Finn me prit de court en m'annonçant que ça ne servait à rien de comparer les deux metteurs en scène. Je reportai alors mon regard sur lui, constatant pour mon plus grand étonnement qu'il souriait. Il ajouta alors qu'il voulait simplement profiter du moment présent et malgré moi, je me détendis un peu, parvenant presque à lui rendre son sourire. Je préférais mille fois ça aux silences embarrassants et aux regards pleins de tristesse.

D'accord, c'était peut-être reculer pour mieux sauter mais tant pis. J'avais envie d'une soirée calme et détendue avec Finn, et j'étais soulagée de constater que lui aussi. Plus de remarques sur ce que nous faisions à NY et pas de remarques sur le devenir de notre couple. Juste de l'opéra, des plats italiens et une soirée apaisée. Voilà. C'était très bien comme ça. « Merci Elsa, de m'avoir invité ce soir. Je suis vraiment heureux de pouvoir passer la soirée avec toi. » De nouveau je me tournai vers lui, lui rendant cette fois son sourire sans difficulté. « Moi aussi. » répondis-je simplement, et avec plus de sincérité que je ne l'aurais cru. Si j'étais vraiment heureuse de passer la soirée avec lui ? Eh bien oui, contre toute attente. Je veux dire, ce n'était pas comme si notre séparation ou nos retrouvailles s'étaient très bien passées mais malgré tout, oui, j'étais heureuse de passer du temps avec lui. Parce que nous avions les mêmes goûts et que j'avais toujours apprécié sa compagnie. Et puis, même si je n'étais pas amoureuse de lui, je ne pouvais nier avoir des sentiments quand même. Sinon, je suppose que je lui aurais déjà balancé toute la vérité sans me soucier de ce qu'il aurait pu ressentir, non ? Surtout que je n'étais pas exactement le genre de personne à faire grand cas des émotions des autres, alors... Oui, clairement, j'éprouvais quelque chose pour Finn, mais pas quelque chose d'assez fort pour pouvoir le qualifier « d'amour » ou pour être restée à ses côtés lorsque nous vivions encore à New York. Mais bref. Déjà, nous arrivions à l'opéra et je m'efforçai de chasser ces pensées de mon esprit. Ceci dit, elles me revinrent avec encore plus de violence lorsque je vis Finn se dépêcher de sortir pour venir m'ouvrir la porte, ce qui me fit sourire. Je le remerciai d'une voix douce, ne pouvant nier que cette galanterie me faisait quelque chose. Après tout, quelle femme n'y aurait pas été sensible ? J'adorais me faire traiter comme une princesse et très clairement, mon époux me traitait comme une princesse. Qu'on enferme dans une tour, gardée par un dragon. Chut. Stop. On ne parle pas du passé, juste du présent. Attrapant ma minaudière, je sortis de la voiture, observant Finn refermer la porte derrière moi toujours avec ce même sourire. Et lorsqu'il me tendit son bras, je n'hésitai pas avant d'accepter et passer le mien autour. « Quelle galanterie... » soufflai-je dans un nouveau sourire, à la fois touchée et amusée. Ce n'était pas que ça m'étonnait, il avait toujours agit de cette manière. C'était juste agréable et, il faut bien l'avouer, particulièrement séduisant.

Arrivés dans le hall d'entrée, je sortis rapidement nos places de ma minaudière et les tendit à l'ouvreur avant de pénétrer dans la salle, toujours au bras de Finn. Nous fîmes un bref détour par le vestiaire où je déposai mon cache épaules et mon sac, puis nous allâmes nous installer. Évidemment, j'avais pris des places au premier balcon, en hauteur pour que le son monte bien mais pas trop loin pour pouvoir quand même être en mesure de voir ce qui se passe sur la scène. Il nous restait encore quelques minutes avant que tout le monde ne s'installe et rapidement, je jetai un petit coup d'oeil aux autres spectateurs et à la salle, me disant que les opéras de New York allaient me manquer malgré tout. Mais bref. Tant pis ! Je reportai alors mon attention sur Finn, esquissant un nouveau sourire avant de me pencher un peu vers lui et arranger son nœud papillon qui avait un peu bougé. « Là, c'est mieux. » dis-je tout en me reculant, l'observant encore un instant pour m'assurer qu'il était parfaitement droit. Pour être honnête, c'était toujours un peu bizarre de me retrouver là, assise à côté de lui comme si tout allait bien. Mais il fallait faire avec, n'est ce pas ? Tout allait bien. Voilà. Il suffisait de se le dire pour que ça devienne vrai, non ? Rapidement, l'orchestre se mit en place et les lumières baissèrent, plongeant la salle dans une totale obscurité avant qu'enfin les premières notes ne résonnent. J'esquissai un nouveau sourire, cette fois totalement absorbée par ce qui se passait sur scène. J'adorais cet opéra, et même si c'était peut-être étrange, j'aimais y assister avec Finn. Si bien qu'au bout d'un moment, comme par réflexe, ma main fini par chercher la sienne et la serrer doucement, mon regard ne quittant pourtant pas la scène. Le pouvoir de la musique, peut-être. Ou simplement ma manière à moi de lui faire comprendre que malgré tous les défauts de notre mariage, ces souvenirs là resteront toujours heureux pour moi.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyLun 30 Nov - 12:00





My fault
And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes.



L’espace d’un instant, je me demande si elle va accepter de me donner le bras. C’est qu’au premier abord, cela peut sembler être un petit geste anodin mais il est loin d’être anodin, bien au contraire. Si elle accepte, nous faisons un grand pas en avant car cela veut dire qu’elle accepte de me toucher, qu’elle accepte que je sois un peu plus proche d’elle et au point où nous en sommes de notre relation, la moindre petite chose positive est pour moi une grande chose. Alors, quand elle mentionne ma galanterie avec un sourire avant de passer son bras autour du mien sans même hésiter, je ne peux que lui rendre son sourire, heureux. Nous nous avançons jusque dans le hall d’entrée et moi, je marche le menton un peu relevé, tout simplement fier d’avoir une telle femme à mon bras : comment ne pas être fier ? Elle est merveilleuse. Nous passons rapidement par les vestiaires après qu’Elsa ait donné nos place à l’ouvreur. Je garde ma veste bien sûr mais Elsa dépose sa minaudière ainsi que son sac avec que nous prenions le chemin du premier balcon : les meilleures places. Cela ne m’étonne pas qu’Elsa ait choisi cet endroit pour assister au spectacle. Nous avons pris l’habitude de nous installer là pour pouvoir mieux profiter du spectacle car le premier balcon offre un son parfait tout en permettant une vision idéale de la scène. C’est donc ravi que je m’installe sur le fauteuil très confortable. Je regarde autour de moi, découvrant l’endroit. C’est une petite salle mais l’endroit est luxueux et on s’y sent bien. En tout cas moi, je m’y sens bien. Ce n’est certes pas New-York mais je me surprends à être capable d’apprécie un endroit plus petit, plus intime. Comme quoi…

Le rapprochement soudain d’Elsa me fait presque sursauter. Surpris, je le suis. Difficile de ne pas l’être alors qu’elle est soudainement penchée vers moi pour me remettre en place mon nœud papillon. Je sens le rouge me monter aux joues, ce qui est une chose plutôt rare, et mon cœur s’emballe tout seul alors que je regarde Elsa, figé sur mon fauteuil. En réalité, j’ai envie de tout sauf d’être figé. Sa proximité me donne envie de me pencher, de l’embrasser car la vérité est que cela me manque. Ses lèvres me manquent, son corps me manque… Elle, tout son être me manque alors, ce petit geste, cette petite proximité même brève me fait véritablement tourner la tête. Je parviens à balbutier un bref « Merci » quand elle se recule et porte finalement ma main au nœud papillon avant de me mettre à sourire bêtement. Sur le moment, je ne vois même pas l’orchestre se mettre en place tant je suis perdu dans mes pensées. C’est sans doute particulièrement idiot de prendre les choses autant à cœur mais c’est tout bonnement incontrôlable. Ces petits gestes d’Elsa sont pour moi grands car c’est tellement du progrès comparé à la façon dont les choses se sont passées entre nous lorsque nous nous sommes revus… Cela veut dire que l’on avance, doucement mais sûrement et avancer est tellement important pour moi. J’ai encore des efforts à faire et je dois encore parvenir à mettre complètement ma rancœur de côté qui a tendance à resurgir n’importe quand mais je suis sur le bon chemin. Non : nous sommes sur le bon chemin. C’est quand les lumières s’éteignent que je suis sorti de mes pensées et, quand on entend les premières notes, je laisse échapper un soupir d’aise et de contentement : que j’aime cet opéra, que je l’aime…

Et surtout, que j’aime y assister en compagnie d’Elsa.

Focalisé sur ce qu’il se passe sur scène, je ne perçois pas le mouvement d’Elsa et c’est pour cela que je suis surpris lorsque je sens sa main se glisser sur la mienne pour la serrer doucement. Aussitôt, je détourne mon regard de la scène d’abord pour regarder nos mains puis, c’est sur Elsa que mes yeux se portent. Elsa qui est absorbée par le spectacle. Elsa qui sourit. Elsa qui a pris ma main sans que je ne lui demande rien, sans que je n’esquisse moi le moindre geste. Je lui ai laissé son espace et elle a souhaité le réduire. Elle, elle a souhaité le réduire. J’esquisse un sourire et me mets à la couver du regard sans plus prêter aucune attention à ce qu’il se passe sur scène. Mes yeux vont et viennent : ses yeux, sa bouche, sa nuque… J’ai l’envie très soudaine de me pencher et de l’embrasser dans le cou, d’y plonger mon visage pour sentir son odeur, de l’enlacer, de la serrer contre moi et je dois véritablement prendre sur moi pour ne pas céder à ce désir aussi soudain que puissant. Je prends une inspiration silencieuse et détourne, à contre cœur, mon regard d’Elsa. Ceci dit, je bouge légèrement ma main pour finalement venir entrelacer mes doigts aux siens tout en posant mon autre main sur les doigts d’Elsa et, une nouvelle fois, je me remets à sourire comme un idiot.

Parce que je suis heureux.

Je tente de me concentrer sur le spectacle qui est à la fois un pur plaisir pour les oreilles et pour les yeux et ce, bien que la mise en scène soit différente de celle à laquelle nous avons été habitué. Les minutes passent et j’ai du mal à tenir en place, je jette des regards en biais à Elsa qui est toujours captivée par ce qui se joue devant nos yeux. A plusieurs reprises, je bouge légèrement le visage, ouvre la bouche, dans l’idée de chuchoter quelques mots mais me ravise à chaque fois, ne redoublant pas vraiment d’assurance pour le coup. Je parviens ceci dit à trouver du courage et, au bout d’un moment, je me penche doucement vers Elsa pour venir lui parler tout bas à l’oreille.

« Est-ce que cela te plaît ? »

Je pourrais attendre la fin pour lui demander ce qu’elle en pense mais j’ai trop besoin de me rapprocher d’elle, j’ai trop besoin d’entre ne serait-ce que son murmure. Ce rapprochement n’est malheureusement pas facile pour moi car j’ai d’autant plus du mal à réfréner mon envie de glisser mon visage dans son cou. Tout doucement, j’inspire, juste pour respirer son parfum qui est enivrant, tout comme elle est enivrante.

« J’aime beaucoup. » j’ajoute dans un petit murmure.

Je parle de son parfum non pas du spectacle que j’apprécie pourtant beaucoup mais là, tout de suite, ce n’est absolument pas sur le spectacle que je suis focalisé. Là, tout de suite, je n’ai d’yeux que pour Elsa et je meurs d’envie de me pencher encore un petit pour pouvoir embrasser délicatement sa joue. Pourtant, je ne le fais pas. Pourtant, je tiens.

Ne me demandez pas comment.




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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyLun 30 Nov - 14:40



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Arrêtez de me regarder comme ça, d'accord ? Je n'étais pas entrain de jouer avec Finn, loin de là. Je ne cherchais pas à m'amuser avec ses sentiments et lui faire encore plus mal, mais moi aussi j'avais des sentiments et je n'étais pas particulièrement encline à les dominer ce soir. Après tout, à quoi bon ? Ce n'était pas comme si j'étais entrain de tromper quelqu'un en me trouvant là, au contraire : Théoriquement, j'étais exactement là où j'étais supposée être. En tout cas, j'appréciais la pièce d'opéra et malgré tout, j'appréciais tenir la main de Finn dans la mienne. D'ailleurs, je ne bronchai pas lorsqu'il noua ses doigts aux miens, enfermant ma main dans la sienne tout en me regardant avec insistance. Je sentais son regard, j’apercevais presque son sourire et pourtant, je demeurai fixée sur la scène, observant la pièce avec intérêt. Qu'est ce que j'aurais dû faire ? Me pencher sur lui et l'embrasser ? Nous n'en étions quand même pas là. Nous étions séparés, se tenir la main ne voulait pas dire que nous allions recommencer à nous comporter comme un couple, si ? En tout cas, pas dans mon esprit. Je lui avais pris la main parce que j'en avais eu envie sur le moment, mais je refusais d'attacher à ce geste une quelconque suite ou escalade. Peut-être que Finn le comprit puisque finalement, il reporta son attention sur la scène, me quittant du regard. Ceci dit, je le sentis agité durant les minutes suivantes, bougeant un peu trop sur son siège à mon goût. Je lui jetai un rapide regard, me demandant si quelque chose clochait, avant de me détourner de nouveau. Est-ce qu'il était simplement mal installé ou est-ce qu'il cherchait un moyen de se rapprocher encore plus ? Je n'en savais rien et tout à coup, j'avais l'impression d'avoir de nouveau 17 ans et d'être au cinéma avec mon premier petit copain, ce dernier cherchant à tout prix comment passer son bras autour de mes épaules sans essuyer un lamentable échec. Je reprimai un léger soupir, ayant de plus en plus de mal à me concentrer sur la pièce, lorsque mon attention en fut finalement totalement détournée.

« Oui. » soufflai-je sans tourner la tête pour regarder Finn, préférant éviter que nos lèvres ne se retrouvent qu'à quelques centimètres alors que je sentais déjà son souffle contre ma peau tant il était proche de moi. Je n'avais pas vraiment envie de prendre le risque qu'il ne me vole un baiser tout de suite, et pour être sincère je le sentais pourtant bel et bien sur le point de franchir cette limite. Est-ce que j'avais envoyé trop de signes positifs pour ça ? Je n'en savais rien. Peut-être que si. Peut-être même que je l'avais fait exprès, je n'en savais rien. Je n'étais pas sûre d'avoir envie qu'il m'embrasse et en même temps, je n'étais pas non plus sûre que je l'aurais repoussé s'il avait tenté de le faire. Oh, je sais... Pour le coup, ça n'aurait vraiment pas été juste de ma part de le laisser aller aussi loin alors que je savais que notre relation était terminée, mais voilà... J'étais une femme, d'accord ? Et une femme a besoin de se sentir désirée comme je me sentais désirée avec Finn. C'était triste à dire, mais la manière dont les choses s'étaient déroulées avec Nolan me poussaient encore plus dans cette direction : Je m'étais sentie comme une moins que rien ces derniers jours, alors la manière dont me traitait Finn ce soir ne pouvait que me séduire. Et puis, il était beau, c'était un fait. Il était plus que charmant et même si mes sentiments n'allaient pas vers lui, mon corps, lui, ne pouvait que réagir à ses avances. Plus je sentais son souffle sur ma peau, plus j'avais l'impression d'avoir chaud. Ou est-ce qu'il faisait vraiment chaud ? Peut-être qu'ils avaient monté un peu le chauffage, non ? Je n'en savais rien et finalement, j'eus l'impression qu'ils venaient encore de monter un peu plus le chauffage lorsque Finn reprit la parole pour me murmurer qu'il aimait beaucoup. De quoi parlait-il ? De la pièce ? De moi ? De... Je ne sais pas ? Malgré son murmure, j'avais reconnu dans son intonation cette légère nuance qu'il avait parfois, principalement causée par le désir. Et pour le coup, oui, c'était ça qui me donnait chaud, tellement que je ne réfléchis pas et tournai mon visage vers le sien, l'observant silencieusement alors que je sentais son souffle sur mes lèvres. D'accord. J'avais envie de l'embrasser. Même très envie de l'embrasser. Et j'allais l'embrasser.

Non. Non, Elsa. En un instant, l'image de Nolan me traversa l'esprit et je reculai, esquissant un sourire de convenances. « Moi aussi. » répondis-je tout bas, feignant de ne pas avoir compris le second degrés derrière ses mots. J'en avais peut-être envie, mais je n'allais pas embrasser Finn. Pour le coup, ç'aurait vraiment été n'importe quoi, je n'avais pas envie de m'aventurer sur ce terrain là. Alors, je retirai doucement ma main de la sienne, faisant semblant d'en avoir besoin pour réajuster mon chignon et la reposai sagement sur ma cuisse, brisant le contact le plus en douceur possible. Ca ne servait à rien. Et je n'avais pas le droit de me consoler dans les bras de Finn parce que je ne me sentais pas bien en ce moment, c'était... Quoi ? Égoïste ? Oui, c'était égoïste et même si dans le domaine j'étais une pro, ce soir je n'avais pas envie de faire une nouvelle démonstration de mes compétences. Alors, à la place, j'inspirai profondément jusqu'à la fin de la pièce, m'efforçant de me calmer et de rester loin du corps de Finn. Lorsqu'enfin la dernière note retentit et les lumières s’éteignirent complètement, je me mis à applaudir à la fois parce que j'avais apprécié le spectacle mais surtout parce que j'étais soulagée qu'il soit terminé. Les lumières se rallumèrent finalement et rapidement, les spectateurs se levèrent, tout comme Finn et moi. « C'était bien, non ? » lui demandai-je, préférant de loin engager une conversation totalement banale à quoi que ce soit qui puisse être tendancieux. Pas d'allusions sexuelles, s'il vous plait. Et pas de contacts non plus, d'ailleurs. Nous nous dirigeâmes vers les vestiaires où je récupérai ma minaudière et mon cache épaules puis quittèrent l'opéra, l'air frais de l'extérieur me faisant du bien. « Bon... Je n'ai pas très faim finalement. J'ai plutôt envie de rentrer et de boire un verre de vin au calme... Tu te joins à moi ? » Ca, c'était l'esquive à laquelle j'avais réfléchi durant la pièce d'opéra pour éviter le restaurant. Quoi ? Désolée mais non, je n'avais pas envie de me retrouver en face à face avec lui, et de voir ses beaux yeux, ses jolies boucles brunes, ses lèvres... J'avais envie de lui, mais je ne voulais pas craquer, alors voilà. C'était mon excuse, et sincèrement elle était plutôt bien trouvée puisque Finn savait parfaitement que je mangeais très peu. Je n'aimais pas vraiment la nourriture, et puis, j'avais beaucoup trop peur de grossir. Donc... Ca se tenait, que je ne veuille pas aller au restaurant, n'est ce pas ? En fait je remplaçais régulièrement mes repas par un verre de vin ou de champagne, alors oui, ça se tenait parfaitement. Et qui plus est, cette excuse m'évitait de devoir passer le reste de la soirée avec Finn sans pour autant paraître impolie : Je savais qu'il ne buvait jamais d'alcool. Théoriquement, une invitation à boire un verre de vin aurait dû le rebuter, n'est ce pas ? Je comptais là dessus, en tout cas. A cet instant, je n'imaginais pas du tout que Finn pourrait prendre l'invitation pour autre chose. Je ne pensais pas à cette éventualité. J'aurais peut-être dû.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyMar 1 Déc - 18:17





My fault
And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes.



Elle m'avoue que l'opéra lui plaît. Cela veut dire qu'elle passe elle aussi un excellent moment et cela me fait vraiment plaisir. Ce bonheur de la savoir bien et satisfaite de ce début de soirée est cependant rapidement occulté lorsqu'elle se tourne vers moi. Je croise son regard, nos visages sont terriblement proches et mon désir, ce désir qui m'habite et que j'ai fort du mal à contrôler. Nos bouches sont si proches que je peux sentir son souffle sur mes lèvres et je n'ai véritablement plus qu'une seule envie : goûter aux siennes. Je la dévore du regard et je sens mon corps se pencher tout seule sans que je lui intime rien du tout. Ce moment, je l'ai tellement attendu et enfin, cela va arriver. Enfin, je vais pouvoir embrasser celle que j'aime, celle qui est ma femme et nous emmener tous deux sur le chemin de la réconciliation définitive. Malheureusement, Elsa ne m'en laisse pas l'occasion. Elle recule soudain en esquissant un sourire qui m'apparaît plus forcé qu'autre chose. Elle me répond ensuite tout bas qu'elle aussi aime le spectacle sauf que je ne parlais en réalité vraiment pas du spectacle mais de son parfum, de sa robe, d'elle... D'elle... J'ai l'impression de passer sous une douche, froide. Vraiment. Je me réinstalle sur mon fauteuil et lorsqu'Elsa retire finalement sa main de la mienne pour se recoiffer et qu'elle repose ensuite sa main sur sa cuisse, c'est un sourire amer qui vient étirer mes lèvres : son chignon allait très bien, elle n'avait pas besoin de faire ça. Elle l'a fait parce qu'elle ne voulait plus que nos mains se touchent. Comme c'est douloureux et terrible de faire un pas en avant pour en faire trois en arrière... Comme c'est douloureux et terrible d'avoir l'impression d'être le seul à vouloir sauver notre mariage... Qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi m'a-t-elle invité ? C'est ce à quoi je pense durant toute la fin de l'opéra, ne me concentrant plus ni sur la musique ni sur la mise en scène. Ne trottent dans ma tête que des questions concernant l'attitude d'Elsa à mon égard.

Je suis perdu. Vraiment perdu.

Finalement, l'opéra se termine et j'applaudis, comme tout le monde, même si je n'ai pas réellement ni tout écouté ni tout savouré. J'applaudis par convenance, par politesse, pas parce que j'ai réellement apprécié l'opéra. Peut-être reviendrai-je y assister, seul. Je me redresse en même temps qu'Elsa qui me demande alors si j'ai trouvé ça bien. Je la regarde et je sais que mon regard n'a rien de très engageant : je suis blessé, triste. J'esquisse un sourire par pure politesse et il n'a rien de tendre. C'est formel, voilà tout.

« Oui, c'était très bien. »

Sauf que je me fous de cet opéra. La soirée qui avait bien commencé a pris une toute autre tournure lorsqu'Elsa m'a repoussé sans crier gare. Je la suis en silence jusqu'aux vestiaires. Je jette un coup d'oeil autour de moi, mon cœur se serrant davantage encore en voyant les couples autour de nous. Parviendrai-je de nouveau un jour à vivre de tels moments avec mon épouse ou avons-nous vraiment atteint un point de non retour ? Je veux qu'elle rentre avec moi, je veux qu'elle reste ma femme mais soyons réalistes, je ne peux pas la forcer. Si elle ne veut vraiment plus de moi malgré mes efforts, que vais-je pouvoir y faire ? Et surtout, que puis-je faire de plus ? Je ne crois pas été avoir été ni trop entreprenant ni trop irrespectueux. Après tout, c'est elle qui m'a invité, c'est elle qui m'a pris la main... Tout ceci est plus perturbant, je commence vraiment à perdre pieds. Une fois dehors, c'est Elsa qui brise de nouveau le silence en m'annonçant qu'elle n'a finalement pas très faim. Tiens donc... Je ne suis même pas surpris en fait qu'elle me dise ça : bien sûr qu'elle veut annuler le dîner. Elle veut couper court à ce rendez-vous ou peu importe ce que c'était ou ce que c'était censé être. Ce qui me fait mal, c'est qu'en mettant fin à cette soirée, c'est comme si elle mettait véritablement fin à notre mariage et moi... Moi, je ne peux rien y faire. Je peux juste assister à la destruction totale de notre couple en grande partie par ma faute. Ce que j'ai fait, rien ne le réparera. Elsa ne voit plus un mari en moi, elle ne voit même plus un homme avec lequel elle peut avoir un simple rendez-vous galant. Elle ne voit rien d'autre que l'homme qui lui a tant fait peur et dans lequel elle n'a plus confiance. C'est comme ça. La surprise vient finalement juste après lorsqu'elle m'invite à me joindre à elle pour boire un verre de vin au calme chez elle.

Silence.

Je l'observe un instant sans rien dire, interloqué par cette soudaine proposition, n'y comprenant définitivement rien du tout. Elle m'invite à l'opéra, elle me prend la main, on s'embrasse presque mais elle recule, refuse de me tenir la main, annule le dîner mais maintenant elle me propose de venir boire un verre chez elle ? Il faut suivre et ce n'est vraiment pas simple. Je fais quoi ? Je refuse et me contente de la ramener ? Cette invitation peut être simplement là pour la forme ou pire, pour parler du divorce au calme et pas dans un restaurant bondé... Oui, ça doit être ça... Alors, oui ou non ? Je n'ai pas envie qu'on parle du divorce mais je n'ai pas non plus envie que la soirée s'arrête si vite... Et puis, si je refuse, je ne fais que reculer pour mieux sauter non ? Même si ça fait mal, autant en finir. Je termine donc par esquisser un nouveau sourire tandis que je lui ouvre la portière de la voiture.

« Avec plaisir. » je réponds donc avant de laisser Elsa s'installer dans la voiture.

Le trajet se déroule dans un silence assez pesant. Tout un tas de choses passent sans doute dans la tête d'Elsa comme dans la mienne. Moi, plus j'avance, et plus j'ai l'impression de me rapprocher de la fin de mon mariage. Je suis têtu, c'est vrai et je ne veux pas abandonner mais on ne peut pas forcer quelqu'un à rester à ses côtés, c'est impossible. J'ai beau être envahissant, je ne serai pas le tortionnaire qu'Elsa a pu dire que j'étais. Je ne le serai pas, je m'y refuse alors oui, c'est vers la fin de mon mariage que je m'avance. Autant vous dire que lorsque je pénètre à l'intérieur de la villa d'Elsa, j'ai le cœur qui bat vite mais pas d'excitation, plutôt d'appréhension. Ne m'asseyant pas tout de suite, je regarde autour de moi, apprécie encore une fois la beauté des lieux : ce sera probablement la dernière fois que je mettrai les pieds ici.

« Je prendrai un verre d'eau s'il te plaît. » je dis à Elsa quand elle me demande ce que je veux boire.

Jamais d'alcool, c'est une règle, c'est comme ça. Elle s'éloigne donc vers la cuisine et après avoir laissé échapper un soupir, je la suis en silence. Je la vois s’affairer dans la cuisine puis, lorsqu'elle s'arrête pour s'occuper de nos verres, mon regard se pose sur ce dos nu pour lequel n'importe quel homme se damnerait bien volontiers. Elle est tellement merveilleuse... Mon cœur se serre, je refoule des larmes soudaines et termine par m'approcher d'Elsa tout doucement. Plus je m'approche, plus mon cœur bat vite mais cette fois, c'est tout un mélange qui le fait battre plus vite : la tristesse de la situation, la peur de la décision d'Elsa, l'amour que j'éprouve pour elle et le désir qui va en grandissant plus les centimètres entre nous diminuent. Lorsque j'arrive derrière elle, je m'arrête, et prends une profonde inspiration pour respirer le parfum de ses cheveux, ce même parfum qui m'a complètement envoûté quand nous étions à l'opéra. Je laisse ensuite échapper un profond soupir avant de poser ma main sur le dos d'Elsa. Je la sens d'abord se crisper à ce contact.

« Dis-moi quoi faire... » je murmure tout bas à son oreille, ne m'occupant pas de la façon dont elle s'est crispée.

Pour une fois, je laisse mon obstination tout gérer. Ma main glisse le long de sa colonne vertébrale pour finalement aller se poser au creux de ses reins dans une tendre caresse. Mes lèvres, elles, touchent son oreille.

« Dis-moi quoi faire pour que tout s'arrange et je le ferai... Je ferai tout pour toi... » je lui souffle, ma respiration s'emballant déjà en raison de la proximité de nos deux corps.

Si là, tout de suite, elle me dit d'arrêter et de m'éloigner je... Je crois que j'aurai besoin qu'elle le fasse, qu'elle m'éloigne, parce que je crains que ma raison ne soit définitivement endormie pour le moment. Ne subsiste que mon amour, mon envie de la retrouver et mon désir.

Ce désir plus puissant qu'il ne l'a jamais été.



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Elsa Osbourne

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyVen 4 Déc - 21:20



You doing anything to keep her by your side, because she said she love you, love you long time. Wish you never ever met her at all.


Si j'avais imaginé l'éventualité que Finn accepte ma proposition ? Sincèrement, j'avais retourné la question dans tous les sens et sincèrement, je ne pensais vraiment pas qu'il accepterait. Déjà, il ne buvait jamais d'alcool et cela constituait une raison amplement suffisante pour décliner mon offre. Ensuite, j'avais remarqué que mon geste de recul lors de la pièce d'opéra l'avait clairement rebuté et à présent, j'imaginais qu'il me maudissait plutôt qu'il n'avait envie de passer davantage de temps avec moi. Je n'allais pas mentir : Dans un sens, qu'il me maudisse m'arrangeait bien. Au moins, ça aurait évité à cette soirée de se terminer d'une manière étrange et que nous allions sans doute regretter tout les deux. Finalement, j'étais presque soulagée de la tournure que prenaient les choses, du moins jusqu'à ce que j'entende Finn répondre un bref « avec plaisir » qui me figea sur place. Pardon ? Hein ? Comment ça ? Pour le coup, j'étais vraiment surprise et légèrement déstabilisée aussi. Je fis cependant l'effort d'afficher un sourire poli sur mes lèvres alors que Finn s'installait en voiture à mes côtés, fixant finalement mon regard sur la route sans prononcer un mot du voyage. Sincèrement ? Je me sentais mal à l'aise. La vérité c'est que je n'avais pas envie de devoir résister à ses avances alors que nous serions seuls tout les deux, et quelque part j'espérais presque que Zach serait à la villa et empêcherait les choses de trop déraper. Après tout, ç'aurait été son genre de s'inviter à boire un verre avec nous simplement pour s'assurer que tout allait bien et que je ne « tombais pas dans le piège », si on peut dire ça comme ça. Personnellement, je ne voyais pas vraiment Finn comme un piège, mais plutôt comme une tentation à laquelle je me devais de résister. Pour éviter d'empirer les choses, et éviter de me comporter une nouvelle fois comme une garce égoïste. Sauf que c'était difficile de rester de marbre face à un homme comme Finn. Je n'étais pas amoureuse, mais après tout les sentiments jouaient un rôle assez réduit dans ma vie, et surtout ils ne m'avaient jamais empêcher d'avoir une vie sexuelle plus qu'épanouie. Il ne fallait pas se mentir : Coucher avec Finn, c'était le pied. Il n'y avait aucun problème là dessus. Ou alors, l'entièreté du problème résidait justement là dessus.

Le trajet me parut à la fois extrêmement long et beaucoup trop court. Je n'avais toujours pas trouvé d'issue de secours et déjà, nous arrivions à la villa. Bon. J'allais devoir improviser, mais sincèrement je comptais ENORMEMENT sur Zach pour me sortir de là. En dehors de lui, je ne voyais pas ce qui aurait pu me préserver de faire une énorme erreur. Je passai donc la porte d'entrée en espérant de toutes mes forces qu'il serait là, dans le salon, en train de faire Dieu sait quoi. Malheureusement, il n'était pas là. Et puisque toutes les lumières étaient éteintes... Très bien. Respirons et réfléchissons. Vite. « Qu'est ce que tu préfères ? Rouge ou blanc ? » demandai-je à Finn tout en retirant mon cache épaules, le posant sur le dossier d'un fauteuil. C'était une question que je n'avais jamais posé en deux ans de mariage et évidemment, je me sentais bête. Mais qu'est ce que j'y pouvais, moi ? Peut-être qu'il buvait en situation désespérée, finalement. Ou pas. Je me sentis encore plus bête lorsqu'il me répondit qu'il préférait un verre d'eau, m'en allant à la cuisine tout en fronçant légèrement les sourcils. Je l'invitais à boire un verre de vin et il me demandait de l'eau ? Bizarrement, je trouvais ça presque déplacé. C'aurait été comme inviter quelqu'un à jouer au golf et le voir arriver avec une raquette de tennis, non ? Ou peut-être que c'était simplement moi qui me faisais des idées. En tout cas, une chose était sûre : Moi, j'avais grand besoin d'un verre de vin et je n'allais pas me faire prier pour me le servir. Rapidement, je sortis donc un verre à vin ainsi qu'un verre à eau et m'appliquai à ouvrir une bonne bouteille, sentant ceci dit la présence de Finn dans mon dos. Restons calme et concentrée. Je remplis son verre d'eau, puis le mien de vin, tâchant de m'appliquer pour ne pas en mettre partout. En général, je n'étais absolument pas maladroite et pourtant, je ne me sentais pas particulièrement sereine tout en entendant les pas de Finn se rapprocher de moi. Je me demandais jusqu'où ils allaient se rapprocher, mon cœur s'emballant un peu à chaque seconde, pour finalement faire un bond dans ma poitrine lorsque je sentis Finn poser sa main sur mon dos. Je me crispai, sursautant légèrement sans pour autant me retourner. C'était juste... Étrange, de sentir sa main de cette manière sur ma peau. Après mon départ, et tout ce que nous nous étions dit, sincèrement je ne pensais pas qu'il me retoucherait si facilement un jour. Et pourtant, il était là. Il était là, murmurant des paroles à mon oreille et laissant glisser ses doigts le long de ma colonne vertébrale, m'arrachant un frisson de plaisir.

Ce que je voulais qu'il fasse ? Je n'en avais aucune idée. Je n'étais plus en mesure de réfléchir. Ce simple petit geste venait de réveiller en sursaut mon désir, à tel point que j'en étais incapable de bouger ou de penser. Et même si je savais très bien qu'il n'y avait rien qu'il puisse faire pour que les choses s'arrangent entre nous, je devais bien avouer que sentir son souffle sur ma peau et l'entendre me murmurer ce genre de paroles participait activement à la montée en flèche de mon excitation. Le plus sage aurait été de tout lui dire, maintenant : Finn, je ne suis pas amoureuse de toi et j'espère pouvoir reconquérir l'homme que j'aime réellement. Je veux divorcer. Je t'ai épousé pour ton argent, et rien d'autre. Finn, tu dois partir maintenant. Oui, c'aurait été le plus sage et pourtant, je n'en fis rien, au contraire : Après quelques secondes de flottement, je finis par lâcher totalement prise et me retourner, plongeant mon regard dans le sien alors que nous nous trouvions dangereusement près l'un de l'autre. Mais quel risque y avait-il à encourir, après tout ? Pour moi, aucun. Et même si j'avais été animée de pensées particulièrement altruistes ce soir, je ne pouvais tromper personne : J'étais et resterai une garce égoïste. Ce fut donc sans plus me poser de questions que j'embrassai Finn, d'un baiser plutôt doux et tendre. Je frissonnai légèrement avant de me reculer juste assez pour pouvoir le regarder. « Fais moi l'amour. » répondis-je finalement tout en haussant un sourcil, le souffle court alors que mon corps entier commençait à s'échauffer. J'avais envie de Finn et j'allais coucher avec lui, sans devoir d'excuses ou d'explications à qui que ce soit, ni même à lui. Après tout, je ne pensais qu'à moi. C'était comme ça que je fonctionnais, c'est tout. Et cette fois, mes lèvres se plaquèrent aux siennes avec beaucoup plus d'intensité, l’entraînant dans un baiser plus sauvage alors que mes mains s'étaient posées sur son torse, le caressant d'abord avant de chercher les boutons de sa chemise pour les défaire. « Fais moi l'amour ! » répétai-je dans un murmure bestial, éloignant mon visage du sien seulement pour glisser mes lèvres dans son cou que je mordillai avec passion. Je voulais Finn, et ce que je voulais, je le prenais simplement. Tant pis si j'étais encore une fois une belle garce.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyMer 9 Déc - 17:54

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptySam 12 Déc - 18:31



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En cet instant, je ne réfléchissais plus à rien du tout : Nolan, le fait que je sois égoïste, les espoirs que Finn risquait de se faire, tout ça passait au second plan. J'avais envie de Finn, et tant pis pour les conséquences qui, de toute façon, ne me retomberaient pas dessus. Encore une fois, je m'en sortirais bien, faisant payer les autres pour mon égoïsme. Tant pis. J'aurais bien le temps d'y penser, plus tard. Pour le moment, j'étais surtout occupée à essayer de défaire les boutons de la chemise de Finn, boutons qu'il termina par arracher purement et simplement. Dans d'autres circonstances, je lui aurais très clairement passé un savon pour oser détruire de cette manière une chemise Hugo Boss mais sincèrement, là tout de suite, mon esprit était à mille lieux de se préoccuper de ce genre de détails. Au contraire, je profitai de son ardeur pour glisser mes doigts directement sur sa peau, caressant son torse alors qu'il reculait mon visage pour venir m'embrasser avec passion. Je sentais ses mains parcourir mon corps, ma peau s'échauffant un peu plus à chaque seconde. Au bout de quelques instants, je sentis ses doigts presser plus fermement ma taille et reculai doucement mon visage, interrompant nos baisers juste le temps de nous diriger dans le salon, près du canapé. Je relevai les yeux vers Finn, me perdant quelques instants dans son regard brûlant avant qu'il ne me fasse doucement tourner sur moi-même, ses lèvres venant se poser sur mon épaule. Je fermai les yeux, un bref soupir s'échappant de mes lèvres alors que je le sentais défaire ma robe. Encore une fois, dans d'autres circonstances, je l'aurais arrêté : Il n'était pas sage que de commencer à se déshabiller ici, en plein milieu du salon, alors que Zach pouvait rentrer d'une minute à l'autre. Mais je n'y pensais pas. Étrangement, je ne me sentais plus ici, à Leesville, dans une villa que j'avais acheté après avoir quitté mon mari. Je me sentais comme à New York, et j'appartenais à mon mari : Je lui appartenais entièrement. Certes, je n'étais pas amoureuse de lui et pourtant, mon corps vibrait sous ses caresses, mon cœur s'accélérait à chacun de ses baisers. Ce n'était pas de l'amour, et malgré tout, il y avait cette passion brûlante entre nous. Une passion qui prendrait sans doute fin dès que Finn aura appris la vérité, mais je ne pense pas non plus à ça. Je ne pense à rien, si ce n'est aux mains de Finn qui baissent lentement ma robe, ses lèvres suivant le mouvement le long de mes jambes. Je frissonnai une nouvelle fois et laissai échapper un soupir plus profond que les précédents, mon excitation montant très clairement d'un cran alors que je me retrouvai simplement vêtue d'un minuscule string en dentelle noire et de mes escarpins dans le salon.

Lentement, je sens ses lèvres remonter le long de mes jambes, y déposant des baisers qui me font frissonner. En cet instant, je l'avoue, je me félicite de manger si peu : Je serais morte de honte si jamais j'avais eu de la cellulite. Mais je n'en ai pas, et je ne me sens donc pas mal à l'aise, bien au contraire. Je savourais chaque baiser et laissai échapper un nouveau soupir lorsque les mains de Finn glissèrent sur mes seins, déjà nus puisque je n'avais pas mis de soutien gorge à cause de ma robe dos nu. Je le sentis alors me retourner de nouveau et me laissai totalement faire, m'allongeant sous lui sur le canapé. Aussitôt, mes lèvres cherchèrent les siennes et les trouvèrent pour un baiser enflammé, mon désir se faisant de plus en plus brûlant. Mes mains glissèrent sur son torse, caressant doucement sa peau, descendant lentement vers sa ceinture que je m'appliquai à défaire tout en laissant échapper un léger gémissement, ses mains à lui ayant déjà trouvé le point névralgique de mon désir. Je me dépêchai alors, voulant lui rendre la pareille le plus rapidement possible, et finalement il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour réussir à défaire sa ceinture et glisser à mon tour ma main sous ses sous-vêtements, le caressant avec ardeur. Je le sentis alors se crisper et l'observai avec un sourire satisfait, heureuse de constater que je savais toujours comment lui faire perdre la tête. Ceci dit, mon sourire satisfait s'effaça lorsqu'il vint de nouveau m'embrasser et, petit à petit, descendis le long de mon corps. Finalement, il me fut impossible de continuer mes caresses tant il s'était éloigné, mais ça m'était bien égal : Je savais ce que Finn avait en tête et je savais également que ça allait énormément me plaire. Lorsqu'il attrapa ma cheville pour y déposer de nouveaux baisers, remontant lentement le long de ma jambe, je poussai un nouveau soupir et me cambrai un peu, impatiente. Ceci dit, je n'eus pas à attendre très longtemps : Déjà, Finn retirait mon string et plongeait entre mes jambes, m'arrachant cette fois un véritable gémissement de plaisir alors que je fermai les yeux, mes doigts allant se perdre dans ses cheveux. Bon sang, c'était vraiment le pied. Même si Finn n'était pas l'homme parfait, je n'aurais jamais eu aucun reproche à lui faire en ce qui concernait le sexe : Il savait comment s'y prendre et seigneur, il savait aussi comment me faire grimper au rideau en moins de trente secondes, et je n'exagérais pas. Trente secondes, ce fut à peu près le temps qu'il lui fut avant que je ne commence à vraiment perdre pieds, ondulant comme un serpent tant je ne parvenais pas à rester en place. Mes doigts se crispèrent un peu plus dans ses cheveux, mes gémissements se faisant de plus en plus forts. Et finalement, quinze secondes supplémentaires suffirent à me faire définitivement jouir, m'emportant dans un orgasme grisant alors que je me mordais la lèvre presque jusqu'au sang pour me retenir de définitivement crier de plaisir.

En fois la tempête passée, je me laissai retomber sur les coussins du canapé, à bout de souffle. Je restai alors quelques instants immobile, portant une main sur mon front : J'avais la tête qui tournait, mais ce n'était pas surprenant. Finn avait toujours eu cet effet là sur moi, depuis le début. Finalement, je pris une profonde inspiration et me redressai un peu, glissant ma main autour de son cou pour attirer son visage au mien et le remercier d'un baiser passionné. Et certes étais-je égoïste, mais pas au point de ne pas lui renvoyer l'ascenseur. Doucement, je me mis à mordiller sa lèvre, glissant finalement le bout de mon nez contre le sien pour le caresser doucement. « Permets moi te rendre la pareille. » susurrai-je d'une voix toujours légèrement essoufflée, lui lançant par la même occasion un regard qui voulait tout dire : Assieds toi, ferme les yeux, et laisse moi faire. Je me relevai alors pour venir directement me placer entre ses jambes, m’agenouillant sans le quitter des yeux. J'entrepris rapidement de lui enlever le peu de vêtements qui lui restait sur le dos et, lorsque ce fut fait, glissai directement mes lèvres sur son membre, m'appliquant à lui donner du plaisir. Je posai alors mes lèvres sur ses cuisses, les caressant doucement, remontant parfois sur son torse, le griffant du bout des ongles, puis redescendant pour alterner avec le mouvement de mes lèvres alors que mon regard ne le quittait pas une seule seconde. J'étais peut-être provocante, mais à la manière dont Finn me dévorait du regard, je savais qu'il aimait ça. Après tout, il n'était pas le seul à savoir comment s'y prendre. Je continuai ainsi jusqu'à ce que je le sente se crisper un peu plus fort que précédemment, cette crispation que j'avais appris à reconnaître au fil du temps et qui signifiait que si j'en voulais plus, il valait mieux que j'arrête mes caresses maintenant. Alors, je déposai un dernier baiser sur son membre puis remontai lentement le long de son ventre, puis de son torse, puis de son cou, arrivant finalement à ses lèvres que je dévorai littéralement : J'avais envie de plus, oui. J'avais envie qu'il me fasse l'amour, maintenant. Alors, finissant de me redresser, je passai mes bras autour de son cou et montai sur lui, me frottant quelques secondes contre sa peau tout en laissant échapper un léger gémissement au creux de son oreille, mon visage s'étant de nouveau lové dans son cou pour mordiller doucement sa peau. Puis, l'une de mes mains fit le chemin en sens inverse et d'un simple geste, je l'aidai à pénétrer en moi, gémissant de nouveau. Il m'avait peut-être fait perdre la tête quelques minutes auparavant mais en cet instant, c'était moi qui menait la danse et j'adorais ça. J'adorais vraiment ça.
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Finn O'Reilly

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  EmptyMar 15 Déc - 21:35

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MessageSujet: Re: And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}    And you can say it's all my fault baby. That's how the argument goes. {Elsa}  Empty

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